RESUME
L'objectif de cette étude est de proposer une
stratégie marketing à la NOFIA Bandjoun. A la suite des
entretiens auprès des clients et du personnel de cette agence, nous
sommes parvenus au résultat selon lequel la faible performance de la
NOFIA est due à l'inexistence d'une stratégie marketing. Pour
remédier à cette situation, nous proposons le marketing
opérationnel et faisons des recommandations qui concernent
l'élaboration d'un manuel de marketing, l'organisation des sessions de
renforcement des capacités des personnels, l'amélioration des
conditions de travail, la réorganisation du service marketing, la mise
en place des programmes de fidélisation, la reprise du service
thé-café afin daméliorer leur stratégie
marketing.
MOTS CLES : marketing, marketing
stratégique, marketing opérationnel, microfinance
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Rédigé et présenté par MBARGA
MBARGA Paul Edouard
LA STRATEGIE MARKETING DANS LES EMF : CAS DE LA NOFIA
BANDJOUN
ABSTRACT
The present work is a proposal on the marketing strategy in
NOFIA Badjoun. We have met consumers and responsible of Bandjoun?s agency. We
found that the bad performances of this agency are caused by inexistence of
marketing strategy. Finally, we recommend operational marketing and many
actions like elaboration of marketing manual, formation of personnel in
marketing, amelioration of work condition, and reorganization of marketing
service, tee-coffee service and the fidelisation?s program of consumers to
improve their marketing strategies to conquer and develop loyalty of the
customers.
KEYS WORDS: marketing; strategic marketing,
operational marketing, microfinance.
VII
Rédigé et présenté par MBARGA
MBARGA Paul Edouard
LA STRATEGIE MARKETING DANS LES EMF : CAS DE LA NOFIA
BANDJOUN
INTRODUCTION GENERALE
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
En 2006, Muhamad Yunus recevait le prix Nobel
de la paix comme reconnaissance des apports de la microfinance au
développement des services financiers à l'endroit des pauvres
dans les pays en développement. La microfinance renvoie à une
vision du monde où « le maximum de foyers pauvres ou
assimilés peuvent avoir un accès permanent à une gamme de
services financiers de grande qualité et adaptés à leurs
besoins, incluant non seulement le crédit mais aussi l'épargne,
l'assurance et les transferts de fonds]» (Peck Christen R. et al.
2004). Dans la sous-région Afrique centrale, et plus
précisément au Cameroun, la microfinance a connu un grand essor
depuis 2001. Son évolution importante a amené la Commission
Bancaire d'Afrique Centrale (COBAC) à définir un cadre
réglementaire régissant les activités des
établissements de microfinance (EMF) (MINFI, 2011). Malgré cette
forte expansion de ces 20 dernières années l'activité de
microfinance a également été marquée au Cameroun
par une grande instabilité. Le secteur de la microfinance au Cameroun
occupe une place prépondérante dans la zone de la
Communauté Economique et Monétaire des Etats de l'Afrique
Centrale (CEMAC). D'après une enquête de la COBAC (2008) : le pays
comptait alors 67% du nombre total d'EMF, 72% du nombre total de guichets, 70%
du nombre total de clients, 69% de l'encours des dépôts contre 82%
de l'encours des crédits. Le nombre d'EMF agréés au
Cameroun a connu une légère baisse passant de 500 en 2015
à 418 en 2016 pour atteindre 412 en 2017. Plusieurs
établissements ont fermé leurs portes dont les plus
célèbres sont celles de FIFFA et COFINEST, d'autres ont
été placés sous administration provisoire de la COBAC.
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