II.3.3 .Niveau d'aménagement.
Il concerne le niveau qu'il convient d'opter
conformément aux besoins du moment et à une période
future. La réalisation d'une chaussée importante avec des
caractéristiques correspondant juste aux besoins du moment soit
revêtue ou non. Par exemple, la route en terre ne doit pas être
considérée comme une solution pauvre, mais au contraire, comme la
solution convenant le mieux, dans l'un des cas, aux besoins du moment. Entre
autre, en zones montagneuses, les phénomènes d'érosion
tendant à dégrader une `route en terre, il est
préférable d'y revêtir les chaussées dès que
la pente du profil en long excède 6 à 7%.La construction des
routes nécessite un entretien plus correct.
II.3.4 .Les avantages des aménagements routiers.
La conception et la réalisation sont des notions
essentielles émanent des décisions en fonction de la
finalité poursuivi par le projet: production ; raisons sociales;
politiques (unité politique) ;la réduction du coût de
transport : cela par le fait du désenclavement des régions
desservies par la route ;une bonne accessibilité; établissement
des nouvelles entreprises de production près du projet routier ;les
producteurs existants peuvent déformer, produire davantage et à
moindre coût et/ou vendre à un meilleur prix, cela du fait de la
facilité de transport et des ressources de production ;promouvoir le
tourisme d'affaire ou le tourisme de loisir ;Commerce induit ;augmentation des
taxes et impôts sur le transport (véhicules, entreprises de
transport, carburant, ...) ;facilité d'échange des biens et
services avec l'extérieur (d'autres communautés)
;écoulement des produits ;accroissement des opportunités d'emploi
grâce à l'arrivée des investisseurs et la valorisation des
ressources naturelles qui regorge la région ;accès facile aux
centres de santé, hôpitaux, écoles, ... (avantages sociaux)
;Augmentation des valeurs pour les terrains bordant la route car ils
constituent des centres favorables à des activités de commerce,
de tourisme, ...
Pour des pays enclavés, c'est-à-dire n'ayant pas
d'accès direct à la mer, certaines liaisons routières
peuvent répondre à l'objectif de disposer de solutions de
rechange pour leur desserte maritime.C'est le cas du Burundi qui dispose des
corridors nord ; sud ; central.
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