CHAPITRE II: POLITIQUE DU BURUNDI DANS LE DOMAINE
ROUTIER.
II.1 .Introduction
Moteur de développement économique les routes
disposent pour la population une mobilité, avec toutes les
conséquences sociales (formation et santé) et culturelles que
cela comporte, échange, etc....
II.2 .Nécessite d'une politique
routière.
Une politique routière doit montrer comment le secteur
doit être développé. Deux aspects sont
dégagés :
· La première est la notion de continuité
dans les programmes d'équipement.
Il est très rare que l'aménagement d'un
itinéraire puisse être conçu en dehors d'une vue d'ensemble
du réseau routier et de son évolution dans le temps.
· La deuxième est la notion d'aménagement
progressif.
Dans la situation où se trouve actuellement le
réseau routier, il n'est pas possible financièrement, ni
économiquement rentable, de trop anticiper sur le futur. On est conduit,
presque automatiquement, à concevoir des aménagements routiers
pour satisfaire les besoins à court terme et moyen terme, tout en
conservant la possibilité de passer facilement à un seuil
d'aménagement supérieur.
II.3 .Plan routier et plan de développement
routier.
Une politique routière doit déterminer un plan
routier dans le temps et dans l'espace concomitamment avec un plan de
développement économique du pays montrant objectivement et fixant
la place des infrastructures de transport et un plan de transport situant le
réseau routier dans l'ensemble des moyens de communication à
développer.
II.3.1 . Contenu d'un plan routier.
Le plan routier doit, d'une manière très
explicative, contenir deux parties:
? La première concerne, après une analyse de la
situation existante, le choix d'un certain nombre d'éléments qui
consisteront les bases d'une politique routière au sens large du
terme.
? La deuxième se traduit par une description des
opérations qu'on se propose de réaliser au cours des
années à venir, pour mettre en oeuvre la politique
routière définie dans la première partie.
II.3.2 .Plan d'aménagement routier.
La vision 2025 consiste à mettre le Burundi sur la voie
de développement. Cette croissance sera soutenue entre autres par la
mise en place d'une importante et performante infrastructure d'appui à
la production et une réforme appropriée des mécanismes de
financement du développement.
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Le Burundi compte dès lors réaliser des
investissements conjoints avec les autres pays membres pour développer
des infrastructures économiques relatives au transport.
Le CSLPII précise bien que l'orientation du
Gouvernement consistera à diminuer nettement les frais de transport et
à faciliter l'accès aux marchés locaux et
internationaux.
Sa mise en oeuvre dépendra de la réalisation de
quatre objectifs visant :
(i) l'extension du réseau bitumé pour rendre
accessibles toutes les zones à haute potentialité
économique ;
(ii) la protection du réseau existant ;
(iii) la promotion d'un partenariat secteur public - secteur
privé en vue de l'émergence d'entreprises et de bureaux
d'études performants et ;
(iv) la diversification des routes internationales pour
l'approvisionnement du pays.
Le CSLPII prévoit un programme de bitumage qui devra
porter, en 2025,sur l'étendue du réseau de routes bitumées
de 1450 km à environ 1800 km, afin de faciliter le désenclavement
des différentes régions du pays, d'assurer la fluidité du
trafic et de faciliter l'accès aux sites touristiques.
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