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Couverture des attentes du contrat psychologique et socialisation organisationnelle des salariés.


par Guidkaya ZAMBA
Université de Ngaoundéré - Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion 2019
  

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II.1.2. Le contrat psychologique et la norme de réciprocité/mutualité dans les relations d'échange

Le contrat psychologique se comprend et se définit comme un élément central qui permet d'étudier un échange social (Molm et al., 2000 ; Coyle-Shapiro et Conway, 2004). Dans ce cadre, il met en relation deux parties(lesalarié et l'employeur) et vise à comprendre et à analyser la dynamique de cette relation, la manière dont l'échange se met en place et évolueau cours du temps. Pour que le contrat évolue, il faut que réside, au-delà de la mutualité analysée précédemment, un principe de réciprocité jugeant de la couverture d'attentes réciproques dans la relation d'emploi. En effet, ce qui poussera sans doute l'employé ou l'employeur à se sentir obliger de réciproquer et de rendre obligatoirement la pareille (mais cependant de façon implicite dans la relation d'emploi) (Rousseau, 1989). Cette perception d'obligations réciproques prend toutefois son importance lorsque l'employé entre en connaissance du fait que son employeur n'a pas respecté ses promesses bien qu'il ait de son côté respecté les siennes. Du côté du principe de mutualité, l'idée la plus simple à admettre est que deux parties doivent obligatoirement intervenir dans la relation d'échange (l'employeur et l'employé en ce qui concerne notre recherche). C'est une condition sine qua non pour remplir la norme de mutualité dans la relation d'échange. Cela signifie qu'il faudrait idéalement interroger les deux parties sur le contrat psychologique pour comprendre l'organisation et l'évolution des conditions du contrat psychologique aussi bien du côté de l'employeur que de l'employé (Tarnes, 2007 ; Clinton et Guest, 2014 ; Wang et Hsieg, 2014).

II.1.2.1. Le contrat psychologique et le principe d'attribution de sens dans la relation d'emploi

Défini comme une abstraction prototypique de la relation d'emploi, le contrat psychologique est envisagé dans les travaux pionniers comme un schéma mental que possèdent les employés à propos de leur contribution à la relation d'emploi (Rousseau, 1995, 2001). Schéma représentant une structure cognitive de croyances relatives aux obligations réciproques inhérentes à l'emploi : il comprend notamment des croyances relatives à ce que l'organisationattend d'un employé et ce que ce dernier peut recevoir en échange (Rousseau, 1995, 2001;Shore et Tetrick, 1994). A ce niveau, on dira que le contrat psychologique aide alors les employés à définir le contenu et les caractéristiques de leurrelation d'emploi. Dans le souci d'affiner la conceptualisation de la relation d'emploi, Rousseau (2001) retient deuxdimensions du contrat psychologique : la dimension verticale qui définit le degré d'abstraction des croyances des parties prenantes à la relation d'emploi et la dimension horizontale qui reflète le degré de différenciation entre cesdernières. La figure ci-dessous met en évidence une vision synthétique des préconisations de cette auteure.

Figure 7 :Contrat psychologique en tant que schéma mental

Niveau d'abstraction élevé par rapport à la relation d'emploi

Idéologie Normes

Significations associées

Transactionnel/Relationnel

Economique/Socio-émotionnel

Croyances élémentaires

Promesses/Obligations

Source : Adapté des travaux de Rousseau (2001)

Dans ses travaux sur le contrat psychologie, Rousseau (2001) met en évidence l'idée selon laquelle l'individu dispose des croyances et les significations à elles associées. Allant dans ce cheminement, elle identifie un niveau ultime d'abstraction de la relation d'emploi : l'idéologieet les normes associées à la relation d'emploi. Selon elle, une relation d'emploi peut exister au sein d'uncontexte idéologique. Cette idéologie prend notamment naissance dans des schémas « pré-emplois» que possède une personne avant d'entrer dans une nouvelle organisation. Lorsque cette croyancepré-emploi entre dans un contexte organisationnel, elle l'aborde avec un schémapréexistant de la relation d'emploi au travers duquel vont être filtrées les expériences liées àla relation d'emploi et les obligations réciproques qui y sont associées. Parmi ces schémas mentaux préexistants à la relation d'emploi,les normes et les idéologies relatives au travail effectué jouent un rôle clé dans la manière dont un individu perçoit sa relation d'emploiet l'évalue (Bunderson, 2001 ; Rousseau, 2001).

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