9.2.2 Sentiment
d'efficacité personnelle
Tableau n°6: Arbre thématique en
rapport avec le Sentiment d'efficacité personnelle.
THEMES
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SOUS THEMES ET
VERBATIM
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Sentiment d'efficacité personnelle
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4- Les facteurs de résiliences favorables
à l'adaptation scolaire
« Pour que je dois bien apprendre mes cours, il
faut que ma mère vient me chercher pour qu'on reste ensemble. Ici, je
souffre beaucoup. Je n'ai pas un emploi de temps pour étudier bien
à la maison. Quand je finis de travailler la nuit, si je n'ai pas encore
sommeil je prends un cahier que je trouve devant ».
(« Ena »).
« Pour bien étudier, si une
matière me dépasse à comprendre, je pars voir un grand
frère qui habite à coté de notre maison. Parfois, il me
dit qu'il est fatigué, et il me dit de revenir après.
Voilà comment moi je fais souvent ».
(« Oumar »).
« Monsieur, pour vous dire vrai `'non'', je
n'apprends bien à la maison. C'est quand mon père est là
que je parviens souvent un peu à lire. Je voulais même venir vous
voir pour que vous me `'faites'' un emploi de temps de la maison. Quand on
programme les cours de rattrapage à l'école, je ne pars souvent
parce que ma mère refuse. Personne ne m'aide à la maison ;
et souvent j'ai faim ce qui fait que je ne peux pas bien
étudier ». (« Yonta »).
« Quand je travaille souvent avec mes
frères, je profite de réviser aussi mes leçons. J'ai
l'avantage que je retiens facilement mes cours depuis la classe. Notre
professeur d'orientation de l'année passée m'avait fait un
planning d'étude. C'est avec ca que je parviens à apprendre. Je
l'ai modifié pour cette année ».
(« Aicha »).
« L'année passée, je prenais bien
mes cours. La preuve, mes camarades faisaient toujours des photocopies. Il
m'arrive de lire avec ces cahiers maintenant. On avait un groupe d'étude
mes camarades qui ont réussi et moi. Maintenant, tous étant
partis, je suis obligée de souvent étudier toute seule. Parfois,
quand mes amis là viennent me voir, on travaille sur des matières
qui me dérangent un peu. Ils ne cessent de me dire que, même si on
est plus ensemble cette année, on est obligé de garder le
contact. Moi, quand on n'a pas cours, je préfère me coucher sur
le banc. Parfois, si je ne suis pas fatiguée, je profite de lire les
romans que ma mère m'avait achetés. Je croyais que, comme je suis
redoublante, je pouvais facilement m'en sortir. Mais Monsieur, je suis
tellement découragée. Moi j'ai envie d'arrêter
l'école. C'est même parce que je suis déjà inscrite.
J'ai seulement envie de ma mère. Je vous assure, si elle vient là
maintenant, je serai première dans ma classe la séquence
prochaine ». («Dalya »).
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- Commentaires et analyse:
Ø Les facteurs de résilience favorables
à l'adaptation scolaire
Afin de faire opposition à l'inadaptation en milieu
scolaire, il nécessitait de rappeler aux élèves le
bien-fondé de l'école. Ceci dit, les motiver à persister
davantage à l'école malgré les difficultés qu'ils
rencontrent devenait un élément clé dans le processus
d'adaptation scolaire. Cette situation s'est traduite au travers de la
nécessité de s'acclimater à l'école. Pour
arriver à cet exploit, il fallait les encourager à
élaborer des projets professionnels qui les motiveront.
Ainsi, cette étude permet de comprendre que, les
adolescents qui sont issus des familles instables et scolarisés, ont
involontairement besoin de l'étai de quelqu'un qui saura les comprendre.
Et en milieu scolaire, ce serait le Conseiller d'orientation. Le fait est que,
depuis la maison dans laquelle ils vivent, ils éprouvent
d'énormes difficultés de plusieurs ordres. L'attention du parent
étant nécessaire, son coté protecteur étant
primordial dans la stabilité physique, mentale et même spirituelle
de l'adolescent. En effet, c'est en cette phase du développement humain
que, le sujet est très sensible et s'accroche aux détails.
À l'évidence, même si le parent qui est présent
s'efforce de remplir la fonction parentale autant qu'il le pourra, l'adolescent
grandissant sans l'un de ses parents est dessaisi d'épanouissement
parce qu'il connait des lacunes émotionnellement qui se
répercutent visiblement. Et pour couronner le tout, certains de leurs
camarades sont quelque fois sources de démotivation. Mais, à la
vérité, cette situation incidente n'est que résiduelle.
Parce que, l'origine du problème reste la maison. Leurs camarades
auraient certainement leur causer de gène, mais il est constatant que si
la maison était un lieu agréable, ils se passeraient de ces
gènes.
Les familles changent de plus en plus. À l'ère
contemporaine, la proportion de familles monoparentales augmente et, par
conséquent, le rapport d'enfants qui grandissent sans l'un des deux
parents aussi. Quelle que soit la raison qui est source d'instabilité
familiale (divorce, séparation de corps), le fait d'être seul avec
les enfants impose des défis et des difficultés à
résoudre au quotidien. C'est donc logique qu'en milieu scolaire, le
Conseiller d'orientation poursuive cet idéal, au regard du rôle
qu'il joue suivant son « cahier des charges ».
Il faut alors retenir que, les adolescents des familles
divorcées peuvent réussir à l'école lorsqu'ils sont
accompagnés. Dans cette étude, l'étai du Conseiller
d'orientation est un pilier très essentiel pour eux ; ceci s'est
matérialisé par leurs résultats mélioratifs
après les examens du premier trimestre.
Au regard de la présentation des résultats
obtenus pendant les entretiens, et après analyse faite, la conclusion
est que les facteurs généraux et globalisant, relatifs à
l'inadaptation scolaire de ces adolescents sont confirmés. Cependant,
quelle interprétation faire de ces résultats ?
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