En émettant ces hypothèses pour mener à
bonne fin notre travail de recherche, nous nous étions fixés deux
objectifs :
- justifier le choix de notre sujet de mémoire,
- poser notre problématique,
- établir nos hypothèses de travail,
- définir nos objectifs,
- présenter les méthodes de travail,
- décrire les techniques de recherche,
- délimiter le travail
Le premier chapitre quant à lui a été
consacré aux généralités sur la
sécurité sociale que nous avons défini comme étant
la sécurité que la société fournit par des
organismes appropriés à ses membres contre certains risques
auxquels ils sont exposés.
Nous avons remonté l'histoire de la
sécurité sociale dans ses racines profondes c'est-à-dire
en famille, d'abord restreinte, ensuite élargie. Nous avons
survolé l'espace en plaçant ladite sécurité dans un
contexte général, puis africain et enfin rwandais. Nous en sommes
naturellement arrivés à parler de la caisse Sociale du Rwanda.
Nous l'avons défini comme étant un
établissement public chargé de la gestion du régime de
sécurité sociale institué par un Décret-loi du
22/8/1974.
Nous avons décrit son organisation administrative,
présenté son organigramme. Nous avons parlé de ses
ressources et de son organisation financière.
Nous avons dit que les branches couvertes par la Caisse
Sociale du Rwanda étaient de deux catégories : la
Branche des pensions et la Branche des risques professionnels.
Nous avons dit un mot sur la gestion stratégique de la
Caisse Sociale du Rwanda laquelle s'intéresse entre autres à
l'extension de la couverture sociale aux travailleurs du secteur informel.
La deuxième chapitre a été
consacré au secteur informel, ce secteur qui a fait couler beaucoup
d'encre. En effet, il préoccupe depuis plus de 20 ans chercheurs,
gouvernements, organisations internationales et non gouvernementales.
Le secteur informel apparaît dès lors non
seulement comme un moyen d'assurer sa survie mais, comme un rouage
indispensable à l'économie, comme une troisième voie pour
sortir du sous développement.
Dans le troisième chapitre, nous avons
présenté les résultats issus d'une enquête que nous
avons menée à Gakinjiro. Ceux-ci nous ont conduit à
infirmer notre première hypothèse tout en confirmant les deux
autres. Nous avons remarqué que les travailleurs du secteur informel
avait pour la plupart un revenu qui leur permettrait une adhésion
à la sécurité sociale. Le handicap est que ce revenu
gagné quotidiennement est aussi dépensé quotidiennement,
dans la plupart des cas.
La Caisse Sociale devrait initier un guichet, qui
fonctionnerait comme une banque populaire et qui servirait d'appui financier,
d'appui conseil aux associations des travailleurs du secteur informel. Mais
auparavant, la Caisse Sociale du Rwanda devra réserver un soutien
indéfectible aux banques locales créées par lesdites
associations comme la Banque KORA.
Le quatrième et dernier chapitre a été
consacré à l'extension de la couverture sociale aux travailleurs
du secteur informel.
Nous avons constaté que la sécurité
sociale dans les pays développés était d'une bonne
longueur d'onde sur celle des pays pauvres. La raison est toute simple, les
premiers sont avertis sur les avantages de la sécurité sociale,
les autres nagent encore dans une marre d'ignorance qui les brouille à
volonté.
Nous avons remarqué que dans notre pays il
existe :
-un régime de base pour les travailleurs du secteur
informel
-un régime complémentaire en passe d'être
opérationnel
-un régime d'épargne retraite déjà
effectif dans la plupart des compagnies d'assurance de la place.
Nous nous sommes ensuite penché à la question
qui fait l'objet de notre mémoire.
Que faire pour une affiliation maximale des travailleurs du
secteur informel ?
Nous avons passé en revue les efforts
déployés par la Caisse Sociale du Rwanda pour ce faire. Nous
avons approché les études de cas réalisées par un
expert du B.I.T en la personne de Van Wouter Ginneken et les avons
synthétisé pour une meilleure compréhension.