Section II : La dissolution
du lien matrimonial
Dans le droit coutumier de Foumbouni comme dans le droit
coutumier d'Ambanja le mariage est dissous par le décès de l'un
des conjoints(1)et par la demande de divorce de l'un des époux. L'union
est sans doute maintenue ici en question. Une autre possibilité
éventuelle était jadis envisagée qui est la
répudiation(2). Chez le Sambirano, on pourrait avoir plusieurs femmes,
la première est appelée « vadybe »
(première dame)et la deuxième est appelée
« vadymassay »(deuxième dame).
§1 .Dissolution du
mariage parle décès et par le divorce
La dissolution du mariage est la rupture de l'union des
époux provoquée par l'arrivée d'un événement
déterminé.Généralement, le mariage est dissout par
le décès(A) et par le divorce(B). Mais une autre
possibilité de rupture du mariage était maintenue à
Ambanja qui est la répudiation. Ce dernier cas nous le verrons
après avoir étudié la dissolution du mariage par le
décès et par le divorce.
A.
Dissolution du mariage par décès
a-Le
décès de l'homme et de la femme
Le mariage peut prendre fin par le décès. Cela
veut dire que le conjoint survivant est veuf, son mariage est légalement
dissous. Mais la société Sambirano donne plus d'importance aux
hommes qu'aux femmes. Pourquoi ? La réponse à cette question
nous parait être la suivante :
L'homme peut être libéré d'avoir une
épouse après quelques jour de condoléance. Ce qui nous
permet de dire que le décès de la femme n'est pris en
considération comme celle de l'homme.
Si c'est l'homme qui est décédé, la femme
va se retrouver dans un obstacle. La famille du mari oblige celle-ci
d'épouser son beau-frère afin de conserver la femme et ses
enfants.
Ces deux procédures qu'on vient de voir nous ont
été très surpris car c'est intacte ce qui se passe
à Foumbouni dans le cas où les survivant est tenu
d'épouser quelqu'un du proche de la famille du défunt
(belle-soeur ou beau-frère) Quel sera alors la procédure à
faire si le conjoint survivant voudrait se marier ?
b-Procédure
Quand la mort sépare le couple marié, voici les
procédures à suivre. Le survivant du couple demande la
bénédiction à la famille du défunt un mois
après le décès. Quand il y a une grande raison qui oblige
le survivant de se remarier,il ou elle peut négocier avec la famille de
celui ou celle qui est mort ou morte.
Cela peut arriver à cause du nombre d'enfant à
prendre en charge.Si les relations sociales interfamiliales se sont
révélées satisfaisantes pendant que le couple était
encore en vie.Si le couple,de son vivant,avait amassé suffisamment de
richesse,un phénomène de substitution pourra s'opérer
entre les deux familles.
Dans ce sens,les ancêtresaspergent le survivant qui
offrira des vêtements et une pièce d'argent sur la tombe ou git le
décédé. Si le conjoint survivant qui ne veut pas encore se
remarier, il attend le partage des biens. Et dans le cas où le couple
n'avait plus des biens, la famille reprend ses bagages après
l'enterrement. Qu'en est -il alors du divorce ?
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