2-2- Financement bancaires : vices inconvénient
2-2-1- Coûts d'agence et
asymétrie d'information :
La relation qui existe entre préteur et emprunteur est
caractérisée par une asymétrie d'information de la part de
l'emprunteur ce qui le risque de préteur. Cette asymétrie sert
à limiter l'accès des firmes aux différentes ressources de
financement externe et limite par conséquent les investissements
réalisés par l'entreprise. C'est pour cette raison que
l'asymétrie d'information est considérée comme l'une des
plus grandes imperfections du marché financier. En d'autres termes elle
crée des problèmes de sélection adverse et d'aléa
moral :
Des asymétries d'information apparaissent pendent le
déroulement de contrat, en fait, l'emprunteur peut choisir un projet
plus risqué que celui proposée au prêteur sur la base
duquel il avait obtenu le crédit. Donc le risque d'aléa moral se
manifeste si l'emprunteur ne suit pas décisions conforme au contrat, ce
qui sollicite ainsi une activité de surveillance par le prêteur
après l'octroi de crédit, Trablsi (2009) et Recasens (2001). Des
asymétries d'information apparaissent avant la signature de contrat de
prêt dans la mesure où les prêteur difficilement distinguer
de manière efficace parmi les différent projets de demande de
financement. Ces asymétries sont à l'origine de problème
de sélection adverse. Cette dernière est donc constatée
quand la banque ne peut pas observer certains information qui
précédent l'octroi du prêt et qui peuvent être
pertinentes pour la rédaction de contrat, ce qui engendre des
difficultés dans l'évolution du projet et la capacité
réelle des emprunteurs à mener à bien leur projet, Leland
et Pyle (1977). L'ensemble de ces asymétrie génère des
problèmes d'agence et donc des couts de contrôle. Dans ce cas, le
créancier perçoit un risque d'investissement sous optimale qui
peut se traduire par une incapacité de remboursement de la part de la
firme. Bhattacharya et Thakor (1993)
Pour surmonter les difficultés liées à
l'obtention d'information complète et précises, les banque
surveillant leurs clients et visitent leurs entreprises avant et après
l'octroi de crédit, et consultant les documents nécessaire. D'un
autre coté, une fois le prêt a été consenti, les
banques surveillent les actions des emprunteurs pour protéger leurs
investissements de diverses façons, dont l'insertion de clauses
restrictives dans les contrats de financement. Selon Jensen Meckling(1976), les
relations d'agence au sein de la firme sont à l'origine des couts
d'agence (couts de surveillance, couts d'obligation et couts
résiduelle), deux grandes catégories de ces auteurs :
-Les coûts d'agence des actions qui sont causés
par la séparation entre structure de propriété et de
décision ;
-Les coûts d'agences des dettes qui résultent de
l'endettement. Plus la dette est risquée, plus ces coûts
accroissent.
Bien que l'endettement serve à mitiger les conflits
entre créancier et propriétaire de la firme ; en effet si
ces dernier utilisent la dette afin de payer des dividendes ou afin
d'entreprendre des projets plus risqués, les créanciers seront
lésés et on assistera donc à un transfert de richesse de
la part des créanciers vers les actionnaires. Donc, se sont les
créanciers qui supportent tes conséquences de ses
investissements. Cette politique de gestion constitue une première
source de conflit entre l'entreprise et ses créanciers qui est
appelé « effet d'incitation au risque de la
dette ».
Un autre type de conflit peut naitre entre actionnaire et
créancier est étudié par Myers(1977) concernant le sous
investissement dans des opportunités. Myers(1977) a constaté que
les managers d'une entreprise endettée rejettent souvent certains
projets rentables si ceux-ci profitent qu'aux créanciers. En effet, une
imperfection informationnelle mène les dirigeants à rejeter des
projets à valeur actuel nette (VAN) positive car le financement de ces
opportunités d'investissements par l'émission des actions peut
causer une sous évaluation de ces actions. Ainsi le
déséquilibre informationnel entre investisseur et manager peut
changer le mode de financement ainsi que le choix du projet à
entreprendre (Myers et Majluf 1984). Donc l'endettement est à la fois un
mode de résolution des conflits entre actionnaires et dirigeants et
générateur d'autre conflits entre ces derniers.
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