IV.1.4.2. Z-score Poids/Age
La malnutrition globale sévère a
présenté une prévalence de 5,17% contre 13,22% pour une
malnutrition globale modérée, soit une prévalence globale
18,39% ; 81,61% des malades avaient un bon état nutritionnel. Nos
prévalences sont superposables à celles trouvées à
Lubumbashi en 2011, qui avaient trouvé 7,23% pour la malnutrition
globale sévère et 13,25% pour la forme modérée
[20].
Le z-score P/A moyen était de -0,74#177;1,28, le
médian étant de -0,56 (Q1-Q3 : -1,51-0,17) pour des
extrêmes de -4,22 à 2,07 ; un très faible
décalage vers la droite est noté entre nos résultats et
ceux de notre prédécesseur [20], qui étaient : la
moyenne de -0,86#177;1,31 avec une médiane de -0,735 (Q1-Q3 :
-1,58-0,05).
IV.1.4.3. Z-score Taille/Age
La prévalence de la malnutrition chronique
sévère était de 5,17% des malades contre 6,32% pour la
malnutrition chronique modéré, soit une prévalence globale
la malnutrition chronique de 11,49% et, un bon état nutritionnel
était enregistré chez 88,51% des malades atteints de paludisme
grave. Une prévalence proche de la nôtre en rapport avec la
malnutrition chronique sévère (3,61%) à deux écarts
près a été rapportée à Lubumbashi en 2011
[20].
Le z-score T/A moyen était de -0,52#177;1,18, pour une
médiane de -0,37 (Q1-Q3 : -1,17-2,03) et des extrêmes de
-3,79 à 2,03. Notre moyenne présente une légère
déviation vers la gauche par rapport à celle trouvée
à Lubumbashi en 2011 à savoir -0,339#177;1,63 alors que notre
médiane est légèrement déviée à
droite (-0,56 avec Q1-Q3 : -1,37- -0,81) [20].
IV.1.5. Données
biologiques et immunologiques
IV.1.5.1. Goutte épaisse
Réalisée chez 75,00% des malades, positive chez
tous ces malades, la goutte épaisse était triplement positive (3
croix) dans 86,11% des cas. Notre taux de positivité de la goutte
épaisse était supérieur à ceux des autres
auteurs : 80,5% à Sikasso en 2008 [69], 72,5% au Mali en 2006 [59]
et 54,5% à Bamako en 2012 [70]. Ces différences pourraient
s'expliquer par la différence des critères d'inclusion,
étant donné que nous n'avons inclus que les patients dont la
goutte épaisse et/ou le test de diagnostic rapide étaient
positifs alors que les autres auteurs ne se sont basés que sur les
critères cliniques.
IV.1.5.2. Test de diagnostic rapide (TDR)
Le test de diagnostic rapide était
réalisé chez 45,40% des patients et était positif chez
94,94% des patients, fréquence qui est largement supérieure
à celle rapportée en 2012 à Bamako [70], soit une
positivité à 54,5%. Ces divergences pourraient s'expliquer par le
fait des différences de méthodologies comme expliqué pour
la goutte épaisse ; cependant, il y a lieu de songer
également à la différence de spécificités et
de sensibilités entre les tests de diagnostic rapide utilisés.
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