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Evaluation de l'état nutritionnel des enfants de 0 à 5 ans, atteints de paludisme grave

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par Clément NDUMBI TSHIKONGA
Université de Lubumbashi - Docteur en Médecine 2015
  

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I.4.2.2. Autres examens

- Glycémie.

- Hématocrite (Ht).

- Ponction lombaire pour éliminer une méningite.

- Créatinine plasmatique; l'urée est une alternative, mais il n'est pas nécessaire de mesurer les deux, compte tenu du fait que la créatinine est plus utile.

- Electrolytes, ceux-ci peuvent de temps en temps révéler une anomalie qui peut être corrigée comme l'hyponatrémie. La créatinine et les électrolytes sont d'un grand intérêt quand il y a un risque d'insuffisance rénale aiguë ou que celle-ci se constitue.

- Hémoculture, parce qu'une septicémie peut compliquer un paludisme grave à Plasmodium falciparum et causer un état de choc ou une fièvre d'origine inconnue.

- Numération globulaire complète et formule leucocytaire. Elles indiquent parfois la possibilité d'un diagnostic supplémentaire, ex. /grosseosinophilie, ou une complication, par ex. thrombopénie majeure.

- Gaz du sang, pH et trou anionique : Ils aident à identifier une acidose et le syndrome de détresse respiratoire de l'adulte (SDRA).

- Radiographie thoracique. Elle peut identifier un oedème pulmonaire ou une condensation lobaire.

- Concentrations en lactates du plasma et du liquide céphalorachidien. Celles-ci sont élevées dans l'acidose lactique : des taux élevés (>6 mmol/litre ou plus) sont associés à un mauvais pronostic.

- Les tests des fonctions hépatiques peuvent être utiles pour distinguer un paludisme grave à Plasmodium falciparum d'une hépatite aiguë.

I.5. COMPLICATIONS ET PRISE EN CHARGE

I.5.1. COMPLICATIONS [2]

Les complications du paludisme grave comprennent le neuropaludisme, l'anémie grave, l'hypoglycémie, la détresse respiratoire, l'acidose métabolique, l'hémoglobinurie et l'hyperthermie.

I.5.2. PRISE EN CHARGE

I.5.2.1. PRISE EN CHARGE CURATIVE [2, 22, 37]

En cas de paludisme grave, la prise en charge curative peut faire recours à :

· L'artésunate 2,4 mg/kg de poids corporel administrés par voie intraveineuse (IV) ou intramusculaire (IM) à l'admission (t = 0), puis 12 h et 24 h plus tard et, par la suite, une fois par jour jusqu'à ce que le patient puisse prendre ses médicaments par voie orale.

· Si l'on n'a pas d'artésunate injectable, il peut être remplacé par l'artéméther ou la quinine :

ü artéméther : 3,2 mg/kg de poids corporel à l'admission puis 1,6 mg/kg par jour ou

ü Dichlorhydrate de quinine : 20 mg de sel de quinine/kg (dose de charge) à l'admission, puis 10 mg/kg toutes les 8 h. Chaque dose est administrée en perfusion intraveineuse, diluée dans 10 ml/kg de soluté salin isotonique, en 2 à 4 heures avec une vitesse de perfusion ne dépassant pas 5 mg de sel de quinine/kg par heure. Si l'on ne peut pas administrer la quinine en perfusion IV, on peut pratiquer une injection IM à la même posologie sur la face antérieure de la cuisse. Chaque dose pour l'injection IM doit être diluée dans un soluté salin normal à une concentration de 60-100 mg de sel/ml puis injectée en deux sites afin d'éviter d'administrer un trop grand volume au niveau d'un seul site.

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