I.4.2.1. Examens à visée détective du
Plasmodium
Ces examens peuvent être classés en
méthodes directes et méthodes indirectes :
I.4.2.1.1. Méthodes directes
Il s'agit essentiellement de la goutte épaisse et du
frottis sanguin. La goutte épaisse est la technique de diagnostic de
référence du paludisme. Il s'agit d'une technique de
concentration des parasites sur lame à partir d'une goutte de sang
capillaire suivie de coloration au Giemsa et de l'observation au microscope
alors que le frottis sanguin est la technique de référence pour
le diagnostic de l'espèce, car elle permet non seulement de voir les
parasites mais aussi d'apprécier la forme des globules rouges
parasités.
I.4.2.1.2. Méthodes indirectes
Ces méthodes comprennent des tests sérologiques
et des méthodes immunoenzymatiques : Aucune de ces techniques n'est
cependant totalement satisfaisante, et leur place n'apparaît qu'en
deuxième ligne en cas de doute diagnostique ou de traitement
préalable dans un contexte clinique évocateur. Le test «
Quantitative Buffy Coat » (QBC) permet d'affirmer la présence de
Plasmodium mais ne permet pas d'identifier l'espèce. La détection
de l'antigénémie HRP-2 (Histidine RichProtein 2) est
spécifique de P. falciparum(elle est donc négative en cas de
paludisme causé par une autre espèce). La détection
d'antigène parasitaire : test sur bandelettes réactives
contenant un anticorps monoclonal. Le parasite et l'ICT malaria Pf test
détecte l'antigène HRP-L (Histidinrichprotéine) et sont
spécifiques du plasmodium falciparum ; Le test ICT malaria PF/PV
détecte l'antigène HRP-2 de plasmodium falciparum, celui de
plasmodium vivax et probablement celui de de plasmodium ovale. Le test optimal
détecte la PCDH (parasite lactate déshydrogénase de
plasmodium falciparum et de l'ensemble de plasmodium.
Les tests sérologiques reposent sur
l''immunofluorescence, l'hémoglobination, l'immuno-transfert et l'ELISA,
sans oublier les Tests diagnostics rapides.
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