Figure 50: Les points de collecte des ordures
ménagères dans les quartiers Ngoa-Ekéllé et
Nsimeyong par HYSACAM
IV.8. SUGGESTIONS
Après différentes analyses de l'incidence du
paludisme dans les quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsiméyong, nos
ou suggestions vont à l'attention de toute la pyramide sanitaire. Il
s'agit de consentir de plus en plus ses efforts pour la lutte contre la
réduction du risque de piqûres de moustique.
Celle-ci passe par la maîtrise des tranches horaires
à risque de piqûre des moustiques qui sont entre le coucher et le
lever du soleil. Pour cela, la première ligne de défense de la
prévention passe par
- Le port des vêtements longs le soir, dormir dans des
pièces dont les ouvertures sont équipées d'un grillage,
dormir sous une moustiquaire, utiliser la climatisation (pour ceux ayant les
moyens).
- L'utilisation des insecticides par diffuseur
électrique avec tablettes, flacons de liquide, bombe insecticides ou
tortillon fumigène (raclette anti-moustique).
- Dormir sous une moustiquaire imprégnée de
pyréthrinoïdes tout en sachant qu'il faudra la
ré-imprignée après chaque 6 mois.
- Utiliser les répulsifs sur les parties
découvertes du corps avec application dès le coucher du soleil et
une protection variant de 2 à 5 heures pour des personnes habitants les
zones à risque.
- Continuer la recherche des financements pour mettre les
moustiquaires imprégnées d'insecticide à la disposition de
toutes les populations.
- Améliorer la prise en charge du paludisme au niveau
des communautés et des formations sanitaires,
- Renforcer le système de suivi et d'évaluation
du programme de lutte contre le paludisme à tous les niveaux,
- Renforcer la communication pour le changement des
comportements en faveur de la lutte contre le paludisme,
- Améliorer l'utilisation du TPI par les femmes
enceintes,
- Améliorer la prise en charge du paludisme au niveau
des communautés et des formations sanitaires,
- Renforcer le système de suivi et d'évaluation
du programme à tous les niveaux,
- Evaluer les activités de lutte contre le paludisme
menées jusque là par le PNLP.
- Améliorer l'utilisation des services fournis dans le
cadre de la lutte contre le paludisme (TPI, utilisation des moustiquaires
imprégnées, etc...) Maintenir de l'accessibilité de la
population générale aux ACT subventionnées,
- Intensifié l'organisation des séminaires de
formation et d'information fin d'aider les populations à ne plus
s'installer dans les zones à risque.
IV.9. RECOMMANDATIONS
L'être humain a besoin de vivre dans un environnement
favorable à un développement sain de l'individu sur le plan
physique, mental et social. Ainsi, pour que les populations
s'épanouissent pleinement, il faudrait que leur cadre de vie soit
amélioré.
Ainsi, notre étude se veut être une contribution
à l'amélioration des politiques de lutte contre le paludisme dans
les quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong. De ce fait, l'État
Camerounais, en tant que garant de l'offre des services sanitaires, doit par le
biais du Ministère de la santé :
- Impliquer les communautés à la prise de
décision et à la mise en oeuvre des activités ;
- Sensibiliser les populations habitants les bas-fonds sur
l'importance du moustiquaire dans la lutte contre le paludisme ;
- Multiplier la formation des personnels de santé car
le manque des personnels de santé constitue une contrainte majeure qui
entrave la pérennisation des acquis de la lutte contre le
paludisme ;
- Multiplier les infrastructures sanitaires dans les quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong ;
- Mettre en réseau tous les partenaires pour mieux
coordonner les activités, partager les expériences et diffuser
les meilleures stratégies ;
De tout ceci, l'Etat Camerounais doit reprendre le programme
d'assainissement de l'environnement par l'utilisation des insecticides aux
abords et à l'intérieur des domiciles qui autrefois était
le moyens le plus utilisé pour la lutte contre le paludisme. Car
l'utilisation des moustiquaires reste insuffisante, son utilisation
n'étant que la nuit, l'homme ne passe que près de 8 heures/24 de
temps dans les moustiquaires.
Il faut préciser qu'il serait plus judicieux que les
différentes actions sus-citées s'orientent prioritairement dans
les localités de bas-fonds habités des quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong car c'est dans ces localités que
les moustiques sévissent le plus.
Conclusion
Dans ce chapitre, il était question d'analyser
et évaluer la vulnérabilité, présenter les
stratégies endogènes et exogènes mises en place pour
réduire la vulnérabilité au paludisme dans les quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong. Pour cela, nous nous sommes
posés la question de savoircomment peut-on analyser et évaluer la
vulnérabilité ? Quelles sont les stratégies
endogènes et exogènes mises en place pour réduire la
vulnérabilité au paludisme dans les quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong. Et nous avons émis
l'hypothèse selon laquelle la vulnérabilité peut
être analysée et évaluer afin de trouver les
stratégies endogènes et exogènes qui sont mises en place
pour réduire la vulnérabilité au paludisme dans les
quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong.
Les résultats obtenus nous ont permis de
comprendre,d'après le fait que la vulnérabilité des
populations au paludisme dans notre zone d'étude est liée aux
conditions de vie des populations, à la qualité de
l'environnement et les conditions socio-économiques, les solutions
peuvent être trouvées par l'assainissement de l'environnement et
l'amélioration des conditions de vie des populations,...
L'évaluation de la vulnérabilité des
populations au paludisme dans les quartiers Ngoa-Ekéllé et
Nsimeyong a été effectuée à travers la cartographie
de la vulnérabilité qui permettait de déterminer les zones
de vulnérabilité forte, moyenne et faible, par les conditions
socio-économiques des populations où nous avons
déterminé que ces dernières jouent un rôle majeur
sur vulnérabilité des populations au paludisme. Aussi, nous avons
déterminés les niveaux de vulnérabilité selon les
couches vulnérables à la fin de laquelle nous
élaborée une grille de vulnérabilité.
Les suggestions et les recommandations ont été
émises à l'endroit des populations locales et aux pouvoirs
publics dans le but de trouver une solution à la réduction voir
l'éradication des germes du paludisme dans ces milieux.
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