Figure32: Facteurs de
vulnérabilité des populations au paludisme dans les quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong
D'après la figure 32, l'ignorance des modes de
transmissions, l'automédication est pratiquée par les
populations, les frais de prise en charge élevé du paludisme, la
résistance des parasites aux antipaludiques tous associés
à l'insalubrité participent au développement des
gîtes larvaires qui produisent de plus en plus les agents vecteurs du
paludisme.
Le climat et l'accroissement du
nombre de malades
Il devient de plus en plus évident que les changements
et le réchauffement climatiques ont de graves conséquences sur la
santé humaine à travers le monde. Depuis les contraintes
liées à la chaleur jusqu'à l'insécurité
alimentaire résultant de la sécheresse, en passant par le
paludisme et l'instruction des enfants, l'éventail des problèmes
sanitaires potentiels relevant aux changements climatiques s'avère
considérable.
La température, l'humidité et les
précipitations sont les trois principaux facteurs qui influent sur la
transmission du paludisme. Le projet Atlas du risque de la malaria en Afrique
(ARMA) a démontré que le paludisme est sensible à la
température. Les parasites responsables du paludisme cessent de se
développer dans le moustique vecteur lorsque la température
descend au-dessous de 16°C et les conditions optimales sont réunies
quand la température moyenne se situe entre 20°C et 30°C, avec
une humidité relative d'au moins 60%.
Source : Adapté du PNLP et Données
climatique station météorologique de Yaoundé-ville
Figure 33 : Climat et évolution mensuelle du
nombre de paludéens
Nous constatons que l'accroissement ou la réduction du
nombre de malades du paludisme ne suit pas celui de la pluviométrie. Ce
qui justifie le fait que la vulnérabilité des populations au
paludisme n'est pas directement liée à la l'intensité des
pluies.
Evaluation des niveaux de vulnérabilité
suivant les saisons
Source : Enquête de terrain, 2011.
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