Figure31 : Occurrence des paludéens selon la
saison au CHU de Yaoundé, 2011
Le nombre de cas de paludisme évolue selon les saisons.
Il est plus élévé en grande saisons des pluies (35,17%)
puis en petite saisons des pluies (29,44%). La grande et la petite saison
sèche par ailleurs comptent peu de cas. On voit donc que les populations
sont plus vulnérables au paludisme pendant la saison des pluies que
pendant la saison sèche.
III.3. AUTRES FACTEURS DE
VULNERABILITE DES POPULATIONS AU PALUDISME DANS LES QUARTIERS NGOA-EKELLE ET
NSIMEYONG
Si les facteurs comme la négligence, l'ignorance des
modes de prévention, l'automédication, le milieu physique, les
frais de prise en charge du paludisme permettent de déterminer le
degré de vulnérabilité des populations au paludisme, on
peut aussi déterminer cela par les effets de la variabilité
climatique et l'accroissement de la population (figure 32).
Négligence et ignorance des modes de prévention
Développement du paludisme
Automédication
Formation des gîtes larvaires (moustiques)
Frais de prise en charge élevé
Variabilité climatique
Resistance des parasites aux antipaludiques
Développement de la végétation
Dépôt des ordures dans les eaux stagnantes
Insalubrité
Source : Adapté par l'auteur
|