III.2. Choix des sites de
l'étude
Dans la ville de Yaoundé les zones les plus
vulnérables au paludisme sont les quartiers où les bas-fonds sont
occupés par des constructions anarchiques obstruant parfois
l'écoulement des eaux usées et augmentant les mares d'eaux
où se développent les gîtes larvaires, vecteurs du
paludisme (PNLP, 2011). Le choix porté sur les quartiers Nsimeyong et
Ngoa-Ekellé dans l'arrondissement de Yaoundé III se justifie par
le fait que ces bas-fondssontdrainés par le lac d'Obili d'une part et
les marécages d'autres part. Ils sont aujourd'hui victime de
l'eutrophisation et de la forte anthropisation avec comme conséquence le
déversement des déchets biologiques, mécaniques et
ménagers. Une autre motivation est le développement d'un
écosystème favorable à l'épanouissement de
l'anophèle femelle. Ngoa-Ekellé est le quartier universitaire qui
se caractérise par une forte démographie doublée d'un
environnement physique en dégradation progressive. Notre zone
d'étude est répartie comme suit :
- Pour le quartier Ngoa-Ekéllé,
notre zone d'étude concerne la zone appelée Bonamoussadi qui par
du lac d'Obili en contre bas de l'université de Yaoundé I et suit
la rivière qui en découle jusqu'en dessous de plateau de
Mvolyé
- Pour le quartier Nsimeyong, elle concerne
les abords du carrefour Olympique et la vallée drainée qui se
trouve du côté gauche de la nouvelle route Nsimeyong
IV. INTERET DE L'ETUDE
Notre sujet intitulé
« vulnérabilité des populations au paludisme
dans les zones marginales des quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong,
arrondissement de Yaoundé
III »présente les
intérêts théorique, socioéconomique,
environnemental, pratique et scientifique.
IV.1. Un intérêt
théorique
Sur le plan théorique, cette étude nous permet
de d'évaluer les facteurs naturel et socioéconomique
contribuant àla multiplication des agents vecteurdu paludisme dans les
bas-fonds, d'inventorier les modes de prévention passés et
actuels et de montrer comment le niveau de vie et la mentalité des
populationsdeszones de bas-fondscontribuent à augmenter la propagation
des agents vecteurs du paludisme.
IV.2. Un intérêt
socioéconomique
Sur le plan socioéconomique, cette étude
relève l'impact de l'expansion du paludisme sur les populations des
zones marginalisées, met en relief le rôle des acteurs
endogènes et exogènes dans la réduction significative de
la proportion des couches sociales vulnérables au paludisme dans les
zones marginales.
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