Figure 19: Causes de la propagation des moustiques,
agent vecteur du paludisme
Pour les populations des quartiers Ngoa-Ekéllé,
65,2% contre 88,9% de Nsimeyong pensent que c'est une forte température
qui multiplie la présence des agents vecteurs dans les habitations. Dans
le même ordre, 17,4% contre 11,1% pensent que c'est une faible
température, 8,7% contre 0% pensent que c'est une faible humidité
et 8,7% contre 0% autres mobiles.
La présence des vecteurs à l'intérieur
d'une habitation, est aussi due aux pratiques domestiques et en particulier les
lieux d'élaboration de la cuisine, certains foyers font en effet le feu
pour la cuisson des aliments à l'extérieur de la maison, mais
sans posséder d'abri spécifique. Ces caractéristiques et
pratiques domestiques créent une exposition particulière aux
vecteurs et modulent ainsi la vulnérabilité des différents
foyers au paludisme.
II.6. AUTRES FACTEURS
RENFORÇANT LA VULNERABILITE DES POPULATIONS DES BAS-FONDS DES QUARTIERS
NGOA-EKELLE ET NSIMEYONG AU PALUDISME
II.6.1. La résistance
des vecteurs aux insecticides
L'usage de divers produits par les populations contre les
moustiques dans leur environnementest presque vain. Dans les quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong, la dégradation de
l'environnement est poussée, avec la promiscuité et
l'insalubrité qui y règnent. L'installation continue des
populations dans les bas-fonds de ces quartiers obstrue les voies
d'évacuation des eaux usées. Tout ceci contribue à
faciliter la propagation des moustiques aux abords des habitats, ce qui rend
les efforts des populations vains face à l'utilisation des insecticides
et des moustiquaires comme moyen de prévention. Les insecticides
généralement utilisés par les populations sont
composés à base des pythrinoides qui n'ont pas d'effet durable
sur les moustiques mais, permet au moins d'anéantir une bonne
quantité. (Figure20).
Source : Enquête de terrain 2011
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