Figure 20: Résistance des
vecteurs du paludisme aux efforts des populations à Ngoa
ékéllé et à Nsimeyong
Une enquête fait dans le bas-fond de notre zone
d'étude montreque 33,%à Ngoa ékéllé contre
40,% à Nsimeyong pensent que les insecticides et des moustiquaires non
imprégnées. Ceci peut être due au fait que les moustiques
continuent des résistances face à un certains nombre de produits
chimiques qui ne sont plus efficaces.
II.6.2. Le recours de la
quasi-totalité de la population à l'automédication
L'automédication est aussi un élément
qui renforce la vulnérabilité des populations au paludisme dans
les quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong. Elle est l'une des causes
essentielles des échecs thérapeutiques en raison des doses
curatives et de la qualité des médicaments non
métrisés (Yakana, 2001). Au Cameroun, le niveau
socio-économique des populations ne leur permet pas d'acheter les
médicaments dans les pharmacies qui sont au dessus de leurs moyens. Les
couches défavorables font généralement recours aux
vendeurs ambulants ou les vendeurs sur trottoirs des médicaments. Ces
derniers n'ayant fait aucune formation ni en pharmacie, ni en médecine.
Même si les prix sont accessibles au près de ces vendeurs
véreux, les malades qui suivent d'habitude le traitement chez ces
derniers ne sont pas toujours satisfaits. Ils souffrent après
automédication de complications diverse allant des intoxications par des
effets secondaires pouvant parfois conduire à la mort. La planche 6 nous
montre quelques antipaludiques homologués par l'OMS.
Planche 6 : Quelques
antipaludiques.
La planche6 ci-dessous nous
présente quelques antipaludiques usuels : le fansidar, la
flavoquine, l'arsumax et le camoquin. Cependant, il faut noter que ces
antipaludiques évoluent avec le temps. Car au fur et à mesure que
le temps passe, le paludisme développement des résistances faces
à certains produits. Ceci explique pourquoi l'échec parfois des
analyses thérapeutiques.
|