II.4.2. Infrastructure et
niveau d'équipement sanitaire
Ceux-ci concernent la qualité du bâti
(matériaux et techniques de construction), les formations et
équipements sanitaires.
Dans le cas d'espèce, nous nous attarderons surtout sur
les équipements et formations sanitaires. Ces derniers sont
représentés par : des GIC de santé, des centres de
santé et des cliniques.
Lors des enquêtes sur le terrain, nous avons
constaté que les formations sanitaires sont insuffisantes et offrent aux
populations des services importants et variés tels que : les
consultations, l'accouchement, les médicaments, l'analyse
médicale, petite chirurgie. Les quartiers Ngoa-Ekéllé et
Nsimeyong sont sous équipés en formations sanitaires au regard
de la densité de la population. Il faut également noter que
celles existantes sont insuffisantes dans l'apport des soins de qualité
aux populations concernées. C'est pourquoi pour avoir dessoins de
qualité, les habitants sont obligés de se rendre dans des
formations sanitairesau-delà de leur lieu de résidence. Ces
formations sanitaires sont plus importantes en terme de qualité et de
coût pour la plupart (Hôpital central, CHU, Hôpital
gynéco obstétrique) et où il faut débourser des
sommes d'argent pas toujours accessibles à tous.
Le niveau d'équipements sanitaires est un facteur
essentiel dans la vulnérabilité sanitaire des populations. Deux
catégories d'équipements ont un effet important.
L'état des eaux usées dans les quartiers
Nsimeyong et Ngoa-ékellé est plus qu'inquiétante. On ne
rencontre nulle part un système d'égouts rattaché aux
stations d'épuration comme c'est le cas dans certains quartiers à
habitat planifié de la ville. Ce qui est plus courant, ce sont des
ouvrages individuels faits de fosses septiques et de latrines pour la
matière fécale et parfois les eaux usées. Dans d'autres
cas, les eaux usées sont déversées dans des terrains
vagues ou dans les cours d'eau (planche 3).
|