Détermination de la taille de l'échantillon
Le choix de notre échantillon a été
guidé par le souci d'intégrer les individus effectivement
affectés par le paludisme. Ainsi, en utilisant la formule adoptée
par Mbanga (2002) nous sommes partis de l'effectif des
populations de chaque quartier(Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong). Sur la
base de ces données et des informations sur les effectifs obtenus sur
leterrain, nous avons retenu 120 individus comme la constante pour les deux
quartiers. Il fautmentionner que compte tenu des absences de certains
enquêtés et des questionnaires que nous n'avons pas pu
récupérer, nous nous sommes fixés une marge d'erreur de
10% sur l'échantillon retenu. Pour déterminer la taille de
l'échantillon, nous avons procédé par trois
étapes :
Etape 1 : Détermination de la
constante.
Soient C, la constante ;
E, la taille de l'échantillon retenu pour
l'étude et P, l'effectif de la population
considérée.
La constante est déterminée par l'expression
suivante :
C= Ex100/ P
Etape 2 : Détermination de la
taille de l'échantillon par site d'enquête (elle s'effectue
à partir d'une règle de trois).
Soient EV, la taille de
l'échantillon retenu pour un site donné et
PV, l'effectif de la population du quartier. La
taille de l'échantillon retenu pour ce site est déterminée
par l'expression suivante :
EV =Cx PV /100
Quartier
|
Population quartier
|
Nombre d'enquête ménage
|
Nsimeyong
|
62279
|
63
|
Ngoa-Ekéllé
|
27714
|
47
|
Total
|
89993
|
110
|
Etape 3 : Elle consiste à appliquer
la formule obtenue à l'étape 2.
Pour effectuer notre travail de recherche, nous avons fait
recours à une double approche, à savoir la démarche
hypothético-déductive et l'approche participative. En effet, la
première se base sur l'observation et l'analyse de certains faits et la
deuxième nous aura permis de répertorier tour à tour les
différentes stratégies déployées par les habitants
du site en fonction de leur appartenance tribale, leur niveau
socio-économique ainsi que leur niveau intellectuel. De même que
la typologie des acteurs qui interviennent ici dans le but de reculer
efficacement le taux d'infection dans la zone.
XIII.1. La collecte des données
Cette phase représente une étape très
importante pour la suite de notre travail. Elle est constituée de la
collecte des données primaires et secondaires ainsi que les
difficultés rencontrées sur le terrain.
Les données primaires
II s'agit des données recueillies pendant les descentes
sur le terrain avec les instruments d'observation comme le questionnaire et le
guide d'entretien. Pour ce qui est de cette phase, nous avons fait recours
à l'observation directe, et indirecte en procédant au recueil des
informations.
L'observation directe
Cette opération technique nous a permis de mieux
appréhender le sujet d'étude. Il s'agit ici d'obtenir certaines
informations lors des descentes sur le terrain, c'est ainsi que nous avons
relevé les différentes méthodes et moyens
déployés par les populations de notre zone d'étude pour
barrer la voie au paludisme.
Les observations indirectes
Cette phase a nécessité deux instruments
d'observation : les entretiens exploratoires et le questionnaire.
Les entretiens avec les personnalités
ressources
Le choix de nos interlocuteurs ne s'est pas fait au hasard.
C'est ainsi que la rencontre avec les responsables des organismes PNLP, des
centres de Santé et chefs de quartiers nous a permis de mieux cerner
l'importance voire l'enjeu des stratégies et moyens de lutte contre le
paludisme.
La population cible
Ce sont les habitants des quartiers Ngoa-Ekéllé
et Nsimeyong de l'arrondissement de Yaoundé III. Les entretiens avec
eux, nous ont permis de récolter les donnéesleur origine, leurs
moyens et méthodes. Ces entretiens peu coûteux mais assez
pénibles car la quasi-totalité des habitants de notre site
d'étude quittent leurs maisons dès le levé du soleil pour
ne revenir que tard dans la soirée.
L'enquête par questionnaire
Celle-ci s'est effectuée d'une part auprès des
cliniques (12) des quartiers Ngoa-Ekélléet Nsimeyong et d'autres
parts dans les ménages que nous avons parcourus. Cela s'est fait pendant
plusieurs jours soit très tôt le matin avant que ceux-ci n'aillent
vaquer à leurs occupations respectives ou tard dans l'après- midi
au retour de leurs services respectifs.
La population de Ngoa-Ekéllé est aujourd'hui
estimée à 27714habitants et celle de Nsimeyong à
62279habitants (RGPH, 2005). Nous avons distribué 120 questionnaires aux
populations habitants les bas-fonds dans les quartiers Nsimeyong et Ngoa
Ekéllé avec lesquelles nous nous sommes entretenues. A la fin de
ces entretiens nous avons récupéré 110 questionnaires avec
respectivement 5 guides d'entretien et 11 questionnaires adressés aux
cliniques et chez le personnel médical (tableau 3).
Tableau 2: Répartition des questionnaires par
quartier
Quartiers
|
Questionnaires distribués
|
Questionnaires récoltés
|
Nombre de guides d'entretien
|
|
Ménage
|
Clinique
|
Ménage
|
Clinique
|
5
|
Ngoa-Ekellé
|
60
|
10
|
47
|
6
|
Nsimeyong
|
70
|
8
|
63
|
3
|
Total
|
120
|
18
|
110
|
11
|
5
|
|