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Vulnérabilité des populations au plaudisme: cas des quartiers ngoa-ekéllé et nsimeyon (yaoundé)

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par Juscar NDJOUNGUEP
Université de Douala - Master II 2012
  

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Détermination de la taille de l'échantillon

Le choix de notre échantillon a été guidé par le souci d'intégrer les individus effectivement affectés par le paludisme. Ainsi, en utilisant la formule adoptée par Mbanga (2002) nous sommes partis de l'effectif des populations de chaque quartier(Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong). Sur la base de ces données et des informations sur les effectifs obtenus sur leterrain, nous avons retenu 120 individus comme la constante pour les deux quartiers. Il fautmentionner que compte tenu des absences de certains enquêtés et des questionnaires que nous n'avons pas pu récupérer, nous nous sommes fixés une marge d'erreur de 10% sur l'échantillon retenu. Pour déterminer la taille de l'échantillon, nous avons procédé par trois étapes :

Etape 1 : Détermination de la constante.

Soient C, la constante ; E, la taille de l'échantillon retenu pour l'étude et P, l'effectif de la population considérée.

La constante est déterminée par l'expression suivante :

C= Ex100/ P

Etape 2 : Détermination de la taille de l'échantillon par site d'enquête (elle s'effectue à partir d'une règle de trois).

Soient EV, la taille de l'échantillon retenu pour un site donné et PV, l'effectif de la population du quartier. La taille de l'échantillon retenu pour ce site est déterminée par l'expression suivante :

EV =Cx PV /100

Quartier

Population quartier

Nombre d'enquête ménage

Nsimeyong

62279

63

Ngoa-Ekéllé

27714

47

Total

89993

110

Etape 3 : Elle consiste à appliquer la formule obtenue à l'étape 2.

Pour effectuer notre travail de recherche, nous avons fait recours à une double approche, à savoir la démarche hypothético-déductive et l'approche participative. En effet, la première se base sur l'observation et l'analyse de certains faits et la deuxième nous aura permis de répertorier tour à tour les différentes stratégies déployées par les habitants du site en fonction de leur appartenance tribale, leur niveau socio-économique ainsi que leur niveau intellectuel. De même que la typologie des acteurs qui interviennent ici dans le but de reculer efficacement le taux d'infection dans la zone.

XIII.1. La collecte des données

Cette phase représente une étape très importante pour la suite de notre travail. Elle est constituée de la collecte des données primaires et secondaires ainsi que les difficultés rencontrées sur le terrain.

Les données primaires

II s'agit des données recueillies pendant les descentes sur le terrain avec les instruments d'observation comme le questionnaire et le guide d'entretien. Pour ce qui est de cette phase, nous avons fait recours à l'observation directe, et indirecte en procédant au recueil des informations.

L'observation directe

Cette opération technique nous a permis de mieux appréhender le sujet d'étude. Il s'agit ici d'obtenir certaines informations lors des descentes sur le terrain, c'est ainsi que nous avons relevé les différentes méthodes et moyens déployés par les populations de notre zone d'étude pour barrer la voie au paludisme.

Les observations indirectes

Cette phase a nécessité deux instruments d'observation : les entretiens exploratoires et le questionnaire.

Les entretiens avec les personnalités ressources

Le choix de nos interlocuteurs ne s'est pas fait au hasard. C'est ainsi que la rencontre avec les responsables des organismes PNLP, des centres de Santé et chefs de quartiers nous a permis de mieux cerner l'importance voire l'enjeu des stratégies et moyens de lutte contre le paludisme.

La population cible

Ce sont les habitants des quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong de l'arrondissement de Yaoundé III. Les entretiens avec eux, nous ont permis de récolter les donnéesleur origine, leurs moyens et méthodes. Ces entretiens peu coûteux mais assez pénibles car la quasi-totalité des habitants de notre site d'étude quittent leurs maisons dès le levé du soleil pour ne revenir que tard dans la soirée.

L'enquête par questionnaire

Celle-ci s'est effectuée d'une part auprès des cliniques (12) des quartiers Ngoa-Ekélléet Nsimeyong et d'autres parts dans les ménages que nous avons parcourus. Cela s'est fait pendant plusieurs jours soit très tôt le matin avant que ceux-ci n'aillent vaquer à leurs occupations respectives ou tard dans l'après- midi au retour de leurs services respectifs.

La population de Ngoa-Ekéllé est aujourd'hui estimée à 27714habitants et celle de Nsimeyong à 62279habitants (RGPH, 2005). Nous avons distribué 120 questionnaires aux populations habitants les bas-fonds dans les quartiers Nsimeyong et Ngoa Ekéllé avec lesquelles nous nous sommes entretenues. A la fin de ces entretiens nous avons récupéré 110 questionnaires avec respectivement 5 guides d'entretien et 11 questionnaires adressés aux cliniques et chez le personnel médical (tableau 3).

Tableau 2: Répartition des questionnaires par quartier

Quartiers

Questionnaires distribués

Questionnaires récoltés

Nombre de guides d'entretien

 

Ménage

Clinique

Ménage

Clinique

5

Ngoa-Ekellé

60

10

47

6

Nsimeyong

70

8

63

3

Total

120

18

110

11

5

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