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Etude du prix spot du Gaz naturel

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par Wissem Bentarzi
Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene - Ingénieur d'état en recherche opérationnelle 2005
  

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6.4 Approche multivariée de la cointégration : l'analyse de Johansen

La méthodologie de Johansen (1991) est fondée sur un modèle véctoriel autorégressif (VAR). Elle permet a la fois d'estimer et de tester les relations d'equilibres des séries non stationnaires.

Considérons un modèle VAR d'ordre p de la forme suivante :

Yt = A0 + A1Yt~1 + :::::::: + ApYt~p + Et (1)

avec:

Yt : vecteur de dimension (k x 1)

A0 : vecteur de dimension (k x 1)

A : matrice de dimension (k x k) qui contient les paramètres du vecteur autorégressif VAR(p).

dans ce modèle, chaque composante I't est exprimée par ces p valeurs retardées. On peut réécrire le modèle (1) en différence premiere sous la forme suivante :

vYt= A0 + p--1P F vYt_ + irYt~1 + Et (2)

=1

avec: F = -(A +1 + .....+ Ap)

~ = -I + A1 + :::: + Ap

Si on a K variables endogènes, toutes ayant une racine unitaire (c'est a dire stationnaires en différences), on peut avoir (K - 1) relations de cointégration linéaires indépendantes.

les différentes étapes de test de Johansen sont :

Première étape

Cette étape consiste à calculer les résidus t et Ut en effectuant les régressions suivantes : vYt = b0+ b~1vYt~1+ b~2vYt~2+ .... :: + b~pvYt~p + t

Yt-1= bO0 + bO1vYt~1+ bO2vYt~2+ .......+ bOpvYt~p + Ut

On a les mêmes variables explicatives, seule la spécification du bloc de la variable à expliquer est modifiée.

bçb et bO sont des matrices d'ordre (n, n), t et Ut sont les matrices des résidus de dimension (k, n) avec k est le nombre de variables, et n le nombre d'observations.

Deuxième étape

Dans cette étape on calcul la matrice permettant le calcul des valeurs propres.

A partir des résidus 'it et Ut, on calcule les quatre matrices des variances-covariances de dimension (k, k) suivantes.

P d ~~ = 1n Xn /t/'t Pd z,z, = 1n Xn UtU' t

i=1 i=1

P d iv = 1n Xn /tU't P d vp = n 1 Xn Ut/' t

i=1 i=1

Troisième étape

On extraie les k valeurs propres de la matrice M, de dimension (k, k), calculée de la manière suivante:

[P1 P

M = ~~ P d [P1

~~ d ~~

Quatrième étape

A partir des valeurs propres de la matrice ir, on calcule la statistique À

Àtrace = -n Xk Ln(1 - Ài)

i=r+1

où r est le rang de la matrice ir, k est le nombre de variables et Ài est la jieme plus grande valeur propre de la matrice ir.

Cette statistique suit une loi de probabilité (similaire à un x2) tabulée à l'aide de simulations par Johansen et Juselius (1990).

Ce test procède comme suit :

r = 0 : la matrice ir est nulle, le modèle (2) est un modèle vectoriel autorégressif sur les variables prises en différence première.

r = k : les variables sont intégrées d'ordre zéro et le modèle VAR est stationnaire. 0 < r < k : il existe une représentation de ir de la forme ir = a'/5) où la matrice /3 de

taille (k, r) dite matrice de cointégration contient r colonnes appelées vecteur de

cointègration.

Cinquième étape

Après avoir déterminer le rang de cointégration au pas 4, ir peut être écrite sous la forme

~ = ~a

avec:

a : est une (k x r) matrice dont les colonnes sont les vecteurs propres calculés à l'étape

précédente et qui représentent les estimateurs, par le maximum de vraisemblance, des

vecteurs cointégrants.

/3: est une (k x r) matrice des facteurs de pondération (ainsi appelés) qui contient des poids associés à chaque vecteur cointégrant.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry