1.3. Le modèle de Solow avec capital humain
Dans les contributions de Mankiw, Romer et Weil [1992] et
l'annexe mathématique de Barro et Sala-i-Martin [1995], l'étude
est faite sur le «modèle de Solow amélioré
5» et ses implications pour le taux de croissance à long
terme ainsi l'hypothèse de convergence.
Soit la fonction de production, qui était
représenté par le modèle néoclassique de Solow,
= où la technologie croit au taux (x)
et la population au taux (n),
le stock se déprécie au taux constant
(ä). Le taux d'épargne, (s), est
aussi.
Si on définie toutes les « unités d'efficience
du travail» 6
On obtient, donc, = / et = / (I -6)
La contrainte budgétaire de l'économie est :
=s -(g+ n + ä) dont g est le taux
de croissance de progrès technique. A d'état
régulier (stationnaire), =0 implique
= ( Et (
Le taux de croissance de la production par tète est
proportionnel à celui du stock de capital par tète,
gy = (1- (I-7)
Ainsi, l'expression de taux de croissance de la production par
tète s'écrie :
4 Jean-Pierre Cling (2006) « Commerce, croissance,
pauvreté et inégalité dans les PED : une revue de
littérature » p.p(5-12)
5 P.Aghion et P.Howtt (1998) « théorie de
la croissance endogène »p .p.(47-49)
6- P.Aghion et P.Howtt (1998) « théorie de la
croissance endogène »p .p. (554 - 556)
/ = (1 - )(g +n+ ( -1) (I-8)
Pour déterminer la vitesse de convergence vers
l'état, en tenant compte de l'augmentation de taux de croissance d'une
économie en considération, on calcule, au début, le log-
linéaire de taux de croissance, puis on applique le développement
limité d'ordre 1, on
obtient alors L'équation suivante ; = (g+n+ ) (log
- ) (I-9)
La vitesse de convergence, avec la quelle le revenu tend vers la
stationnarité, donnée par = (g+n+ ). Le coefficient de
convergence est égale à la modification
(1-10)
proportionnelle du taux de croissance sous le changement du
niveau de revenu, d'où le coefficient = =
L'équation différentielle (I-9)
implique
log =(1- )log + log (I-11)
La convergence apparait conditionnelle puisque elle
dépend de l'état stationnaire de l'économie
considéré, ce n'est que si les paramètre qui
déterminent l'état régulier sont identiques que
l'équation (1-9) implique que les pays pauvres ont une
croissance plus fort que les pays riches .
On définie toutes les unités d'efficiences de
nouveau tel que la production est exprimée en fonction de capital humain
qui s'écrit sous la forme suivante :
= où 0
(I-12)
Avec : l'output réel, : le capital physique, : le stock de
capital humain et :le
travail brut . Ainsi, la fonction de production par tète
est :
(I-13)
= où
Les équations et gouvernant l'accumulation de capital
physique et capital humain
sont respectivement :
(I-14)
= - (g+n+ ) et - (g+n+ )
L'équation (I-14) présente
l'état d'équilibre décrivant la démarche de
l'équation fondamentale de Solow pour le capital physique,
analogiquement pour le capital humain.
Si on divise par k la première équation et par h
la seconde , on déduit alors que les valeurs d'état
régulier du capital humain et physique dont l'apparition de la
croissance à taux constant qui implique la croissance par unité
d'efficience du travail nulle ,et donc la décroissance des rendements
cumulés des deux facteurs h et k ;
Alors, Ln = ln + ln + ln (n+ g+ ) (I-15)
En linéarisant par le log on aura : =
=
,
=
,
(
La modification de notions de facteurs de production, toute en
mettant en lumière le rôle de progrès technique, et
l'interdépendance internationale économique expliquent
l'amélioration de croissance mondiale.
Graphique 1 : Evolution de PIB par
tète7
Au totale et d'une manière simplificatrice, La croissance
mondiale sur très longue période passe par quatre grandes
périodes :
· Pendant la deuxième décennie de
20ème siècle (1914) : PIB / tête mondial est
de1000 $ / tète.
· Durant 2000: cet inducteur passe à 6500 $ /
tète.
7Dr Mme GUETAT Iméne (2005) « la convergence des
revenus des pays M.E.N.A vers sud européenne » p.p.7-14
· Au 20ème siècle, des
périodes de forte croissance interrompues par les guerres et des
d'autres catastrophes.
· Entre 1960 et 1985, le taux de croissance moyen de la
région M.E.N.A s'est situé à 3.7% par an 8Ce
taux est inférieur à celui obtenu par l'Asie (4.3%), mais
supérieur à celui de l'Amérique latine (1.6%).
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