4.2. Les effets d'échelles : modèle de Romer
(1990)
Il y a deux effets dans l'exemple de modèle de Romer :
. L'ouverture économique agrandit les marchés :
En ce sens, elle est à l'origine d'une mise en commun des ressources,
dont captal humain et connaissance font partie qui trouve son illustration dans
le modèle de Romer (1990).
. L'intégration économique est alors une
ressource susceptible d'accroître le niveau de production. Hors, on
expose le modèle de Romer (1990) et ses principales conclusions dans un
cadre d'ouverture économique en explorant les effets peu approfondis et
en faisant appel aux modèle de Grossman et Helpman (1991) afin de
déterminer les limites d'une telle représentation de
l'économie. Ainsi, Le modèle de Romer (1990) présente une
structure similaire à celui de Solow (1956) avec progrès
technologique ; mais ce modèle endogène cette variable tout en
tenant compte du secteur recherchedéveloppement où
l'économie est caractérisée par trois secteurs :
· Secteur des biens intermédiaires : en utilisant
les dessins produits par le secteur de recherche pour produire des biens
intermédiaires donc, c'est la concurrence monopolistique.
· Secteur manufacturier : dans lequel, le bien est produit
à partir du travail, du capital humain et des biens
intermédiaires, alors, on a une concurrence parfaite.
Le Secteur de recherche : où les facteurs de
production sont le capital humain et le stock de connaissance. Romer (1990)
boucle son modèle par la règle de Ramsay (1928) ce qui lui
permet de déduire le taux de croissance de la
consommation
Le taux de croissance est ainsi déterminé par
le stock du capital humain présent dans l'économie, une
augmentation d'échelle entraîne automatiquement une
accélération de la croissance. Romer met l'accent sur
l'intégration économique, en cas d'accumulation capital humain,
dans son modèle de manière littéraire, la croissance
obtenue par deux pays vivant en autarcie et en cas d'intégration, il
parait que le taux de croissance après l'intégration est
supérieur à celui avant intégration. Il suggère que
ce niveau de capital humain qui détermine la dynamique d'un pays. Ce
résultat découle des hypothèses de Romer :
· Le taux de croissance étant dépendant d'une
variable d'échelle
· L'intégration économique,
élargissement des frontières, aura toujours un impact positif sur
le dynamisme d'un pays via l'augmentation du facteur (capital humain,
quantité de croissance disponible
Selon le modèle de Romer (1990), les pays ont non
seulement toujours intérêt à s'ouvrir, mais ce sont les
économies initialement les moins bien dotées en capital humain
qui gagnent en taux de croissance. Les ays concernés par l'ouverture
économique atteignent tous le même sentier de croissance, dont le
niveau est déterminé par la somme des stocks de capital humain
mis en commun quelques soit les conditions initiales.
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