TROISIEME PARTIE : Méthodologie.
3. TROISIEME PARTIE : Méthodologie.
Notre démarche méthodologique s'inspire du
modèle théorique de Jean-Pierre PAGES. Il est question pour nous
de prendre la perception des différents acteurs (responsables
politico-administratifs et jeunes) de la Réserve de Biosphère de
la Pendjari sur la Réserve elle-même et l'éducation
environnementale. Ainsi, pour recueillir des informations fiables pouvant nous
permettre d'atteindre de façon précise nos objectifs et
vérifier notre hypothèse, nous avons choisi une démarche
qui définit successivement le type d'étude, la population
d'enquête, l'échantillon, la technique et les outils de collecte
et de traitement des données.
3.1 Type d'étude.
Cette étude est de type analytique et transversal,
effectuée suivant une approche quantitativo-qualitative. Elle propose
une série d'activités de jeunesse susceptible de contribuer
à la conservation durable des ressources naturelles de la Réserve
de Biosphère de la Pendjari.
3.2 Population d'étude.
La population d'étude comprend une population cible
primaire et une population cible secondaire. La première est
composée des institutions politico-administratives que sont la Mairie,
la Circonscription Scolaire et la Direction du Parc National de la Pendjari
(DPNP). La deuxième comprend les jeunes (scolarisés ou non)
riverains à la Réserve de Biosphère de la Pendjari
réunis ou non au sein des institutions locales de conservation ou de
gestion comme les AVIGREF et l'Association des Guides et Touristiques de
l'Atacora (AGAT). Nous avons choisi cette population parce qu'elle est,
à notre avis, la seule qui comporte les personnes ressources
(responsables administratifs et jeunes riverains) les plus aptes à nous
fournir les informations que nous recherchions sur l'éducation
environnementale des jeunes. Elle constitue en faite l'environnement du
Parc.
Par ailleurs, il serait fastidieux avec le risque de
commettre beaucoup d'erreurs, vu le temps et les moyens dont nous disposions,
de prendre en compte tous les villages riverains de la Réserve de
Biosphère de la Pendjari. C'est pour cette raison que, nous avons
préféré limiter
l'étude à deux villages riverains à
forts flux touristiques, pour lesquels il importe de mener des actions
d'éducation pour la conservation des ressources naturelles qui sont en
fait, les raisons de l'affluence touristique. Il s'agit de Tanongou et de
Batia. De plus, beaucoup de travaux de recherches scientifiques et de projets y
ont été déjà menés.
3.3 L'échantillonnage.
Etant donné que notre étude est basée
sur des enquêtes non statistiques, c'est-à-dire qualitatives, nous
avons préféré réaliser un échantillonnage de
type non probabiliste. Alors, tout en veillant à la
représentativité de nos deux populations cibles (primaire et
secondaire citées plus haut) dans l'échantillon, le choix des
personnes interviewées a été raisonné. Ainsi, comme
l'indique le graphique n° 1, nous avons obtenu un échantillon d'un
effectif total de cinquante-quatre (54) personnes dont les 25,92 %
représentent les institutions politicoadministratives et les 74,07 % les
jeunes.
80,00%
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70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00%
0,00%
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Jeunes
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74,07%
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Pourcentage
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25,92%
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Graphique n° 1 : Composition et taille de
l'échantillonnage.
A la lecture de la figure 3, on constate en fait que le
pourcentage des jeunes interrogés est largement supérieur
à celui des responsables d'institution politico-administrative. Cela
s'explique par le faite que ceux-ci sont les principales cibles de
l'éducation environnementale et, ils ont été
interrogés en focus groupe. En effet, à part les responsables des
instituions politico-administratives qui ont été
interrogés individuellement, les jeunes ont été pris en
focus groupe. Dans la partie technique de collecte des données, nous
reviendrons sur la réalisation des interviews avec plus de
détails.
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