b. Perspectives à venir de la
rémunération
Avec une certaine perspicacité, nous avons fait un
entretien avec les gestionnaires et les employés des institutions
sanitaires des zones de santé de Butembo et Katwa, nous avons
relevé que tous ont soif de la contribution du gouvernement et avec
celle-ci, les rémunérations pourront s'accroître.
Cependant, ce qui nous a beaucoup marqué au niveau des
effectifs du personnel, est le fait qu'il y a beaucoup de nouvelles
unités dans les institutions de santé. Même si
l'institution bénéficiait d'un salaire venant du gouvernement,
toutes les nouvelles unités ne vont pas en bénéficier et
actuellement, même si l'institution réalise des recettes assez
élevées, avec le partage entre les différentes
catégories(faites bien sûr en fonction du niveau d'étude)
la part de chacun est insignifiante compte tenu de la pléthore
d'employés assujettis.
Contrairement à l'idée de RICARDO qui a une
aversion pour la hausse du salaire car dit-il, une hausse de salaire
entraîne une élévation de la natalité dans la
population ouvrière. Ce qui engendre un accroissement de la
main-d'oeuvre et par suite une baisse du salaire(en terme de pouvoir d'achat
satisfaisant) qui est ainsi ramené à son niveau naturel(le
minimum vital) ; nous croyons qu'une augmentation de la
rémunération serait à la base du bien être et
conduirait donc à la baisse plutôt qu'à un accroissement de
la natalité. En effet, plusieurs recherches ont montré que la
natalité est élevée chez les pauvres que chez les riches.
Un seul coup d'oeil sur l'Europe et l'Afrique suffit pour confirmer cela. Le
constat de RICARDO est valable, à notre avis à son époque
historique.
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