2. La participation communautaire
Il s'agit d'un financement de la population, le plus souvent
habitant les en l'entours de l'institution sanitaire. Ce financement
réalisé par la communauté est particulièrement
important dans le programme de la santé communautaire Cette
participation peut se faire sous forme soit d'une cotisation (en argent ou en
nature), soit de travail bénévole. C'est pour les projets qui
suscitent le plus souvent la motivation, la mobilisation de la population (cas
de l'aménagement d'une source d'eau potable ou la construction des
latrines au sein de l'institution de santé,...).
3. Les subventions
Le salaire du personnel immatriculé des institutions de
santé est, toute chose restant égale par ailleurs, à la
charge de l'Etat. C'est le ministère de la santé qui en est le
tuteur. Les autres subsides peuvent être obtenus via le programme d'appui
aux projets dans les secteurs sociaux. Ainsi, est-il reconnu à l'Etat
l'obligation d'allouer les crédits pour le bon fonctionnement des
infrastructures sociales.
Ce financement n'existe pas pour ce moment dans les
institutions sanitaires, a déclaré l'un des gestionnaires des
institutions de santé des zones de santé de Butembo et Katwa.
L'Etat congolais est entrain de mourir sur lui même.
4. Autres ressources
Les ressources auxquelles nous faisons allusion ici sont les
aides octroyées par les organisations non gouvernementales et les autres
bienfaiteurs. Les plus remarquables viennent de l'union européenne, la
section belge de coopération, l'ordre de malte, les différentes
ambassades,... Pour bénéficier de ces aides l'institution
sanitaire doit faire preuve d'une gestion rationnelle et transparente
(nécessite d'un bon manager) et présenter un plan de projet
reprenant le problèmes, les objectifs, les stratégies à
prendre, les activités à entreprendre, les ressources localement
disponibles, la contribution locale et le besoin de financement (travail d'un
bon cadre de conception, entrepreneur schumpeterien, souvent un
économiste de formation).
A part les aides reçues, les institutions sanitaires
ont des activités lucratives d'autofinancement.
Nous pouvons citer :
- les jardins en vivres ;
- la mise en place des ateliers de couture, la
menuiserie ;
- les cantines ;
- les moulins, mise en location des outils de travail (comme
les presses à brique) ;
- service de secrétariat, de photocopie,...
En définitive, nous disons que les institutions
sanitaires ont plusieurs sources de financement. La plus importante est les
recettes réalisées grâce aux services prestés. La
rémunération du personnel dépend non de toutes les
ressources financières mais des recettes réalisées de la
vente des services. Ces recettes sont réparties suivant certains indices
(hiérarchisés suivant le niveau d'étude) fixés
différemment dans les institutions par l'organe de gestion.
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