D. Perspectives d'avenir
En plus de la mise en oeuvre des modifications
apportées par les nouveaux textes régissant la C.N.T.B., d'autres
cadres juridiques et institutionnels cohérents de la restitution des
biens des sinistrés ainsi que ceux de la gestion
foncière se mettent en place petit à petit et
sont une préoccupation de l'autoritépolitique mieux
qu'avant222. On notera à cet effet notamment:
-la poursuite de la construction, en partenariat avec le
PARESI, des villages ruraux intégrés de paix pour l'installation
des rapatriés sans référence ou sans terres et d'autres
catégories vulnérables de la population;
- la poursuite de la mise en oeuvre des mesures prises par
l'administration territoriale d'installer provisoirement les rapatriés
sur les terres (50 m sur 50 m) et dans les paysannats (30 m sur 25 m) d'origine
;
- l'organisation des ateliers de formation et de
sensibilisation de tous les intéressés en matière
foncière et de réhabilitation des sinistrés pour
harmoniser les points de vue et avancer dans la compréhension
mutuelle223.
Dans le second mandat, la C.N.T.B. devrait se concentrer sur
sa mission principale, celle de régler les litiges liés à
la guerre, car les tâches d'assistance technique et matérielle aux
rapatriés ne sont plus considérables suite au ralentissement du
mouvement de retour pour les sinistrés.
221 Ligue ITEKA/HCR, Projet Monitoring du rapatriement,
Rapport annuel 2009 de la région sud, p.16
222 Prise en considération de la question des
sinistrés dans la Lettre de Politique Foncière du
Gouvernement du Burundi; la révision du Code foncier en cours;
l'élaboration de la Stratégie Nationale de la Gestion durable
de terres, l'augmentation des cadres de réflexion et d'action pour
la gestion de ces problèmes; etc.
223 C.N.T.B., La problématique foncière face au
rapatriement massif des réfugiés et à la
réinsertion des déplacés, 2009, pp. 37-38
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