4.2-La participation de la société dans le
processus de changement de l'éducation
Le développement de l'éducation entraîne
des problèmes nouveaux que l'État seul ne peut plus
résoudre. L'éducation est un bien et un droit humain fondamental
et inaliénable ainsi qu'un vecteur de développement. C'est
pourquoi, il est un devoir pour le gouvernement d'assurer l'éducation
pour tous. Mais il semblerait que la charge financière que cela implique
dépasse aujourd'hui la capacité du pouvoir public.
La participation active de la société au
processus de changement de l'éducation, c'est-à-dire l'existence
d'un partenariat dynamique entre l'école de manière
générale et l'ensemble des acteurs impliqués (syndicat des
enseignants, association des parents, association des élèves,
l'église, les ONG.) dans l'enseignement à Dondon est une
condition sine qua non. Avant de prendre les décisions concernant
l'éducation, on doit toujours chercher à consulter les acteurs
susmentionnés. Leurs avis auront beaucoup d'importance surtout s'il
s'agit d'une grande décision.
De ce fait, la société civile dondonnaise dans
son ensemble devra être mobilisée, de manière à ce
qu'elle prenne une part active dans la réalisation de tous les projets
liés à l'éducation. La situation actuelle de
l'enseignement scolaire à Dondon exige des mesures drastiques. Comme par
exemple le respect des règlements.
4.3- De l'inefficacité de l'inspectorat.
tout temps au ralenti. On n'y trouve pas d'équipement
nécessaire pour faire le travail. La superficie même de l'espace
réservé à cet effet en est une preuve. Il contient un
bureau, trois chaises, deux bancs, un buffet. Il est dépourvu de
véhicule.
Les inspecteurs sont au nombre de deux pour les cinquante deux
écoles de la commune. Leur intervention est peu visible. La
manifestation de ce travail se fait sentir uniquement dans la remise des
chèques aux enseignants et dans l'organisation des examens officiels.
Dans cette situation, on assiste à la
dégringolade de l'école dans la commune. Le contrôle de
l'Etat se révéle inefficace. Quelles que soient les
qualifications d'une personne, elle peut se lever un beau matin et fonder une
école. Il n'existe personne pour l'en empêcher.
Il faut que les inspecteurs prennent conscience de leur
mission. Ils devraient en tout temps acheminer des rapports au bureau
départemental qui ensuite les transféreront au Ministére
de l'éducation pour les suites nécessaires. En ce sens,
l'inspection doit se faire en tout temps. Au lieu de visiter les écoles
une fois par année, il serait important de faire une inspection
trimestrielle de façon à ce qu'on dresse des rapports
réguliers. Bien que sans l'apport des écoles privées, le
nombre des enfants analphabètes augmente davantage mais on ne devrait
pas les laisser dans la situation où elles sont.
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