3.5.2. Au plan biophysique
La présence de nombreux parasites internes (vers
intestinaux) et externes (mouche tsé-tsé, tiques...) diminue la
productivité du cheptel. La présence de saisons sèches
longues et marquées diminue là encore la productivité du
cheptel et rende plus difficile dans un contexte traditionnel une production
laitière organisée. La présence d'animaux sauvages dans le
parc de la SEMLIKI s'avère à l'occasion, un véritable
foyer d'infections pour le bétail domestique.
3.5.3. Au plan socio-économique
Au plan socio-économique on doit faire face à :
> la proximité des pays limitrophes (Ouganda,
Rwanda, Soudan), sans barrières naturelles ni contrôles
adéquats de certaines maladies à caractère
épidémique, favorisent la contamination du bétail ;
> la nécessité d'importer la totalité
des produits et médicaments vétérinaires ainsi que le
matériel d'élevage et les difficultés conséquentes
d'approvisionnement dans un pays ou les devises sont rares,
> la forte densité de population dans la zone centre
qui entraîne des
conflits entre agriculteurs et éleveurs pour
l'exploitation de ces terres, > l'inexistante d'une station efficace et
efficiente de recherches
zootechniques appliquées dans l'environnement
immédiat du district, > la faiblesse des institutions publiques et
privées devant fournir aux
éleveurs certains services au développement de leur
élevage.
3.5.4. Pâturages traditionnels
en pâturage et ce dernier fait constituer un
écueil sérieux contre toute amélioration envisagée
en agro pastoralisme en faveur des petits éleveurs qui sont en
disparition.
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