ABSTRACT
With the blow of the wind of Information and Communication
Technology (ICT) on the educational system as a whole, and particularly in
secondary schools in Cameroon, all attempts mixed, as successful as lost, have
led us to question how these technologies are discussed in our country. From
this, we see that ICTs in education are just a fashion fact stripped of all
planning objectives. This has facilitated the purpose of a tool of choice of
ICT strategies for schools' development; with taking into account almost, all
the school situations in the context of underdevelopment. These policies propel
the institution from the state of implementation to that of technological
leadership, passing through a financial and infrastructural autonomy. The great
advance of this approach lies in the accessibility of technological
infrastructures.
Keywords:
ICT, TICE, Educational technologies, Innovation, Strategy, ICT
integration for secondary education, ICT integration Strategy for secondary
school, Strategy elaboration, Strategic planning, Innovation's diffusion,
Strategy selection, ICT integration tool for secondary school.
Introdction Introduction Intrduction Introdction Introduction
Introdtion Inoduction Intr
Introd
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L
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Introduction Introduction Introduction Introduction
Introduction
INTRODUCTION GENERALE
De toutes les grandes inventions du 20e
siècle, l'ordinateur est sans doute celle qui a eu le plus grand impact
sur les économies mondiales. En effet, l'ordinateur s'est imposé
à tous et dans tous les domaines de la vie sociale : production,
commerce, santé etc. A cause de lui, des métiers ont disparu,
d'autres sont nés; d'autres se réforment, les vieux
métiers changent de technologies, et le personnel doit se former aux
nouveaux usages. La plupart des jeunes des grandes villes aujourd'hui
pratiquent des jeux vidéos, regardent la télévision, et se
sont familiarisés avec les ordinateurs et Internet. Ces nouvelles
technologies bouleversent les pratiquent éducatives conventionnelles, et
il n'est ni pensable ni possible de s'y opposer. Les rôles traditionnels
des salles de classe et de l'enseignant sont aujourd'hui concurrencés,
en quelque sorte par des modes pédagogiques plus individuels ou
distribués à distance. L'acte d'apprendre et d'enseigner subit
des modifications dans l'espace et dans le temps.
«Mais ces outils sont diversement intégrés
dans les sociétés et les cultures. D'où la notion de
fracture numérique». Selon la Société Mondiale de
l'Information GENEVE(2003) la fracture numérique est : « La
répartition géographique inégale des Technologies de
l'Information et de la Communication (TIC), conjuguée à
l'impossibilité d'accéder à l'information dans laquelle se
trouve la majeure partie des habitants de la planète - souvent
désignée sous le vocable de « fracture numérique
» - n'est autre que le reflet des fractures sociales existantes, qu'il
s'agisse de la fracture entre le Nord et le Sud, entre les riches et les
pauvres, les hommes et les femmes, les populations urbaines et rurales, ou
encore entre ceux qui ont accès à l'information et ceux qui n'y
ont pas accès. De telles disparités s'observent non seulement
entre cultures différentes, mais aussi au sein d'un même
pays.» 1
C'est pourquoi, le Gouvernement de la République du
Cameroun, conscient du retard accumulé par le pays dans le domaine de
l'utilisation des TIC, a pris diverses mesures pour essayer de combler le
fossé qui existe entre les pays du nord et le notre, dans la
vulgarisation de l'utilisation des ordinateurs. Les quatre Ministères en
charge de l'éducation et de la formation de la jeunesse camerounaise
:
· Le Ministère de l'Éducation de Base
(MINEDUB) ;
· Le Ministère des Enseignements Secondaires
(MINESEC);
· Le Ministère de l'Enseignement Supérieur
(MINESUP) ;
· Le Ministère de l'Emploi et de la Formation
Professionnelle (MINEFOP); ont donc entrepris des études pour
l'intégration des TIC dans l'enseignement, dans les écoles de
leur ressort de compétence.
S'agissant du Ministère des Enseignements Secondaires
(MINESEC) dont il est question dans cette recherche, il s'occupe de deux types
d'enseignement : l'Enseignement
1 DJEUMENI-TCHAMABÉ Marcelline, Les
écoles normales et les établissements scolaires face aux TICE :
Le cas du Cameroun. Septembre 2007
Technique et l'Enseignement Général.
L'enseignement de l'informatique se fait dans l'enseignement technique depuis
les années ?90?, alors qu'il ne se fait formellement dans l'enseignement
général que depuis l'année scolaire 2003/2004. Pendant que
les élèves de l'Enseignement Technique présentent une
épreuve théorique et une épreuve pratique aux
différents examens, ceux de l'Enseignement Général ne
présentent qu'une épreuve facultative théorique au
Baccalauréat. Comme mesures d'accompagnement, le MINESEC a mis en place
une Inspection de Pédagogie chargée de l'Enseignement de
l'Informatique. Placée sous l'autorité d'un Inspecteur de
Pédagogie, l'Inspection était composée, pour
l'année scolaire 2007/2008 de :
·
|
1
|
Inspecteur de Pédagogie ;
|
·
|
3
|
Inspecteurs Pédagogiques Nationaux ;
|
·
|
10
|
Inspecteurs Coordonnateurs Provinciaux ;
|
·
|
37
|
Inspecteurs Pédagogiques Provinciaux.2
|
|
Le Gouvernement du Cameroun a aussi ouvert des
filières Informatiques dans les Écoles Normales
Supérieures. Les premiers enseignants issus de ce projet, avec un niveau
BAC+5, seront opérationnels en 2009/2010.
Tout en louant cette initiative majestueuse de l'État
à qui incombe en premier lieu la responsabilité de
l'éducation et de la formation des camerounais, il est utile de noter
que ce n'est pas à lui d'initier et de développer les
flexibilités nécessaires. Cette responsabilité incombe
à la communauté éducative de base dont l'image, la
notoriété et la compétitivité dépendent de
la contribution à cette exigence d'innovation et de recherche.
L'entreprise éducative doit donc éviter l'autosatisfaction et
parfois anticiper. Mais comme dans le cas de toutes les innovations, cette
aventure exige qu'on lui consacre du temps, des hommes et des moyens. En
d'autres termes, une stratégie doit à la base guider les
différentes activités concernant le projet ; d'où le
thème de notre recherche : «Schemas directeurs
strategiques de developpement des technologies de l'information et de la
communication (TIC) dans l'enseignement secondaire».
Thème ayant guidé la formulation de notre sujet de recherche pour
une contribution à ladite intégration des TIC dans l'enseignement
secondaire au Cameroun : « Essai de conception d'un outil
methodologique d'aide a la planification de l'appropriation des TIC dans une
ecole ».
L'intérêt de ce sujet n'est plus à
démontrer compte tenu d'une part de la globalisation des
économies, et d'autre part, des tentatives d'intégration des TIC
dans nos établissements parfois mitigées, manquées par ci
et, quelque peu réussies par là. Au niveau local, notre travail
facilitera aux décideurs l'élaboration d'une stratégie
adaptée d'intégration des TIC dans leur école.
2 Paul Dieudonné Mbock (Inspecteur
Pédagogique Provincial chargé de l'Enseignement de
l'Informatique, Ministère des Enseignements Secondaires,
Délégation Provinciale de l'Ouest, Bafoussam - Cameroun),
L'informatique pédagogique au Cameroun, Mars 2008.
L'objectif principal poursuivi dans cette étude, est
de produire un outil méthodologique d'aide à la planification de
l'intégration des TIC dans l'enseignement dans les établissements
secondaires, en fonction des réalités environnementales locales.
Pour atteindre cet objectif, la question principale que nous nous posons est de
savoir si les établissements d'enseignement secondaire de notre pays ont
adopté l'intégration des TIC dans l'enseignement après une
décision stratégique ou alors par pur conformisme à une
directive de la tutelle, ou même par simple effet de mode doublé
d'un coup d'opportunité d'acquisition de ces technologies. Pour se plier
à cette préoccupation, nous devrons trouver des réponses
aux questions spécifiques suivantes :
· Trouve-t-on sur le terrain des éléments
traditionnels d'une planification stratégique ?
· Si oui, s'accompagnent-ils d'un plan d'activités
?
· Quels sont les grands axes stratégiques qui s'y
dégagent ?
· Et, en fin, quel(s) outil(s) peut-on en tirer ?
Étant donné que notre cher et beau pays le
Cameroun n'est qu'en phase introductive de l'intégration des TIC dans le
système éducatif, sachant que c'est la première
étape dudit processus, il serait judicieux pour nous, de limiter et de
circonscrire notre travail à l'incursion ou l'implantation physique des
Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). Implantation qui se
trouve être un préalable à l'intégration
pédagogique de ces technologies (Bibeau, 2006). Ce qui prétend
alors que les acteurs de l'école se seraient instruits à
l'alphabétisation des TIC et leurs usages de base en milieu
éducatif. Ils seraient par conséquent prêts à leur
intégration dans la pédagogie, c'est-à-dire à la
spécialisation TIC permettant de faire des TIC pour l'éducation
(TICE) de véritables outils pédagogiques et de créer par
là même de nouvelles compétences pour l'élève
et l'enseignant.
Ainsi pour faire aboutir notre travail, nous allons, (I)
après une revue des grandes stratégies d'intégration des
TIC dans l'enseignement, présenter (II) l'approche méthodologique
adoptée pour le bon déroulement de l'analyse des données
qui, nécessite :
1. Une recension des méthodologies d'intégration
des TIC à l'école dans la littérature ;
2. Une étude des démarches d'intégration
des TIC dans quelques établissements de Yaoundé ;
3. Et, en fin une détermination à l'aide de
l'analyse SWOT, des paramètres de décision à partir d'une
analyse comparée des modèles théoriques et ceux
observés sur le terrain.
Après quoi (III) les données de notre
enquête seront dépouillées, analysées et
synthétisées pour en ressortir une grille décisionnelle de
choix stratégique d'intégration des TIC dans une école.
Nous terminerons notre travail par des recommandations aux responsables des
établissements en vue d'une meilleure intégration des TIC dans
l'enseignement.
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