3.2.1.1. Présentation et analyse statistique
préalable
A la lumière du questionnaire élaboré
à cet effet, les résultats de l'enquête seront
présentés et statistiquement analysés immédiatement
suivant les sept groupes de questions qui déterminent les axes
stratégiques choisis. Dans cet examen nous nous sommes destinés
à ressortir les groupes d'établissements formulant dans une large
mesure, la même démarche, puis jeter tout de même un
léger regard à la tendance de chaque ordre d'enseignement en
statuant sur la tendance générale pour comprendre
l'intégration des TIC dans sa globalité
Ce dernier diagramme de la coordination montre que les
établissements privés laïcs et publics manquent d'une
manière générale de coordination ; tandis que les
écoles privées confessionnelles ont une forte tendance à
la coordination, mobilisation et l'information des acteurs du système
école pour le projet d'intégration des TIC à
l'école.
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Figure 13 : Tendance de coordination par
ordre d'enseignement
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Groupe de questions N°2 : Actions
prioritaires incluses dans le plan
La distribution des actions prioritaires indique trois types
de démarches : un premier groupe d'établissements (Collège
Iplex de Ngousso et Manguier) qui a mis en oeuvre six actions sur les dix ; un
deuxième groupe à prédominance d'actions manquées
(Lycée de
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Figure 14 : Niveau d'engagement d'actions prioritaires
par établissement
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Tsinga, Lycée de Minboman et Collège protestant
Johnston). Le dernier groupe ayant deux sous-groupes dont le premier, ensemble
d'établissements ayant engagé toutes les actions prioritaires
(Collège Adventiste et Collège Jean Tabi), et le deuxième
sous-groupe présentant huit actions sur les dix (Lycée lecler et
Lycée Bilingue de Yaoundé).
Mais la tendance gérale stipule que 67% des actions
prioritaires ont été engagées par les
établissements de Yaoundé. Ces actions concernant beaucoup plus
l'implantation des TIC prouvent la volonté et une forte propension des
établissement à acquérir ces technologies.
Figure 15 : Tendance générale des
actions prioritaire
Dans l'engagement des actions prirotaires, le privé
confessionnel domine largement la scène avec une grande implication
à la réussite de l'intégation des TIC dans les
établissements.
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Figure 16 : Tendance d'actions prioritaires par ordre
d'enseignement
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En conclusion sur la planification de l'intégration
des TIC dans l'enseignement, il se dégage trois démarches : la
prmière est sans planification aucune (Les Collèges Iplex,
Collège Johnston, Lycée de Minboman, Lycée de Tsinga), le
deuxième avec une planification délocalisée (Lycée
Bilingue de Yaoundé et Lycée Leclerc) et le troisième une
planification exemplaire (Collège Jean Tabi et Collège
Adventiste).
Groupe de questions N°3 :
Infrastructures et technologies
L' autonomie infrastructurelle et
technologique témoigne généralement du
pouvoir financier d'une structure. Le diagramme de
répartition dénote deux groupes d'établissements dont un
à prédominance déficitaire (Lycée de Minboman,
Lycée de Tsinga, Collège Johnston) et le second (Les
Collèges Iplex, Collège Adventiste, Collège Jean Tabi,
Lycée Leclerc, Lycée Bilingue) présentant pluôt un
nombre élevé d'infrastructures sur les six retenues.
Figure 17 : Degré d'autonomie
infrastructurelle
Nous pouvons noter ici que l'autonomie financière ne
garantit pas totalement l'intégration des TIC dans les normes
stratégiques. Car voilà un exemple devant nous des
collèges Iplex qui présentent un certain degré d'autonomie
financière( et/ou infrastructurelle), mais dont l'intégration des
TIC reste boiteuse. Ce qui confirme encore la nécessité
d'élaboration d'une stratégie sur un projet aussi bien
conçu.
Figure 18 : Tendance a l'autonomie infrastructurelle
par etablissement
La tendance générale des infrastructures
souligne que 61% des infrastructures sont présentes dans les
établissements enquêtés. Ce qui est au dessus de la
moyenne. Mais cela ne signifie pas que le reste des infrastructures soient
négligeables ; car chacune d'elle devant jouer un rôle que
d'autres ne peuvent assurer.
La tendance générale de cette autonomie, comme
le montre le diagramme ci-contre, présente les établissements
publics à un niveau infrastructurel et technologique plus bas que celui
des établissements privés.
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Figure 19 : Tendance a l'autonomie infrastructurelle par
ordre d'enseignement
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Groupe de questions N°4 :
Matériel et équipements
La répartition du matériel acquis et non acquis
par les établissements les subdivise en deux groupes. Le premier est
constitué des établissements présentant un manque criard
d'équipements (Les Collèges Iplex, Collège Johnston,
Lycée de Minboman, Lycée de Tsinga) et le deuxième au
niveau très élevé d'équipements (Lycée
Leclerc, Lycée Bilingue, Collège Adventiste, Collège Jean
Tabi).
Figure 20 : Acquisition du materiel par
établissement
Figure 21 : Part de materiels acquis
Figure 22 : Répartition du nombre de materiel et
equipements par établissement
La part du matériel et équipement dans les
établissements montre que ceux-ci ont acquis 55% du matériel et
des équipements retenus. Étant donné que près de la
moitié du matériel est encore à acquérir, ce qui
signifie que les problèmes liés à cet ordre de besoin se
feront ressentir. Mais en nombre d'équipement le collège Jean
Tabi d'Etoudi se trouve en tête selon la répartition du nombre
d'équipements du diagramme ci-contre.
Quant à la répartition des équipements,
pas en nombre mais en présence dans les établissements,
concernant leur ordre, les écoles privés confessionnelles
dominent sur les écoles publiques et privées laïques.
Sous-groupe N°4.1 : Ordinateurs de
la sale des machines et du CRM (laboratoires pédagogiques)
Concernant les salles d'informatiques, nous constatons trois
grands groupes : un premier dont les salles d'informatiques contiennent une
quinzaine d'ordinateurs, un deuxième dont le nombre d'ordinateurs est
supérieur à 35 et un dernier qui n'a aucune salle d'informatique
pour les enseignements de l'informatique en tant que matière.
Figure 23 : Nombre d'ordinateurs par etablissement dans
la salle informatique ou CRM
Dans le cas des CRM ou laboratoires pédagogiques seul
les deux lycées Bilingue et Leclerc sont bien fornis, à
côté desquels se trouve le Collège Jean Tabi qui
possède un nombre d'ordinateurs même restreint,
dédiés à des laboratoires pédagogiques.
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Figure 24 : Equipements et materiel par ordre
d'enseignement
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En revanche la tendance générale montre que la
majorité des établissements (78%) possèdent une salle
informatique et 33% seulement, un centre multimédia. Ce qui
témoigne que l'intégration des TIC dans notre pays est encore en
phase d'implantation : se livrer à l'acquisition du matériel et
équipements.
Figure 25 : Etablissements ayant un CRM/Lab Figure 26 :
Etablissements ayant une salle informatique
Sous-groupe N°4.2 : Logiciels
pédagogiques
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Figure 27 : Logiciels pédagogiques par
école
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L'acquisition des logiciels pédagogiques, selon la
répartition par établissement, présente seulement 4
établissements sur neuf qui se sont lancés dans leur acquisition
(Lycée Bilingue, Lycée Général Leclerc,
Collège Jean Tabi et Collège Adventiste). Ce qui signifie qu'ils
sont les seuls ayant expérimenté l'enseignement avec les TIC.
Mais la tendance générale présente une
majorité d'établissements (56%) qui ne sont encore qu'à la
phase d'implantation des TIC.
Figure 28 : Etablissements ayant de logiciels
pedagogiques
Groupe de question N°5 :
Ressources humaines et leadership Sous-groupe N°5.1
: Expertise TIC
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Figure 29 : Répartition générale
de l'expertise TIC
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L'expertise en TIC montre une forte prédominance de la
formation spéciale. Ce qui signifie que l'informatique est comparable
à de l'opium dans notre milieu. Car tous les profils s'y sont vite
lancés pour un monitorat ou alors pour l'enseignement de la discipline.
Sa tendance générale présente donc jusqu'à 44% du
personnel enseignant d'informatique des établissements. Le reste de la
population des enseignants et moniteurs multimédias étant des
BTS/DUT/Web Master (Bac+2) ; soit alors 22%. La qualité de l'expertise
(Bac+5) de certains enseignants et moniteurs multimédias se fait
ressentir à 16% ; ce qui reste très insuffisant. Le parcours
générale de cette expertise présente le besoin de
formation aux TIC et à la conception, la planification
stratégique des projets d'intégration des TIC dans
l'enseignement.
Figure 30 : Expertise TIC/TICE par
établissement
Groupe de question N°6 :
Problèmes rencontrés lors de la mise en oeuvre du plan
Dans le tableau récapitulant les problèmes par
établissement, nous avons regroupé les écoles
présentant les mêmes problèmes pour que celles-ci soient
aussi analysées conjointement.
Tableau 17 : Problémes rencontrés par
etablissement
Etablissement
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Problémes rencontrés
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Lycée Bilingue de Yaoundé et Lycée
Général Leclerc
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Difficile adhésion des acteurs
Pas de salle à allouer aux équipements
Récupération négative de certains acteurs sur le projet
TIC
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Difficile renouvellement des machines Certains utilisateurs
gâtent facilement les ordinateurs
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Collège IPLEX Education de Manguier et de Ngousso
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Difficile adhésion des acteurs
Récupération négative de certains acteurs
sur le projet TIC
On ne maîtrisait plus rien par moment
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Difficile renouvellement des machines Les ordinateurs
s'amortissent
rapidement
Incompatibilité de certains équipements
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Collège Adventiste de
Nlonkak
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Difficile adhésion des acteurs
Pas de salle à allouer aux équipements Certaines
actions ont eu un retard
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Récupération négative de certains acteurs
sur le projet TIC
Certains utilisateurs gâtent facilement les
ordinateurs
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Collège Jean Tabi d'Etoudi
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· Pas de salle à allouer aux équipements
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Incompatibilité de certains équipements
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Lycée de Tsinga et Lycée de Minboman
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· Pas de salle à allouer aux équipements
· Difficile renouvellement des machines
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Les ordinateurs s'amortissent rapidement
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Collège Protestant Johnston
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· Récupération négative de certains
acteurs sur le projet TIC
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Difficile adhésion des acteurs
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Figure 34 : Répartition des problémes
rencontrés
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La répartition des problèmes par
établissement fait ressortir trois groupes :
· Le premier groupe, constitué du Collège
protestant Johnston, Lycée de Minboman, Lycée de Tsinga et du
Collège Jean Tabi, n'a rencontré presque pas de problèmes
lors de la planification stratégique et la mise en oeuvre du projet
d'intégration des TIC dans leur école. Conformément au
tableau d'analyse des problèmes des établissements, et prenant en
compte les analyses prcédantes, il ressort que seul le Collège
Jean Tabi n'a rencontré de problèmes parce qu'avoir bien
coordonné et planifié. Par contre le reste
d'établissements, soit, a ammorcé le projet et ce dernier s'est
arrêté, soit alors n'a même jamais formulé de
projet.
· Le deuxième groupe comporte les
établissements Collège Adventiste, Lycée Leclerc et
Lycée Bilingue. Conformément aux analyses
précédentes, ces établissement expérimentent chacun
de manière différente l'intégration des TIC dans
l'enseignement.
· Le dernier groupe, le troisième
constitué des Collèges Iplex, présente un nombre
élevé de problèmes. L'analyse précédente
nous a montré que ces écoles sont éssouflés par
les problèmes. Voici une déclaration qui nous le
confirme ; venant de notre informateur, membre de la direction de l'un des
établissements :
« la gestion scolaire a preésenté trop de
problèmes, par exemple sur
le calcul des notes. On a du arrêté
»
Les problèmes les plus recurrents sont :
· La difficile adhésion des acteurs du
système école, signifiant que l'intégration des TIC, en
tant qu'innovation est très complexe ;
· Pas de salle à allouer pour les
équipements des salles informatiques ou multimédias : les
établissements voulant intégrer les TIC dans leur système
doivent d'abord régler le problèmes des infrastructures
logistiques ;
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Figure 35 : Problemes recurrents dans les
etablissements
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· Récupération négative de certains
acteurs : les TIC bousculent les valeurs et pratiques du milieu scolaire. Ce
qui crée alors des résistances ;
· Difficile renouvellement des ordinateurs : dans ce
cas, soit un budget de fonctionnement des TIC n'a été mis au
point, soit alors les lourdeurs administratives font blocage ;
· Les ordinateurs s'ammortissent rapidement : soit le
matériel acquis est de seconde main, soit alors les utilisateurs ne sont
pas suffisament formés ; les détails par rapport à ces
problèmes sont listés dans le grille d'analyse des
difficultés en annexe.
Groupe de question N°7 : Les moyens
d'acquisition du matériel et équipement
La répartition des financements du projet ressort 46%
de financement par fonds propres et 36% par parrainage ou mécénat
(don) et seulement 18% par prestataires de services. Ceci prouve que la
sécurité matérielle se repose sur le contrôle total
sur ledit matériel. Ce qui contribue à la réussite dans le
projet.
Figure 36 : Repartition de financement des equipements,
infrastructures et materiels
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