2- Echantillonnage et outils de présentation des
données
2.1 Echantillonnage
L'échantillon représentatif de la population
mère identifiée est composé d'un ensemble de 122
enquêtés, dont 22 agents de la SGBBE, comme résumé
dans le tableau ci-dessous.
TABLEAU N°3 : Structure de
l'échantillon
Individus
|
Effectif
|
Pourcentage %
|
Clients SGBBE
|
100
|
82%
|
Agents personnel SGBBE
|
22
|
18%
|
TOTAL
|
122
|
100%
|
Source : nos travaux
2.2 Spécification des données à
mobiliser
Les données à mobiliser à travers
l'enquête concernent :
- les causes de l'existence des opérations
contestées,
- les raisons motivant la vérification des informations
nécessaires sur les chèques,
- les avis du personnel de la banque sur le procédé
de vérification des signatures, et
- les avis des clients sur les conditions réservées
à eux dans les commerces par rapport à
l'utilisation des cartes
2.3 Conception du questionnaire et du guide d'entretien
La conception du questionnaire a été
réalisée en tenant compte des problèmes spécifiques
portés par la problématique en résolution. Par souci de
faciliter la compréhension du questionnaire, des questions
fermées ont été formulées et serviront de
manière directe à vérifier nos hypothèses (cf.
guide d'entretien en annexe 5).
2.4 Technique de dépouillement des
données
Le dépouillement des données des enquêtes
sera réalisé manuellement, tandis que le traitement des
données quantitatives se fera au moyen du tableau Excel.
2.5 Outils de présentation des données
Les résultats des enquêtes seront
présentés à partir des méthodes de tris à
plat et tris croisés en ce qui concerne les questions fermées et
les questions à choix multiple, afin de vérifier les
hypothèses. Les données quantitatives recueillies seront
restituées au moyen des tableaux d'après notre
appréciation des réponses obtenues suite aux entretiens.
B- APPROCHES THEORIQUES
1- Choix théorique lié à l'utilisation
des moyens de paiement mis à disposition des clients
1.1 Présentation de la théorie retenue
et récapitulatif des repères liés à la
thématique portée par la préoccupation en
résolution
1.1.1 Présentation de la théorie retenue
Le chéquier délivré par la banque au
client et sur sa demande est composé d'un ensemble de chèques
dont le nombre pourrait aller de vingt cinq (25) feuillets à cinquante
(50) feuillets numérotés. Etant donné l'utilité de
cet instrument de paiement, les clients préfèrent l'avoir sur eux
à dans leur déplacement. Cependant ils n'hésitent pas
certains, à le mettre dans le sac à main ou à
l'intérieur du véhicule pour d'autres. Lorsqu'on finit sa
journée de travail et que l'on rentre chez soi il est souvent
pénible pour soi d'effectuer certaines navettes. Par exemple aller
chercher son sac pour en prendre un document ou aller vers son véhicule
pour y chercher quelque chose dont on aurait besoin. On a souvent plaisir
à solliciter l'aide de la domestique, du garçon de maison,
parfois de sa propre progéniture.
De même quand il s'agit de mettre au propre le
véhicule intérieur comme extérieur, c'est rare de la faire
soi même. Autrement on recourt souvent à un personnel pour
effectuer les tâches décrites. Mais que se passe-t-il quand on a
ses moyens de paiement soit dans ce sac qu'on demande de transporter, soit dans
le véhicule dont on veut la propreté ? Toute chose étant
égale
par ailleurs, l'opportunité est très belle pour
ce dernier mal intentionné commis à ces tâches. Il peut
soigneusement soutirer quelque feuillet de chèque du carnet
laissé dans le sac ou à l'intérieur du véhicule ;
puisqu'il en connait la valeur. Un autre élément, la signature de
son patron étant connu, l'heure serait à l'exercice de
l'imitation. Et quand il parvient à le réussir et que
présenté à la banque le contrôle du caissier ne
révèle aucune anomalie, le paiement est effectif à moins
d'une insuffisance de provision.
On déduit cependant que lorsqu'un client ne prend pas
soin ou n'assume pas convenablement la garde de ses moyens de paiement, il
s'expose d'abord à des risques de vol et par conséquent
d'opérations frauduleusement faites sur son compte. Ainsi il accuse la
banque en rejetant sur elle les conséquences de sa négligence ou
de son ignorance des bonnes pratiques en matière de moyen de paiement.
Une résolution à l'amiable vaut mieux qu'un bon procès le
dit on, met il est souvent constaté l'arbitrage judiciaire dans la
résolution de ces cas. Parce que le client soupçonnerait la
banque de détournement de ses fonds. Or la banque dispose souvent des
preuves nécessaires à la justification de ce paiement. Alors il
convient de retenir ici une approche basée sur la sensibilisation
effrénée des clients sur les bonnes pratiques en matière
d'utilisation des moyens de paiement dont ils disposent.
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