SECTION 3 :
APPRECIATION DE LA POLITIQUE DE CLASSIFICATION DES EMPLOIS ET DE LA
REMUNERATION A LA SNEL
1. CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
Comme dans toute organisation, concevoir et aménager
une administration est une tâche certes ardue. La SNEL étant une
entreprise publique dotée d'une administration issue et
héritée de la fusion de plusieurs sociétés ayant
chacune une organisation et surtout une structuration propre, il fallait donner
à cet ensemble hétéroclite la forme d'une entreprise
homogène moderne. Certes,au delà de la complexité et de
l'immensité de la tâche, la SNEL a su mettre en place une
structure moderne et homogène à l'instar des autres entreprises
et ce, à travers différentes réformes qu'elle n' a
cessé d'entreprendre. Ces reformes ont visé l'harmonisation de
différentes cultures héritées des anciennes
sociétés, la nationalisation des cadres à tous les
niveaux,la mise en place des systèmes de gestion,la structuration de
l'entreprise selon les grandes fonctions ( opérationnelles,
stratégiques et d'appui) .
En 39 ans d'existence, la SNEL présente aujourd'hui la
physionomie d'une structure moderne où se combine assez parfaitement les
différents emplois. Ainsi, la SNEL créa sa propre culture en lieu
et place de celles héritées de ses prédécesseurs.
De ce fait, il incombait à la SNEL de s'assumer en matérialisant
ses structures fonctionnelles et ses activités sur le terrain.
En effet, un effort a été consenti pour
classifier et hiérarchiser cette structure. Ainsi, la politique de
classification des emplois et de la rémunération avait pour but
de :
· Hiérarchiser les postes en fonction de leurs
contenus et exigences ;
· Etablir l'équité dans la
répartition des rémunérations ;
· Améliorer les conditions de recrutement, de
formation et de carrière ;
Ainsi, à travers cette démarche la SNEL parvient
à :
- Maîtriser ses effectifs ;
- connaître ou utiliser aux mieux les
compétences de ses agents ;
- Définir et évaluer les différents
postes ceci en vue de permettre le paiement des rémunérations en
fonction des charges assumés par les agents.
Néanmoins, nous savons que toutes les administrations
de par le monde ne sont pas parfaites et éprouvent un certain nombre de
malaises et cela, pour diverses raisons qui peuvent être soit internes
soit externe. La SNEL n'échappe pas à cette règle
générale. Elle est accusée, à tort ou à
raison de tous les maux.
Parmi ces maux, nous citons :
Ø La SNEL a une structure lourde rigide ;
Ø L'inadéquation de la structure avec le niveau
de l'activité ;
Ø Cumul des compétences ;
Ø Multiplication des échelons ;
Ø Pouvoir des décisions trop
centralisées.
Ainsi, d'autres réformes doivent être aussi
envisagées. Cette démarche doit consister à :
- Etablir l'adéquation de la structure avec le niveau
de l'activité notamment :
· La réduction des postes au sein des
entités en baisse d'activité ;
· La réduction des postes de direction à
l'administration centrale ;
· La réduction de la gestion par ;
- Déléguer les pouvoirs des décisions en
faveur des entités opérationnelles ;
- Regrouper certaines fonctions techniques ;
- définir sans ambiguïté des liaisons
hiérarchiques et fonctionnelles ;
- Supprimer tout empiètement dans la structure à
mettre en place ;
- Réduire l'écart des salaires entre les cadres
et les manoeuvres ce qui crée un mécontentement.
Enfin, il faut dire que les responsables de la SNEL doivent
faire très attention à la planification. Il faut planifier les
besoins en personnel.
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