Conclusion de la
deuxième partie
Sur le plan opérationnel, malgré toutes les
critiques avancées contre les mécanismes classiques d'extradition
et d'entraide répressive internationale, la coopération
judiciaire pénale est encore régie par ces vieux instruments. Le
législateur CEMAC a toutefois consenti d'importants efforts en vue de
l'amélioration de ces instruments ; contribuant par là
même à rendre beaucoup plus efficace la coopération
judiciaire pénale dans la sous-région. Mais, même si
l'urgence d'une pareille initiative n'est pas signalée, il
apparaît nécessaire d'aller un peu plus loin dans la
coopération en instituant une véritable institution communautaire
chargée de la coordination des poursuites au niveau communautaire, et
pourquoi pas un véritable parquet communautaire.
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