1.3.5.2 Effets
périphériques
La nicotine a également une action
ganglioplégique qui se manifeste par une action au niveau des
systèmes sympathique et parasympathique avec stimulation initiale des
récepteurs, suivie d'une inhibition (42). Les effets excito-
ganglionnaires sont responsables des manifestations d'intolérance
à la première cigarette (sueur, vomissements, brachycardie) et
diminuent rapidement par la consommation quotidienne du tabac. Par contre, les
effets exercés par la nicotine sur la glande
médullosurrénale persistent et se traduisent par diverses
modifications:
Ø une augmentation du taux des acides gras libres;
Ø une augmentation de l'agrégation plaquettaire
par augmentation de l'adhésion, c'est un facteur de risque de thrombose
artérielle.
A faible dose, la nicotine provoque une stimulation
transitoire de tous les ganglions et engendre la libération des
catécholamines ; à l'opposé, une quantité plus
importante inverse l'action pharmacologique de la nicotine et elle peut
être la cause d'une dépression.
Fumer peut également entraîner :
Ø Une baisse du HDL-cholestérol;
Ø Une augmentation de la peroxydation des LDL
dont le rôle athérogène est considéré
comme primordial ;
Ø Et une baisse des oestrogènes conduisant
à une ménopause précoce et à une ostéoporose
post-ménopausique plus intense (42).
|