2.3.2 Discontinuités de contact - ondes de choc
Nous allons à travers les théorèmes 2.2
et 2.3, étudier la possibilité de résolution du
problème de Riemann en joignant 2 états donnés
u - et u+ par d'autres sortes d'ondes de choc.
Discontinuité de contact :
On suppose que le couple (ëk
(u) , dk(u)) est linéairement
dégénéré et u + E Sk
(u-), d'après cette supposition, nous pouvons
définir la solution de notre système de lois de
conservation comme étant :
{ u - si x < at
u (t, x) = u+ si x > at
pour a = a(u-,
u+) = ëk (u-) = ëk
(u+).
On peut faire le constat suivant; dès
queëk (u-) = ëk
(u+) = a, les projectés de la
caractéristique ont la même valeur de part et d'autre
de la droite de discontinuité.
Définition 2.5. Le trait x = at est
appelé une k-discontinuité de contact.
Remarque 2.1. Physiquement, on
interprète la situation précédente comme suit;
les particules d'un fluide ne peuvent traverser une discontinuité.
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Ondes de choc
On suppose à présent que le couple
(Ak (u) , dk (u)) est vraiment
non-linéaire et que les états u+
et u- sont connectés par un
ke--choc i.e u+ E Sk
(u-). Si nous considérons la solution faible
:
{u- si x < at
(2.23) u (t, x) =
u+ si x > at ,
pour a = a (u-,
u+). On voit qu'on a deux éventualités
à savoir :
Ak (u-) > Ak
(u+)
où
Ak (u-) < Ak
(u+) .
Au vu de l'assertion(iii) du théorème 2.2,
nous avons alors :
(i) Ak (u) > a (u-,
u+) > Ak (u+)
où
Ak (u) < a (u,
u+) < Ak (u+) ,
à condition que u- reste très
proche de u+.
Remarque 2.2. dans le cas (i), les chocs sont dits
physiquement acceptables ou des "bons chocs" et
non physiques ou" mauvais chocs" dans (ii).
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Définition 2.6. On suppose le couple (Ak
(u) , dk (u)) vraiment non-linéaire en
u-. On dit que le couple
(u-, u+) est admissible au sens de Lax si :
u+ ? Sk(u-) et
Ak (u+) < a (u-,
u+) < Ak (u) .
Remarque 2.3. Si (u , u+)
admissible au sens de Lax, la solution u définie par (2.23) est
appelée une k-onde de choc.
Par analogie avec notre décomposition de
Rk (u0) en R#177;
k(u0), introduisons ceci :
Définition 2.7. Si le couple (ëk
(u) , dk (u)) est vraiment non-linéaire,
on a :
S+ k
(u0)={uESk(u0)/ëk(u0)<á(u,u0)<ëk(u)}
S k
(u0)={uESk(u0)/ëk(u)<á(u,u0)<ëk(u0)}
Alors Sk (u0) = S k (u0)
U {u0} U S+ k (u0)
On note alors que le couple (u
,u+) est admissible au sens de Lax si et seulement si
u+ E S k (u ).
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