PARTIE 3 : MISE EN PLACE ET CONDUITE DE LA
DEMARCHE MARKETING
Le manque d'intérêt peut également
provenir du stress provoqué par l'étendue de la mission, et
l'incapacité à tout gérer. Il est vrai, que l'attention
accordée par les dirigeants à l'identification des sources de
stress et à leur élimination est relativement faible par rapport
à leurs préoccupations financières ou managériales.
Mais pourtant, si le problème prend de l'ampleur, elle entraînera
nécessairement des coûts cachés. Une prévention, en
ce sens peut-être faite par l'expert-comptable.
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PARTIE 3 : MISE EN PLACE ET CONDUITE DE LA
En conclusion
« Action - Réaction » : le cabinet
doit sauter le pas pour tenter de mieux satisfaire sa clientèle ou
encore de prospecter. Après une analyse détaillée de ses
compétences internes et de ses capacités financières,
l'expert-comptable entouré d'une équipe motivée et d'un
projet fédérateur propose des actions permettant le
développant de son image commerciale. A travers cette démarche,
l'expert-comptable promeut son image et cherche à se positionner sur le
marché pour déstabiliser ses concurrents. N'ayant pas que pour
objectif la rentabilité des actions menées, le cabinet
désire satisfaire sa clientèle en étant acteur de la
gestion et organisation de son entreprise. Toutefois des facteurs comme le
stress des collaborateurs ou encore leur personnalité peuvent provoquer
une cassure dans la démarche, et au risque de nous répéter
une démarche non suivie par l'équipe est vouée à
l'échec.
DEMARCHE MARKETING
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CONCLUSION
Il n'est pas évident pour l'expert-comptable de faire
face à l'environnement externe, malheureusement tous les changements s'y
référents ne dépendent pas de lui. Alors voyons les choses
positivement et adaptons-nous. A l'évidence, le dirigeant du cabinet
doit consacrer du temps à la prospective afin d'anticiper les
évolutions majeures du marché et de la profession,
d'évaluer leur cohérence avec le positionnement actuel du
cabinet, décider des éventuelles modifications, et
préciser le cap à tenir.
Le cabinet doit revoir ses perceptions. Le marketing se heurte
généralement à une forte résistance au sein des
cabinets du fait d'incompréhensions et d'idées
préconçues. Or, il est important, pour le développement du
cabinet, de combattre ces « a priori » et fausses croyances,
notamment au regard de la déontologie de la profession.
Une démarche marketing au sein d'un cabinet n'a pas
besoin d'être compliquée ou coûteuse ni requérir des
compétentes extraordinaires : du bon sens, de la volonté, du
dynamisme, de la persévérance sont des ingrédients
largement disponibles et souvent nécessaires à l'obtention de
résultats remarquables.
Et pour cela, la profession doit s'intégrer dans le
monde des affaires comme étant elle aussi une entreprise commerciale.
« Rome ne s'est pas bâti en un jour
», le courage et l'audace sont deux critères essentiels dans
l'avenir de la démarche. Une réputation et une
notoriété se bâtissent sur des actes concrets, garantissant
une qualité des prestations. La vente des missions ne sera pas
bénéfique, mais celles de les assurer avec brio oui. Ceci est
possible dès lors que le cabinet solutionne l'équation suivante :
« service rendu = service perçu ».
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