Section IV. L'ONU et l'assistance humanitaire de
personnes civiles victimes de conflits armés en Rd Congo
Dans sa mission de l'opération de sécurisation
des personnes civiles en Rd Congo, les nations unies portent aussi son
assistance humanitaire aux personnes civiles en RD Congo, pour ce faire, les
nations unies avaient mis en place son Bureau de la coordination des affaires
humanitaires appelé OCHA ; Installé en République
démocratique du Congo depuis 1998. Ce Bureau de la coordination des
affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a pour mandat de s'assurer que
les personnes dans le besoin bénéficient de l'assistance
nécessaire pour leur survie.191
Pour cela et en appui au Gouvernement, OCHA travaille avec les
agences humanitaires des Nations Unies, les ONG nationales et internationales
et les bailleurs de fonds pour orienter et assurer la clarté de la
politique humanitaire. A cet effet, OCHA partage avec ces partenaires les
différentes analyses et tendances afin d'aboutir à une
réponse humanitaire coordonnée fondée sur les principes
humanitaires, les droits de l'homme et le Droit international humanitaire,
l'assistance humanitaire des personnes civiles en cas de violence
conflictuels.192
Le travail d'OCHA est basé sur la collecte, l'analyse
et le partage avec la communauté humanitaire des informations permettant
la mise en place d'une réponse
190 Ibidem
191 Nations Unies, résolution 46/182 portant
création du bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA)
en RDC, Conseil de Sécurité, New-York décembre 1991
192 UMJINJ, R, OCHA en RDC, travail d'aide humanitaire, Kinshasa
1998, p 82
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humanitaire conséquente. Ces informations comprennent
les lieux où se trouvent les victimes des crises (conflits, catastrophes
naturelles ou autres), leurs besoins urgents et les acteurs les mieux
placés pour leur venir en aide afin de sauver des vies. Elles permettent
ainsi une prise de décisions et une planification rapides afin d'assurer
une assistance humanitaire dans des contextes d'urgence complexe ou de
désastre naturel.193
OCHA soutient le Coordonnateur de l'action humanitaire en RDC
pour faciliter et assurer une réponse efficace et coordonnée des
acteurs humanitaires (Agences des Nations Unies, ONG internationales et
locales) à toutes les phases de désastre naturel ou de crise
provoquée par l'homme dans les zones ayant les plus grands besoins
humanitaires.
Il revient à OCHA de développer des
stratégies appropriées pour mobiliser les ressources
nécessaires afin d'atteindre les résultats attendus.
Conjointement avec le Programme des Nations Unies pour le développement
(PNUD), OCHA gère le Fonds commun humanitaire (FCH), un mécanisme
de financement humanitaire créé en marge de la Réforme
humanitaire des Nations Unies et lancé en 2006 en République
démocratique du Congo à l'initiative des donateurs. Il fournit un
financement souple et prévisible aux besoins humanitaires les plus
critiques, sous la direction du Coordonnateur humanitaire.194
Dans le cadre de son mandat, OCHA195 parle au nom
des sans-voix, de toutes les personnes qui sont rendues vulnérables
entre autres par les conflits armés ou les catastrophes naturelles. Il
exprime son avis publiquement quand la situation l'exige ou négocie avec
les parties au conflit et/ou les autorités sur des questions telles que
l'accès, la protection des civils et du personnel humanitaire afin que
l'aide soit acheminée là où elle est
nécessaire.196
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA)
fait partie du Secrétariat général des Nations Unies et
répond au Secrétaire général adjoint chargé
des questions humanitaires et Coordonnateur de secours
d'urgence.197
193 UMJINJ, R, OCHA en RDC, travail d'aide humanitaire, Kinshasa
1998, p 82
194 Nations Unies, résolution 46/182 portant
création du bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA)
en RDC, Conseil de Sécurité, New-York décembre 1991
195 Idem
196 MUJINJ, R, OCHA en RDC, travail d'aide humanitaire, Kinshasa
1998, p 82
197 Idem, p61
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A. OBSERVATIONS CRITIQUES ET SUGGESTIONS
L'organisations des Nation voisins par sa manière
d'opérer pour la sécurité et la garantie de la paix et de
la sécurité international bien que cela constitue sa raison
d'être, elle n'arrive toujours pas a terminé l'histoire des
conflits politiques dans le monde et entre États, ces conflits
politiques constituant même la base majeure de menasse de la paix et de
la sécurité internationale, mènent les États aux en
frottements entre eux avec comme motif principal soit une questions
frontalière, soit une question de ressource naturel d'un pays ou
autre..., dans tout ce cas, nous constatons que les Nations Unies mettent en
priorité l'homme au centre de tous d'où la
nécessité de sa sécurité pendant les crises
Étatiques provoquant l'intervention des forces armées.
La missions onusienne pensent toujours à priori
à une sécurité de la population civiles victimes des
conflits en mettant en place les normes entre autres traités,
conventions, protocoles et autres moyens bien majeurs pour remplies loyalement
sa dite mission. Malgré cela, l'ONU n'arrive toujours pas à
couvrir la question de conflits ou de la sécurité des civiles
dans les lieux conflictuels, cela ce suite d'une part au manque des moyens
très colossales afin de couvrir tous ses besoins, d'une part le manque
de collaboration entre État.
Ainsi donc, pour permettre un bon climat de paix, les
États doivent observer avec respect certains principes majeurs inscrits
dans la charte des Nations Unies, comme entre autres:
- Principe du non intervention dans les affaires internes d'un
État, - Principe de la souveraineté de l'État sur ses
ressources naturelles, - Principe de l'égalité entre
État...
Mais aussi les Etats doivent respecter les principes de
certains accord et traités internationaux lié aux
- Droits fondamentaux et libertés publiques, - Droits du
peuple a disposé eux mêmes...
Quant à la problématique de la RD Congo, les
premiers mécanismes n'ayant pas réussi à résoudre
la question des conflits et éradiquer les groupes rebelles mais aussi
sécuriser sans inquiétudes les personnes civiles victimes des
guerres en RDC, il est d'importance que les Nations Unies pensent à
d'autres mécanismes comme par exemple, la médiation entre
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l'Etat congolais et les groupes rebelles, entre l'Etat
congolais et d'autres Etats voisins, le renforcement de sa main d'oeuvre
financière ou humaine à sa mission en RDC, afin veuillez au
respect par les Etats de différents principes qui lui régit.
Les États voisins de la RDC, doivent obligatoirement
respecter les frontières, et la souveraineté de l'État
congolais ainsi que la territorialité de l'État, en n'est pas
financer les groupes rebelles afin de menacer les sol congolais pour une
exploitation illicite du minerai congolais à l'Est du pays, n'est pas
collaborer avec les rebelles contre la RDC.
Quant à la RDC, elle doit a priori mettre les
problème de la sécurité de sa population au degré
plus nécessaire important et très sérieux, par une
très bonne prise en charge de ses forces de l'ordre ( une bonne
rémunération, un bon soins de santé, à bien les
équipées avec des matériels de guerres dinariques,
modernes et solides pouvant faire face à l'ennemi, renforcement de leur
capacité d'opérations...), éviter une diplomatie
indésirable avec ses voisins, il doit avoir une très bonne
collaboration avec ses voisins, une bonne collaboration avec les organisations
Internationales, régionales ou sous régionales.
Aux Organisations internationales, régionales, sous
régionales de travailler en commun accord avec l'État congolais
afin d'éradiquer tous ces groupes armés qui menacent le sol
congolais pour une cause d'exploitation illicite du minerai congolais,
aidées l'État Congolais à rétablir son
autorités sur toute l'étendue de son territoire national, cela ce
dans le cadre aussi de leurs missions principales et la stabilité de la
région Africaine, du grand lac ainsi que du monde fin de citation.
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