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Etude comparative du regime simplifie et du regime reel en matiere fiscale au Cameroun

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par Silas HOPTA HOPTA
Université de Douala - Master II Fiscalité appliquée 2014
  

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Conclusion du quatrième chapitre.

Longtemps considérée uniquement comme une technique auxiliaire de l'économie ou du droit, la comptabilité fait l'objet depuis quelques décennies de réflexions critiques et de recherches théoriques ou épistémologiques qui posent le problème de son statut en tant que discipline scientifique. Néanmoins, elle demeure encore souvent définie par référence à son rôle ou son utilité sociale. Dans ce chapitre, il était question d'abord de définir les différents systèmes de comptabilité applicables à chaque régime d'imposition et leurs critères de distinction, ensuite d'identifier les systèmes comptables et leurs incidences dans la tenue de la comptabilité de chaque régime d'imposition.

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Conclusion de la deuxième partie.

Les obligations fiscales et comptables paraissent comme la composante la plus difficile à manipuler puisqu'elle est quasi-permanente au point d'être jugée envahissante en tout action opérée par l'entreprise à savoir, un changement de régime d'imposition, un changement de régime fiscal, une nouvelle activité, un programme de recherche, une décision d'investissement, etc. Les opinions divergent quant à leur importance relative. Les opinions diffèrent également sur l'efficacité et l'objectivité de leurs critères de comparaison. La comparaison des obligations fiscales et comptables permettent d'opérer un choix judicieux du régime d'imposition fondé sur les indicateurs permettant d'avoir des informations concrètes sur le poids de la fiscalité.

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CONCLUSION GENERALE

La force d'une nation est aussi fonction de la force ou de la puissance de son économie. Car, si une économie est bien structurée et avec plusieurs activités diversifiées dans les différents secteurs industriels, commerciaux et de services, elle est source de beaucoup de ressources pour les Etats qui prélèvent les impôts sur les revenus générés par ces activités en vue de la couverture des charges publiques pour des fins d'interventions dans la vie économique et sociale. En effet, depuis quelques années, l'Administration fiscale camerounaise a engagé un vaste chantier de réforme des régimes d'impositions dans le but d'élargir l'assiette fiscale et d'accroitre les recettes de l'Etat. Le sujet de la présente étude a porté sur l'étude comparative du régime réel et du régime simplifié en matière fiscale au Cameroun. Ce sujet a permis de soulever la problématique de la distinction du régime réel et du régime simplifié en matière fiscale au Cameroun. Pour cela, les hypothèses de recherche ont été proposées telles que la segmentation de la population fiscale en fonction des régimes d'imposition ensuite, le rattachement des régimes d'imposition selon les centres d'impôts (CDI, CSPLI, CIME, DGE) enfin, la comparaison des obligations de sources comptables et fiscales attachées à chaque régle d'imposition. Dans la première partie, le présent travail a porté sur la comparaison des critères d'éligibilité des contribuables au régime du réel et au régime di simplifié, ensuite nous avons fait une comparaison des régimes d'imposition sur la base des critères de rattachement aux unités de gestion de la DGI. Dans la seconde partie, une étude comparative des obligations comptables et fiscales a été faite. La fiscalité est en effet, une discipline qui a été tiraillée entre la comptabilité et le droit. L'interdépendance entre la fiscalité et la comptabilité, acceptée ou dénoncée, est en toute hypothèse reconnue212. Selon M. COZIAN : « toute la fiscalité des entreprise repose sur la comptabilité, puisque le résultat imposable n'est autre que le résultat corrigé213

Le droit fiscal s'impose souvent aux comptes de l'entreprise, la comptabilité peut être conditionnée par certaines règles fiscales. Les entreprises fiscalement transparentes se trouvent particulièrement confrontées à un dilemme en règle fiscale et les impératifs que requiert la production d'une information financière fidèle. Le Code Général des Impôts prévoit l'obligation pour les entreprises de tenir leur comptabilité conformément à la législation comptable des entreprises. Alors que cette consécration législative de la comptabilité comme base de détermination de la matière imposable amène l'entreprise à admettre les règles du droit comptable, il n'en demeure pas moins vrai, qu'en cas de

212 BEN HADJ SAAD (M.), op. Cit. p.55.

213 COZIAN (M.), Précis de la fiscalité des entreprises, éditions Litec, 2000, p. 63.

divergence entre une règle comptable et une règle fiscale, le principe de l'autonomie du droit fiscal conduit à privilégier la règle fiscale. Compte tenu des différences d'approche et des critères de mesure des résultats, il est normal selon M. YAICH Raouf, qu'il existe des divergences entre comptabilité et fiscalité. Mais divergence, n'implique pas incompatibilité214. Bien au contraire le point de départ pour la détermination du résultat fiscal est toujours constitué par le résultat comptable.

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214 YAICH (R), L'impôt sur les sociétés : maitrise des risques fiscaux, les éditions Raouf YAICH, 2007, p. 34.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery