Tableau 9 : Test de
stationarité des variables du 2nd modèle
Variables
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Test en niveau
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Test en différence
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Ordre d'intégration
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Statistiques
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Valeurs critiques
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Statistiques
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Valeurs critiques
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Crédit domestiques accordés au secteur
privé (dcps)
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-3,2473
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-2,140
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I(0)***
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Montant de dépôts (md)
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-2,521
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-1,850
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I(0)*
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Produit net bancaire (pnb)
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-2,7524
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-2,140
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I(0)***
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Marge de participation (psf)
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-2,7894
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-2,140
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I(0)***
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Ratio de couverture du risque (rc)
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-2,0102
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-1,950
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I(0)**
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Ratio de liquidité (lq)
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-2,0295
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-1,950
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I(0)**
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Total actif (tb)
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-2,4815
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-2,140
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I(0)***
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Notes :*** :significativité à
1%, ** :significativité à 5%, * :significativité
à 10%.
Source : Auteur à partir des données
de la COBAC et de WDI
Comme le montre le tableau ci-dessus, toutes les variables de
notre modèle sont stationnaires en niveau.
II.2.3. Résultats et interprétation
Notre modèle est d'abord estimé suivant
l'hypothèse de l'uniformité de comportement dans le temps et
parmi les pays. Cela revient à supposer que les coefficients du
modèle sont invariants dans le temps et sont identiques entre les pays.
La spécification du modèle ci-dessus implique que des effets
individuels décrivant la rentabilité des systèmes
bancaires des pays de la CEMAC peuvent être retenus. Il convient alors
d'estimer un modèle à effets fixes de manière à
étudier l'hétérogénéité entre les
pays. L'effet individuel âi est considéré sous la forme
â i= â0+ u-i ; une fois le
modèle à effets fixes estimé, il convient ensuite
d'estimer celui à effets aléatoires. D'où le tableau
récapitulatif suivant :
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