Réglémentation prudentielle, rentabilité et productivité des banques de la CEMAC( Télécharger le fichier original )par Valentine Soumtang Université de Yaoundé2 - Master Recherche en Macroéconomie Monétaire et Bancaire 2014 |
Tableau 10 : Les déterminants de la productivité bancaire en CEMAC
Notes : t de Student entre parenthèses*** :significativité à 1%, ** :significativité à 5%, * :significativité à 10%. Variable dépendante : le crédit domestique accordé au secteur privé Source : Construction de l'auteur à partir des données de la COBAC et WDI Le test de Hausman indique de choisir le modèle à effets fixes comme modèle des différentes estimations car sa p-value Prob>chi2 = 0,0000 et donc <au seuil de 10%. La qualité de l'ajustement est bonne puisque les variations du crédit accordé au secteur privé est modèle expliqué à 61,22% par le modèle choisi. Ainsi, l'estimation des paramètres par le modèle à effets fixes donne les résultats suivants : Le coefficient du total du bilan régressé sur le niveau de développement est positif et significatif et égal à 3,335 ; ce qui traduit alors une tendance à la hausse des banques dans leur capacité à financer les investissements. Quand le produit net bancaire augmente, alors le niveau de développement augmente de 36,7%. On assiste à une diminution du financement de l'économie de 3,462 lorsque les banques constatent un accroissement de leurs agios. Cette tendance reflète bien le comportement de précaution des banques de la 68,4% quand elles peuvent se prendre en charges. Le respect du ratio de liquidité par les banques augmente de 35,3% la productivité bancaire mais n'est pa significatif. A ce niveau, le respect du ratio de liquidité sécurise mieux le financement de l'économie si l'effet de cette norme était avéré. Cependant cette variable est positive mais non significative ; ce qui laisse supposer que cette norme rend les établissements bancaires indifférents en ce qui concerne son respect. Le respect du ratio de couverture des risques augmente de 55,3% le niveau de développement des économies de la CEMAC ; ici le respect du ratio de couverture des risques protège le système bancaire dans leur tâche d'octroi de crédits à l'économie. A la lumière des résultats obtenus, nous remarquons que le modèle retenu est significatif à 10%. Ceci explique que malgré la rude concurrence, et l'évolution sans relâche de l'environnement économique, le système bancaire reste performant. Le respect des normes prudentielles est un facteur susceptible d'exercer une influence positive sur la productivité du secteur bancaire et donc financier, en encourageant les innovations financières et en facilitant la finalisation des transactions financières aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des frontières d'une union monétaire. En somme, en ce qui concerne les coefficients de la variable de la réglementation bancaire, nous pouvons constater qu'ils sont significativement positifs, bien que significativements différents, pour l'équation estimée. Ceci nous enseigne qu'une politique de contrôle et de réglementation de l'activité bancaire, qualifiée par le concept de « rigueur bancaire », peut être bénéfique et favorable au développement bancaire de la sous-région. Ceci corrobore les affirmations théoriques de Patrick (1966), ainsi que les conclusions empiriques de Demetriades et Law (2005) qui considère que la réglementation prudentielle exerce un effet positif sur le développement financier, ne serait-ce qu'en raison du fait que l'augmentation du revenu s'accompagne d'une augmentation de l'épargne et donc d'acquisitions d'actifs financiers. CONCLUSIONL'objectif de ce chapitre était de capter l'effet de la réglementation prudentielle sur le financement des économies de la CEMAC. A l'aide d'un modèle de régression linéaire inspiré des travaux de Short (1979), nous avons étudié le comportement d'un échantillon composé de l'ensemble des banques des Etats de la sous-région durant la période 1999 à 2012. Pour ce faire, deux étapes ont été nécessaires. Il était question dans la première étape de la présentation des résultats du développement financier des économies de la sous-région. La seconde étape quant à elle consistait à une validation empirique de l'effet du respect des normes de liquidité et de solvabilité sur la contribution des banques de la CEMAC à assurer le financement de ces économies. Il ressort de cette analyse que la réglementation est un soutien incontournable pour le raffermissement du financement de l'économie. Ce constat ne cadre donc pas avec les postulats des théories «libéralisationnistes» de l'activité financière, on observe que les différents ratios retenus influencent de façon positive le financement de l'économie. Cependant on assiste, malgré ces résultats à un rationnement du crédit et même un refus total d'octroyer le crédit; ce qui traduit toujours un problème de financement du développement non résolu et ouvre ainsi la voie à une révision des normes auxquelles sont soumises les banques de la CEMAC. CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE Dans cette partie, nous avons étudié l'effet de la réglementation prudentielle sur le renforcement de la productivité des banques de la CEMAC. La poursuite de cet objectif nous a amenée à étudier deux chapitres. Après avoir présenté la relation qui existe entre le dispositif prudentiel et le financement des économies dans un chapitre, nous avons procédé dans l'autre à une étude empirique de l'effet des ratios prudentiels sur le niveau de crédits domestiques accordés au secteur privé. Il ressort que la réglementation de l'activité bancaire apparaît efficace dans l'amélioration de la productivité bancaire. Les résultats obtenus confirment les conclusions de Demetriades et Law (2005) qui affirment que la réglementation prudentielle tend à booster le niveau de développement des banques. Malheureusement, nous assistons à quelques limites induits par la réglementation. Il subsiste de ce fait un problème dans le financement de l'économie par le secteur bancaire. Les banques sont surliquides et refusent de prêter. La procyclicité du système financier est renforcée par la réglementation, d'où la nécessité d'une modification dans la réglementation prudentielle, les pratiques d'évaluation des risques susceptible d'améliorer le fonctionnement du système, gage de la stabilité macroéconomique. Il convient alors de s'interroger sur le type de réglémentation appropriée aux pays en voie de développement dont font partie les économies de la CEMAC. Il apparait que le standard de capital devrait refléter les caractéristiques de risque spécifiques à l'environnement économique. En outre, les superviseurs locaux devront encourager l'essor de l'industrie de notation et des bureaux de crédit, de manière à renforcer et diversifier les flux d'information dans le secteur bancaire (Daoud, 2004). En définitive, quelque soit le niveau de développement financier, les autorités réglementaires devront s'efforcer de rendre le filet de sécurité incitatif, tel que le préconisent Benston et Kaufman (1996). En d'autres termes, pour limiter les externalités négatives du filet de sécurité, celui-ci doit incorporer des mesures incitatives qui orientent le comportement des parties concernées dans la bonne direction. Enfin, les superviseurs devraient s'aider de l'information issue de la perception du risque des marchés disponibles. Il est ainsi reconnu que le marché des certificats de dépôtsfonctionne de manière appropriée dans certains PED et peut de ce fait être considéré comme une source pertinente d'information pour contrôler l'incitation des banquiers à la prise de risque. CONCLUSION GENERALE ET ENSEIGNEMENTS Ces dernières décennies, la régulation du secteur bancaire a pris une importance grandissante. Plusieurs faits majeurs sont à l'origine de ce constat: le rôle prépondérant du système bancaire dans l'économie, les prises de risques excessives conjuguées à un degré élevé de levier financier des institutions financières. Dès lors, un large consensus est apparu au niveau international sur la nécessité de contrôler les établissements bancaires. Partant de l'imposition du ratio des fonds propres réglementaires, les décideurs ont procédé à plusieurs modifications visant à réduire la probabilité de survenance des crises, à limiter leur ampleur et leurs conséquences sur l'activité économique. L'ypothèse sous-jacente est qu'un ratio de fonds propres permet aux banques de se constituer suffisamment de ressources pour intervenir à l'echelle du système (Gootlieb et al, 2012). Si l'adoption des normes prudentielles dans la plupart des pays en développement semble effective, s'interroger sur l'impact de ces dernières sur les performances des banques demeure une nécessité. C'est dans cette optique que s'inscrivait la présente étude. L'objectif de cette recherche était donc d'évaluer l'effet de la réglementation prudentielle sur les performances du système bancaire des pays de la CEMAC au cours des quinze dernières années. Nous avons fait ressortir à travers l'estimation de deux modèles de régression, l'influence de certains ratios de la gestion bancaire sur les mesures de performance bancaire (Abega, 1998). En se servant des données issues de la COBAC et de la WDI, ce travail a fait l'objet d'une juxtaposition des développements théoriques et des différents résultats observés. Cette confrontation nous a permis de répondre à deux préoccupations majeures, mises en avant à travers deux parties: - la réglementation prudentielle : un déterminant de la rentabilité bancaire en CEMAC (1ère partie) - la réglementation prudentielle : un facteur de productivité des banques de la CEMAC (2nde partie). Dans la première partie, il s'agissait de mesurer la contribution de la réglementation prudentielle à la rentabilité des banques de la sous-région (rentabilité des actifs). Nous avons à cet effet retenu comme hypothèse que la réglementation prudentielle a un effet positif sur la rentabilité des banques de la CEMAC. Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons montré dans un premier chapitre en quoi la réglementation prudentielle est une nécessité pour la rentabilité bancaire avant d'évaluer empiriquement dans un deuxième chapitre l'apport de cette dernière. Il ressort que la réglementation dispose d'instruments spécifiques qui permettent d'assurer la rentabilité mais aussi, qu'elle a été efficace dans l'amélioration de la rentabilité bancaire de la CEMAC. Plus les contraintes de fonds propres sont élevées, plus le risque est réduit et plus la rentabilité des actifs est élevée. Nos résultats, bien que divergeant des ceux de Rime (2001), confirment les conclusions de Ghazi (2006) et de Naceur et Omran (2011). Ces derniers affirment que la réglementation prudentielle a réussi à améliorer le niveau de rentabilité des banques. De plus, l'évolution des fonds propres et des ressources a été accompagnée par une baisse du risque de crédit et une augmentation de la marge d'intérêt ainsi que de la rentabilité des actifs. Cependant, la réglementation prudentielle devrait reformer la réglementation sur la liquidité afin qu'elle puisse avoir un rôle tout aussi incitatif que la norme de solvabilité. Dans la seconde partie, il s'agissait d'évaluer en quoi la réglementation prudentielle améliore la productivité du système bancaire. Nous avons retenu comme hypothèse que la réglementation prudentielle augmente la productivité des banques de la CEMAC. Cette partie a été subdivisée en deux chapitres. Nous avons testé le lien entre les ratios prudentiels en vigueur et la productivité bancaire de la sous-région dans le premier chapitre tout en ayant présenté au préalable comment la réglementation est de nature à améliorer le financement du système. Il ressort premièrement quil n'ya pas de preuve de l'effet de la norme de liquidité. Ces résultats corroborent les conclusions de Wagster (1999). Il ressort aussi que la norme de couverture du risque a contribué à augmenter la productivité des banques de la sous-région. ceci confirme les résultats de Demetriades et Law (2005) qui affirment que la réglementation prudentielle a réussi à perfectionner le niveau de développement financier des banques, bien que nous assistions en accord avec Fouda Owoundi (2009) à un mitige en termes de rationnement de crédit. En outre, l'évolution financière et bancaire de la CEMAC semble plus stable depuis 1999, la situation de la quasi-totalité des banques ne laisse transparaître aucun risque immédiat de fragilité. Cependant, il convient de noter qu'un climat de surliquidité induisant toujours une élévation des créances douteuses, il serait possible d'observer quelques dérapages. Ainsi, afin que les erreurs du passé ne se reproduisent plus, l'amélioration du fonctionnement des banques et le maintien d'un secteur bancaire apte au financement de l'économie passent par une régulation indépendante, stricte, permanente, et rigoureusement respectée. En définitive, le bilan du dispositif réglementaire mis en place par la COBAC reste toujours mitigé. Si celui-ci a engendré des changements positifs du point de vue du développement bancaire, son évaluation laisse néanmoins apparaitre de nombreuses limites ; le problème de rationnement de crédit étant toujours posé. Il ressort de cette étude que malgré le processus de restructuration mis en oeuvre par les autorités monétaires pour assainir le secteur bancaire dans la CEMAC, la plupart des banques éprouve encore des difficultés à transformer leurs ressources. La production de crédits bancaires reste encore inférieure à ce qui est techniquement possible (Kamgnia et Dimou, 2008). La vocation fondamentale des banques étant le financement de l'activité économique à travers des prêts aux agents économiques qui manifestent le besoin, beaucoup d'efforts restent encore à faire dans la sous-région. Toutefois, il convient de noter que les développements présentés ci-dessus n'appréhendent pas la totalité des effets de la réglementation prudentielle. De plus, il existe des mesures des performances bancaires autres que celles traitées dans notre étude ; d'où le nécessité d'approfondir cette analyse dans le futur. En s'appuyant sur toutes ces conclusions, quelques enseignements provisoires s'avèrent importants. En premier lieu, les autorités en charges de la réglementation doivent non seulement renforcer les exigences réglementaires par la discipline de marché entendue comme un complément à l'efficacité de la réglementation prudentielle (Dewatripont et Rochet, 2010) ; mais également agir pour réduire la surliquidité bancaire et mieux collecter l'épargne intérieure. Ce phénomène étant en partie dû au comportement de précaution des banques et à la réglementation en vigueur, il convient alors de réorganiser le système bancaire grâce à un processus d'ouverture à la concurrence, de contrôle des ratios prudentiels et de mise en place d'instruments innovants adaptés aux besoins locaux (FIFAS, 2013). En deuxième lieu, il faudrait améliorer le climat des affaires dans l'ensemble des pays de la CEMAC, de sorte que les banques puissent accorder des crédits en toute assurance qu'en cas de défaillance, leurs droits seront rétablis. Dans le cas contraire, elles seront peu disposées à arbitrer en faveur du risque. La conséquence la plus visible étant la surliquidité des banques de la sous-région. Or, plus elles ont surliquides, moins elles dégagent des ressources capables de générer des profits. Ainsi, les problèmes de corruption et de gouvernance doivent être résolus. En troisième lieu, il faudrait diversifier les moyens de financement de l'économie. Cela passe par le développement des sociétés spécialisées et de produits spécifiques aux activités des entreprises d'une part et par la promotion de moyens de financement plus atypiques tels que l'Epargne de la Diaspora. En quatrième lieu, plusieurs auteurs s'accordent à dire que une régulation déficiente du système financier est l'une des principales causes de la crise financière mondiale enclenchée en 2007, car étant essentiellement de nature micro prudentielle (Hanson, Kashyap and Stein, 2012). De ce fait, les autorités de supervision de la CEMAC doivent désormais axer leur réglementation sur une dimension macro prudentielle pour mieux tenir compte de l'équilibre général et protéger le système financier dans son ensemble. La mise en application de ces différentes mesures permettrait au système bancaire d'être plus stable, rentable et efficace de façon à s'impliquer d'avantage dans le financement des économies de la sous-région. ANNEXES Annexe 1: Les différentes normes prudentielles appliquées par la COBAC depuis 2006
Source : Construction de l'auteur à partir des rapports de la COBAC, 2012 Annexe 2: L'évolution du niveau moyen du ratio de couverture des risques dans la CEMAC
Source : Construction de l'auteur à partir des rapports de la COBAC Annexe 3 : Les Banques créatrices de monnaie des six pays de la CEMAC au 31 Décembre 2012
Source : Commission bancaire de l'Afrique centrale, 2012 Annexe 4 :Résultats des tests · Tests d'autocorrélation
Source: construction de l'auteur à l'aide de Stata 12.0 · Test de validité des instruments Sargan/Hansen test of overid restrictions: H0: over identifying restrictions are valid
Source: construction de l'auteur à l'aide de Stata 12.0 · Test d'exogenéité des instruments Difference-in-Sargan tests of exogeneity of instrument subsets: iv(dLfg dLmc) H0: Regressor are exogenous
Source: construction de l'auteur à l'aide de Stata 12.0 · Test d'Hausman hausman eq1 Ho: difference in coefficients not systematic
Source: construction de l'auteur à l'aide de Stata 12.0 Annexe 5 : Tests de stationarité des variables
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