Le
tableau ci-après présente les statistiques descriptives des
variables de notre modèle :
Tableau 8 : Les statistiques
descriptives des variables du 2nd modèle
Variable
|
Obs
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Min
|
Max
|
dcps
|
90
|
0,0687952
|
0,0339425
|
0,0209724
|
0,1479472
|
rc
|
90
|
0,7976988
|
0,1719389
|
0,3333
|
1
|
lq
|
90
|
0,8769281
|
0,160118
|
0,3333
|
1
|
psf
|
90
|
2,021812
|
0,5698121
|
0,2147283
|
4,651661
|
tb
|
78
|
0,3118868
|
0,2797143
|
0,0574296
|
1,302797
|
pnb
|
90
|
0,0221773
|
0,0177126
|
0,003652
|
0,0756158
|
md
|
85
|
0,226749
|
0,222024
|
0,0360561
|
1,147287
|
Source : Auteur à partir des données
issues de la COBAC et de WDI
Les résultats des statistiques ressortent que le
niveau moyen de productivité des banques de la CEMAC est de 6,87% avec
un écart par rapport à la moyenne de 3, 3%. De même,
les dépôts s'élèvent en moyenne à 22,17% du
produit intérieur brut ; traduisant le fait que l'épargne
s'est accrue aucours de la période d'étude. Ces résultats
traduisent alors une amélioration de la fonction d'intermédiation
des banques de la CEMAC.
Le niveau moyen de l'ensemble des marges sur opérations
matérialisé par le produit net bancaire est de 2,21% pour un
écart à la moyenne de 1,77%. En outre, les résultats
laissent penser que les banques maitrisent suffisamment leurs charges
d'exploitation puisque le rapport produit bancaire sur frais
généraux se situe en moyenne à 2,02.
Il ressort également que le total bilan ou des actifs
représente moyenne à 31,18% du produit intérieur
brut ;ceci traduit alors par le rôle du système bancaire dans
la croissance économique de la sous-région.
De même, on note une tendance à la hausse quant
au respect de la réglementation. 87,69% des banques de la CEMAC
respectent en moyene la norme de liquidité et 79,76% des banques
respectent en moyenne le ratio de couverture du risque.
II.2.2. Les tests de stationarité
La stationarité des variables est effectuée en
utilisant les tests de première génération ; plus
spécifiquement les tests de Im, Pesaran et Shin (1997). Ces tests
pallient la critique de l'hétérogenéité
limitée aux seuls effets individuels ou aux tendances
déterministes ( Hurlin et Mignon, 2005).
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