Tableau 3 : Les
déterminants de la rentabilité des banques de la CEMAC
VARIABLES
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dLroa
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taux de croissance retardé de la
rentabilité des actifs (ldLroa)
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-0,417***
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(-2,86)
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taux de croissance du respect du ratio de couverture
du risque (dLrc)
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0,661*
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(1,94)
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taux de croissance du respect du ratio de
liquidité (dLlq)
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-0,683*
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(-1,85)
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taux de croissance des fonds propres
(dLfp)
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0,151
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(1,13)
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taux de croissance des fraix généraux
(dLfg)
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-0,219
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(-0,61)
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taux de croissance des crédits
(dLmc)
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0,178
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(0,42)
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taux de croissance de l'inflation (dLinf)
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-0,313*
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(-1,89)
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taux de croissance de l'économie
(dLg)
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-0,237*
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(-1,80)
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Variables muettes pour les années
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Oui
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Observations
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54
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Nombres d'observations
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6
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Test d'Arellano-Bond pour le AR(1)
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0,000
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Test d'Arellano-Bond pour le AR(2)
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0,828
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Test de Sargan
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46,57 (0,112)
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Notes: t de Student entre parenthèses***:
significativité à 1%, **: significativité à 5%,
* : significativité à 10%
Variable dépendante: taux de croissance de la
rentabilité des actifs
Source : Construction de l'auteur à partir
des données de la COBAC et WDI
La regression du rendement sur les actifs (en pourcentage de
l'actif) sur ses déterminants présente alors les résultats
suivants:
II.2.3.1. L'impact du respect des normes prudentielles
Concernant les variables réglementaires, la tendance
excessive des banques de la CEMAC à assurer leur solvabilité
à long terme, serait la raison de l'amélioration de la
rentabilité de 66,1%. Les réglementations qui encouragent le
contrôle des banques sont supposées réduire le risque et
améliorer la performance des banques. Ce qui montre qu'en CEMAC, une
réglementation du capital semble donc atteindre ses objectifs non
seulement en termes de stabilité du système en réduisant
les prises de risque mais aussi en ce qui concerne le rendement des actifs. Le
respect du ratio de liquidité a un impact significatif et négatif
sur la rentabilité du système bancaire ; ce qui
suggère que le respect du ratio de liquidité par les banques
s'effectue au détriment de la rentabité abncaire bein que leur
permettant de couvrir la totalité de leurs dettes.
Les résultats obtenus quant à l'effet de la
réglementation prudentielle sur la rentabilité confirment les
conclusions de Demirguc-Kunt, Laeven et Levine (2003), Ghazi (2006), ainsi que
celles de Naceur et Omran (2011) en ce qui concerne le ratio de
solvabilité. Ces derniers affirment à cet effet que la
réglementation prudentielle a réussi à améliorer le
niveau de rentabilité des banques. Le résultat du ratio de
liquidité quant à lui s'inscrit dans la même optique que
les travaux de Rime (2001) et Naceur et Kandil (2009).
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