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L'enseignement du fait religieux dans l'enseignement secondaire au Cameroun: 1964-2013.

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par MARCEL KOVIEL SONGO
Ecole Normale Supérieure de Yaoundé - DIPES II 2013
  

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CHAPITRE I : LA PLACE DE L'HISTOIRE DANS L'ENSEIGNEMENT
SECONDAIRE AU CAMEROUN

L'histoire est l'une des plus vielles disciplines enseignées dans le monde. Elle est le livre qui expose la civilisation universelle. Son importance est telle que les gouvernements définissent les programmes et les méthodes et orientent souvent son enseignement1. Au Cameroun, elle fait partie des sciences humaines et au secondaires, elle est classée parmi les matières littéraires. L'enseignement de l'histoire a une histoire au Cameroun. C'est pourquoi pour mieux analyser et comprendre `'l'enseignement du fait religieux au secondaire», il serait d'abord indispensable de mesurer le parcourt de la discipline historique dans les programmes d'enseignement, son importance par apport aux autre disciplines. Dès lors on comprend que son enseignement n'a pas connu une évolution rectiligne. Mais, il a suivi la vitesse des réformes des programmes et de la pédagogie. Néanmoins, quelle est la valeur qu'on lui donne? Et quelle est la place de celle-ci dans l'enseignement ?

I- HISTOIRE : DEFINITION, OBJET, FINALITE

L'étude de la définition, de l'objet et de la finalité de l'histoire est indispensable dans la justification de l'introduction de cette discipline dans l'enseignement au Cameroun.

A- DEFINITION

Plusieurs définitions s'offrent à cette discipline, elles sont larges et restreintes. Mais revenons d'abord à l'étymologie de ce terme.

1- Etymologie

L'histoire est à la fois l'étude des faits, des événements du passé et, par synecdoque, leur ensemble. L'histoire est un récit, elle est la construction d'une image du passé par des hommes et des femmes qui tentent de décrire, d'expliquer ou de faire revivre des temps révolus2. Ce récit historique n'est pas construit par intuition intellectuelle, mais à partir des sources. L'histoire s'attache avec ces sources à reconstruire plusieurs pans du passé. Au cours des siècles, les historiens ont fortement fait évoluer leurs champs d'intervention et ont aussi réévalué leurs sources, ainsi que la manière de les traiter.

1 J. B.Tchoufa, `'Problématique de la conduite, p. 27.

2 http : / fr.Wikipedia.org/Wiki/Historien

L'histoire, qui n'est pas seulement une réflexion sur le passé, se construit aussi selon une méthode. Celle-ci a évolué au cours du temps, évolution qu'on appelle l'historiographie. La méthode historique s'appuie sur un ensemble de sciences auxiliaires qui aident l'historien à construire son récit. Par delà les époques et les méthodes, et quel que soit le but sous-jacent du travail de l'historien, l'histoire est toujours une construction humaine, inscrite dans l'époque où elle est écrite. Elle joue un rôle social et elle est convoquée pour soutenir, accompagner ou juger les actions des Hommes. Le mot histoire vient du grec ancien historia, signifiant « enquête », « connaissance acquise par l'enquête »3. Le mot est introduit en français au début du XIIe siècle avec le sens de « relation des événements marquants d'une vie, d'un règne » ou de « chronique d'un peuple »4. Il prend aussi le sens général d'histoire (au sens de récit), polysémie qu'il a conservée jusqu'à ce jour en français comme en allemand. C'est à partir du XIIIe siècle, comme peut en témoigner l'usage qu'en fait Brunetto Latini dans son Le Trésor5, que le terme commence à recouvrir le sens de récit historique. On peut noter qu'au moyen âge, la forme ordinairement employée du mot était Estoire. Ce n'est qu'à partir de la renaissance que l'on reviendra à la graphie antique.

Le mot connaît de nombreuses dérivations. 1213 voit ainsi la première occurrence de historien et de historiographe emprunt au latin historiographus. Le verbe Historier apparaissant au XIVè siècle et l'adjectif historique survenant en 1447 emprunt du latin Historicus, lui-même emprunt du grec historikos. Le diminutif historiette remonte à 1657, premier emploi par Tallemant des Réaux dans le titre d'un de ses ouvrages. Le vocabulaire savant du XVIIIe et du XIXe siècle permet ensuite l'apparition d'un vocabulaire plus spécialisé comme préhistoire (en 1872) et ahistorique6.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery