2. Variation du taux de change et inflation
Le marché de change est volatile c'est-à-dire
qui varie par une dépréciation ou appréciation par rapport
au monnaie étrangère suite aux plusieurs facteurs comme le niveau
de transaction monétaire ou selon le niveau de l'importions et
l'exportation ou aussi par l'environnement social et politique du pays ou
mondiale. Pour ce faire on a fait une analyse du taux de change a l'aide des
rapports annuels de la banque centrale depuis 2006.
49
7 Conjoncture économique de la banque centrale
de 2006 a 2015
Concernant le taux de change du dinar, il a
évolué, en 2006, sous l'effet conjugué de l'affermissement
de l'euro vis-à-vis des autres principales devises et notamment le
dollar américain (+11%) et de la hausse du taux d'inflation en Tunisie
(4,5% contre 2% en 2005). Ainsi, le dinar s'est déprécié
vis-à-vis de l'euro et du dollar américain de 3,5% et 2,4%
respectivement.
EN 2007, le marché des changes en Tunisie a
affiché, une hausse de 8% du volume global des transactions
réalisées au comptant. Cette évolution a concerné
aussi bien les transactions devises contre dinar que les opérations
devises/devises. Par référence aux cours de fin de
période, le dinar a enregistré une appréciation de 6,3%
vis-à-vis du dollar américain, de 4,7% par rapport à la
livre sterling et de 0,2% par rapport au yen japonais. Il s'est, en revanche,
déprécié de 4,9% vis-à-vis de l'euro.
En 2008, la forte volatilité du rapport euro/dollar
américain (28,3%) s'est répercutée sur les amplitudes de
variation du dinar vis-à-vis du yen japonais (42%), du dollar
américain (22,7%), de l'euro (7,6%) et du dirham marocain (7,5%).
En ce qui concerne l'année 2009 , le marché de
change a été caractériser la dépréciation de
5,2% de l'euro vis-à-vis du dollar américain, passant de 1,4706
dollar pour un euro en 2008 à 1,3942 dollar en 2009 et la baisse du taux
d'inflation en Tunisie qui a enregistré en 2009 un niveau de 3,7% contre
5% en 2008. La forte volatilité du rapport euro/dollar américain
(20,4%) en 2009 s'est répercutée sur les amplitudes de variation
du dinar vis-à-vis du yen japonais (17,4%), du dollar américain
(14,7%), de l'euro (6,6%) Le taux de change du dinar a évolué en
2010 sous l'effet conjugué des variations du marché des changes
international marquées par la dépréciation de l'euro
vis-à-vis du dollar américain et de la hausse du taux d'inflation
en Tunisie. Au terme de l'année 2010 et en comparaison avec son niveau
à la fin de 2009, le cours du dinar a enregistré une baisse de
8,4% par rapport aux dollars américain. Vis-à-vis de l'euro, il
s'est légèrement déprécié de 1,2%. 8
50
8 Rapports annuels de la banque centrale de 2006 a
2010
51
Figure 1 Variation USD/TND EUR/TND
Le taux de change du dinar a enregistré une
dépréciation de 5,8% vis-à-vis du dollar américain
contre une baisse minime de 1% par rapport à l'euro. Comparativement
à l'évolution du rapport euro/dollar américain en 2010,
celle du taux de change du dinar est moins volatile. En effet, l'amplitude de
variation du dinar vis-à-vis du dollar Américain (17,3%) et de
l'euro (6,8%) est inférieure à celle du rapport euro/dollar
(21,9%) ; ce qui traduit une politique de change flexible permettant
d'atténuer l'impact des variations erratiques du marché des
changes international sur le dinar.
Après une relative accalmie enregistrée en 2011
avec un taux de progression moyen de 3,5%, l'inflation a de nouveau
progressé à un rythme soutenu enregistrant en 2012 un
accroissement de 5,6% en moyenne. L'évolution de l'inflation au cours de
l'année 2012 a été, essentiellement, marquée par la
poursuite des perturbations au niveau des canaux de distribution et la
dépréciation du dinar vis-à-vis du dollar auxquelles s'est
ajouté l'effet retardé de la progression exceptionnelle des
salaires. Le creusement du déficit budgétaire conjugué
à la reprise récente des prix internationaux de l'énergie
et de certains produits de base ont incité l'Etat à introduire
des ajustements sur les prix de certains produits administrés, notamment
au cours du dernier trimestre de l'année, contribuant ainsi à
intensifier les pressions sur les prix.
La dépréciation tout au long des années
2012 et 2013 à engendrer une accélération des prix de
consommation de 10% à 25%. Pendant cette période, on remarque un
effet sur l'inflation par la dépréciation de la monnaie locale de
4.1% à 5.6% en 2013 ce qui affecte le biais des prix
des importations et le niveau de la demande une
dépréciation de la monnaie nationale rend plus compétitifs
les produits domestiques par rapport aux prix étrangers augmentant la
demande des premiers et par conséquent leurs prix.
Par rapport à la fin de l'année 2012 et
jusqu'à fin décembre 2013, le dinar a enregistré, sur le
marché interbancaire, une dépréciation de 9,7%
vis-à-vis de l'euro, de 5,8% vis-à-vis du dollar
américain. Toutefois, il s'est apprécié de 15,2%
vis-à-vis du yen japonais. Durant le quatrième trimestre, la
valeur du dinar a connu une dépréciation de 1,7% par rapport
à l'euro et une quasi-stagnation (0,1%) par rapport au dollar. Le taux
de change de l'euro par rapport au dollar a connu, sur le marché des
changes international, une appréciation de l'ordre de 4,5% en 2013.
En 2014, le cours en dinars a subit une
dépréciation de 4.4% vis-à-vis au dollar américain
et de 4.2% par rapport à l'EURO. Cette dépréciation a
aidé l'inflation a maintenir sur un palier élevé.
Les transactions devises contre dinars ont diminués de
20% suit a la baisse de l'intervention de l'intervention de la BCT sur le
marché des changes. Le taux de change du dinar sur le marché
interbancaire a connu une augmentation de 0.2% vis-à-vis de l'euro et de
115% par rapport au dollar américain. Cette évolution est
dû à une appréciation du dollar par rapport aux
différentes devises et surtout par rapport à l'euro avec une
hausse de 14%.
Les tensions sur les prix depuis la révolution ont
provoqué une augmentation historique de l'inflation de 6.1% en 2013
à 5.5% en 2014. Cette situation est devenue de plus en plus difficile
suite aux plusieurs chocs la crise libyenne et l'entrée des
refugiés au territoire tunisien, la baisse de productivité suite
au nombre élevé des grevés.
D'autre coté, l'alourdissement du fardeau des
déficits des entreprises et le taux faible de la croissance
économique a laissé la place aune inflation
importante.9
52
9 Rapports annuels de la banque centrale de 2011 a
2015
53
Figure 2:Graphe de la variation euro/tnd
usd/tnd
3. Evolution de l'indice
D'après les rapports annuels de la bourse des valeurs
mobilières de Tunis, on a analysé la fluctuation de l'indice de
TUNINDEX depuis2006 jusqu'au 2015.
Après une année 2006 jugée très
bonne suite à un gain de 21% pour l'indice de capitalisation Tunindex et
17% pour l'indice BVMT, les deux indices TUNINDEX et TUNBANK ont poursuivi leur
ascension durant l'année 2006 pour atteindre de nouveaux sommets
historiques. En effet, l'indice Tunindex débutant l'année
légèrement au-dessus de la barre des 1 600 points, a
terminé l'année à 2 331,5 points, enregistrant une
nouvelle progression à deux chiffres de 44%.Le Tunindex a signé
à maintes reprises des plus hauts historiques dont le dernier a
été enregistré le 21/12/2006 à 2 343,38 points. La
hausse de l'indice a été plus importante au premier semestre
où le Tunindex a franchi la barre des 2 000 points avec un premier pic
à 2007 points à fin mai. La progression du Tunindex a en effet
atteint 20,4 % contre 16,1 % durant le deuxième semestre. L'indice
Tunindex a progressé de manière continue tout au long de
l'année 2006, à l'exception des mois de juin et de juillet
où il a glissé respectivement de 3,1% et 1,4%. Sa plus forte
hausse a été enregistrée au mois de Mars avec 7,9%.
En 2007, le Tunindex a clôturé l'année
à 2 614,07 contre 2 331,05 à la fin de 2006. Il a atteint son
plus haut niveau historique depuis sa création en 1998, le 9
février 2007, à 2 712,23 points, marquant durant les 28
premières séances de l'année 2007 une progression de
16,35%.
54
L'évolution mensuelle de l'indice fait ressortir une
progression discontinue de l'indice, concentrée essentiellement sur le
premier et le dernier trimestre, interrompue par cinq baisses dont les plus
importantes ont été enregistrées au mois de juin et
juillet. Ainsi, l'indice Tunindex a marqué sa plus forte hausse au cours
du mois de janvier avec une progression de 10%, suivie par des hausses de
moindres importances enregistrées en février de 1,24%, en avril
de 0,09%, en août de 1,76%, en octobre de 3,19%, en novembre de 2,44% et
en décembre de 0,30.
Au cours de l'année 2008, le Tunindex a réussi
à préserver un rythme globalement haussier jusqu'au mois de
septembre pour progresser de 28,61% avant de perdre durant le dernier trimestre
environ 14% et terminer au niveau de 2 892,40, limitant ses gains annuels
à 10,65%Ces indices boursiers ont entamé l'année 2008 par
une hausse qui s'est poursuivie tout au long des huit premiers mois en relation
avec les bonnes performances affichées par les sociétés
cotées et des nouvelles introductions en Bourse qui ont connu un
succès auprès des investisseurs ; l'indice de capitalisation
TUNINDEX ayant atteint son plus haut niveau historique le 9 septembre à
3.418,13 points, soit un gain de 30,8% depuis le début de
l'année.
En 2009, l'indice Tunindex a épongé les pertes
qu'il a enregistrées durant le dernier trimestre 2008 et a pu retrouver
ses niveaux de septembre 2008 à la fin d'avril 2009. Depuis, il n'a fait
que conquérir de nouveaux sommets. Il a clôturé au niveau
historique de 4 291,72 contre 2 892,40 à la fin de 2008, enregistrant
une progression annuelle de 48,38% contre 10,65% en 2008. Par rapport à
son pic de 2008, atteint le 9 septembre, le Tunindex a progressé de
25,5%. Depuis son lancement en 1998, le rendement annuel moyen du Tunindex
s'élève à 12,9%.
L'indice Tunindex qui a poursuivi son ascension en 2010, a
terminé l'année avec 5 112,52 points après l'avoir
commencée avec 4 291,72 points, soit une hausse de 820.8 points ou
19,13% ; enregistrant ainsi la huitième progression d'affilée
depuis 2003. Ainsi, depuis la fin de l'année 2002, le Tunindex est-il
passé de 1119,15 à 5112,52 points, enregistrant une hausse de
357%, soit une progression annuelle moyenne de 21%
Après huit années de hausses successives depuis
2003, le Tunindex a enregistré, au cours de l'année 2011, un
repli de 7,63% clôturant à 4 722,25 points contre un accroissement
de 19,13% en 2010. Le bilan des variations de cours a fait ressortir pour
l'année 2011 une prestation négative pour 34 valeurs, alors que
23 valeurs ont été en hausse. Les valeurs bancaires ont
contribué à hauteur de 7 points de pourcentage dans le repli qu'a
enregistré l'indice TUNINDEX au cours de l'année 2011.
Après avoir cédé 7,6% en 2011, le
Tunindex a, de nouveau, reculé en 2012 de 3% pour clôturer
à 4 579,85 points. En effet, depuis, le Tunindex n'a cessé de
chuter traduisant les craintes des investisseurs face à la
dégradation du climat sécuritaire meurtrière pour le
climat des affaires. Tunindex a ainsi effacé tous les gains qu'il a
engrangés depuis le début de l'année et
clôturé à fin décembre à -3,02%.
En 2013, le Tunindex a enregistré sa troisième
baisse consécutive, atteignant 4,33% contre 3,02% en 2012 et 7,63% en
2011, soit une chute de 14,30% depuis fin 2010 suite à l'assassinat de
CHOKRI BELAID et à la crise politique.
Suite à un gain de 16,17% au cours de l'année
2014, l'indice général de la Bourse de Tunis, le Tunindex, a pu
récupérer la totalité de la perte enregistrée
durant les trois dernières années (14,30%) pour clôturer
au-dessus de la barre de 5000 points, retrouvant ainsi son niveau de
l'après révolution.
L'activité du marché financier a
été caractérisée, au cours du dernier trimestre de
l'année 2015, par une poursuite de la baisse de l'indice Tunindex
amorcée depuis les événements de Sousse avec un
léger redressement à la fin du trimestre. L'activité du
marché financier tunisien a été
caractérisée, au cours de l'année 2010, par un maintien de
la tendance haussière des principaux indicateurs boursiers et ce, en
dépit d'un retournement de la tendance observé tout au long du
dernier trimestre dans un contexte marqué, à l'échelle
nationale, par le déclenchement, en fin d'année, de perturbations
politiques et sociales qui ont eu des retombées négatives sur la
conjoncture économique et sur l'évolution du marché
financier ayant nécessité la suspension de la cotation en Bourse
à deux reprises au début de l'année 2011. La
réunion de ces facteurs a induit un rendement positif de la Bourse de
Tunis pour la huitième année consécutive avec une hausse
du TUNINDEX de 19,1%. Sur le plan sectoriel, la meilleure performance a
été réalisée par le secteur financier- branche
«services financiers» (+38,6%) sachant que la bonne tenue des valeurs
bancaires a induit une hausse de 19,6% de l'indice TUNBANK.10
55
10 Rapport annuels de BVMT de 2006
jusqu'à 2015
6
1
0
janv.-06 mai-06 sept.-06 janv.-07 mai-07 sept.-07 janv.-08 mai-08
sept.-08 janv.-09 mai-09 sept.-09 janv.-10 mai-10 sept.-10 janv.-11 mai-11
sept.-11 janv.-12 mai-12 sept.-12 janv.-13 mai-13 sept.-13 janv.-14 mai-14
sept.-14 janv.-15 mai-15 sept.-15
Tunindex Colonne1 Colonne2
56
Figure 3: Variation du Tunindex
Section3 : Essai d'investigation
I. Données
Notre base de données est composée de onze
banques commerciales Tunisiennes cotées en bourse. Dans une
première étape, on a sélectionné les cotations
journalières des actions des banques, l'indice du marché mensuel
TUNINDEX qui a été collecté de la bourse des valeurs
mobilières et le taux mensuel du taux du marché monétaire
TMM, le taux de change mensuel USD/TND et EUR/TND ont été
collectés de la banque centrale de Tunis. La période
d'étude s'étale de janvier 2006 jusqu'à décembre
2015.
II. Modélisation 1. Le modèle
MCO
La plupart des études empiriques emploient la
méthode des moindres carrées (MCO) pour estimer l'effet de la
variation du taux d'intérêt et du taux de change sur les
rendements boursiers des banques. Ainsi, le modèle suivant est
estimée avec MCO :
57
Où
: Le rendement de l'action à l' instant t
: Le d'intérêt de marché monétaire
TMM
: Le taux de change EUR/TND
: Le taux de change USD/TND
: Le rendement de l'indice du marché du TUNIDEX
L'impact des taux d'intérêt et la
volatilité des taux de change sur les rendements boursiers des banques
exigent une compréhension non seulement de la sensibilité des
rendements de la banque et des variations des taux d'intérêt
boursiers, mais aussi de la volatilité des taux de change. Cela ne peut
pas être obtenu sans utiliser à la fois le MCO et le modèle
GARCH standard. La plupart des études empiriques utilisent MCO pour
estimer l'effet des taux d'intérêt et des variations des taux de
change sur les rendements boursiers des banques.
Tableau 1 statistiques descriptives par
variable
Variable
|
min
|
Mean
|
Variance
|
skewness
|
kurtosis
|
Max
|
ADF
|
MRK
|
-.092073
|
0.098228
|
0.001083
|
0.1485414
|
3.714132
|
0.097723
|
-8.212
|
FX1
|
-0.027687
|
-0.0024695
|
0.000106
|
0.6929154
|
4.415146
|
0.031230
|
-8.124
|
FX2
|
-0.128895
|
0.0038271
|
0.000831
|
0.6410374
|
21.87009
|
0.184318
|
-12.912
|
INT
|
3.16
|
4.611917
|
0.293256
|
-0.810584
|
3.086441
|
5.36
|
-12.504
|
Le tableau 1 présente les statistiques descriptives
pour les rendements des banques, l'indice du marché, le taux
d'intérêt et les taux de change.
Selon (Anil K. Bera, 1993), si l'aplatissement inconditionnel
est toujours supérieur à la distribution normale, il indique que
le processus est en leptokurtique. Ceci est la deuxième raison, la
variance conditionnelle avec le temps dépendant pour lequel le processus
ARCH est utilisé pour représenter la série
financière ou les résidus d'un modèle linéaire
définie sur des séries chronologiques financières qui
permet de passer l'estimation du modèle ARCH.
58
Concernant les statistiques de la variable MRK, on remarque
que son kurtosis est de 3.714132 > 3 ce qui montre une distribution
leptokurtique et que son skewness présente une valeur de 0.1485414 >
0 indique une distribution décalée à gauche de la
médiane, et donc une queue de distribution étalée vers la
droite.
Concernant la variable INT, on remarque que son kurtosis est
de 3.086441 > 3 ce qui entraine une distribution leptokurtique et pour le
skewness -0.8105845<0 qui donne une distribution négative indique une
distribution décalée à droite de la médiane, et
donc une queue de distribution étalée vers la gauche.
Concernant la variable FX1, la valeur de kurtosis est de
4.415146 > 3 ce qui ramène à des distributions leptokurtique
(absence d'aplatissement). Son skewness est de 0 .6929154> 0 qui entrainent
une asymétrie vers la droite.
Et finalement, pour la variables FX2, la valeur 21.87009
largement supérieur a 3 de kurtosis entraine une distribution
leptokurtique et la valeur de skewness de 0.6410374 >0 donne une
asymétrie vers la droite.
Tableau 2 statistiques descriptives par
banque
banque
|
Min
|
means
|
Variance
|
skewness
|
kurtosis
|
Max
|
ADF
|
AMEN BANK
|
-0.329616
|
0.0045913
|
0.0043652
|
-0.9824241
|
12.10087
|
0.2616032
|
-7.458
|
ATB
|
-0.173061
|
0.0125949
|
0.0112077
|
6.592837
|
61.08037
|
0.986621
|
-10.513
|
ATTIJARI
|
0.0956387
|
0.0104911
|
0.0030946
|
1.358022
|
5.547996
|
0.2035071
|
-9.282
|
BH
|
-0.287002
|
0.0029355
|
0.0058362
|
0.5671406
|
7.911214
|
0.3586041
|
-7.902
|
BIAT
|
-0.175776
|
0.0089688
|
0.0051167
|
2.719508
|
19.67728
|
0.4887058
|
-11.705
|
BNA
|
-0.434448
|
0.0074606
|
0.0118539
|
0.7461542
|
10.06651
|
0.5498721
|
-10.536
|
BT
|
-0.226745
|
0.0011463
|
0.0033132
|
-1.118523
|
7.572876
|
0.1602097
|
-9.222
|
BTE
|
-0.118793
|
0.0010584
|
0.0024302
|
5.458401
|
50.69409
|
0.4329268
|
-11.286
|
STB
|
-0.297954
|
0.0045855
|
0.008969
|
1.073696
|
7.065318
|
0.4329268
|
-8.929
|
UIB
|
-0.151733
|
0.0016324
|
0.0024478
|
0.3434378
|
5.1491
|
0.1974612
|
-8.753
|
UBCI
|
-0.318910
|
0.0020019
|
0.0062763
|
0.9831747
|
14.39619
|
0.4677647
|
-11.289
|
59
1.1 Test de normalité
Tableau 3 : Test de normalité
variable
|
Obs
|
Pr(skewness)
|
Pr(kurtosis)
|
Jarque bera
|
probabilité
|
MRK
|
1.3e +03
|
0.0275
|
0.000
|
19.30
|
0.0001
|
FX1
|
1.3e +03
|
0.0000
|
0.000
|
21.38
|
0.0000
|
FX2
|
1.3e +03
|
0.0000
|
0.000
|
22.59
|
0.000
|
INT
|
1.3e +03
|
0.0000
|
0.4718
|
20.59
|
0.000
|
Les tableaux 1 et 2 rapportent les statistiques descriptives
pour les rendements continûment composés des banques
individuelles, le portefeuille de la banque, du marché, des taux
d'intérêt et de taux de change.
Les valeurs de skewness, kurtosis et la P-Value de la
statistique de Jarque Bera montrent certaines asymétries dans les
variables étudiées (P_value pour les trois indices est
inférieure à 0.05). Donc, la distribution est non normale. Ainsi,
la mesure de la variance conditionnelle est la plus adéquate pour
mesurer la sensibilité de nos quatre variables en faveur des effets des
diverses nouvelles. En effet, la probabilité de Jarque-Bera est
inférieur à 0.05 pour MRK et FX1 et FX2 et INT d'où le
rejet de l'hypothèse nulle et l'acceptation de l'hypothèse
alternative d'hétéroscédasticité qui suppose
l'existence d'un effet ARCH/GARCH .
|