1.2 Test de stationnarité
L'objectif du test de stationnarité est d'examiner le
caractère stable de chaque variable. La plupart des
propriétés statistiques des méthodes d'estimation ne
s'appliquant qu'à des séries stationnaires. Une série est
dite stationnaire si elle est la réalisation d'un processus stationnaire
c'est-à-dire ne comportant ni tendance, ni saisonnalité, elle se
caractérise par une moyenne et une variance constante et
généralement aucune caractéristique évoluant avec
le temps. Les tests usuellement misent en oeuvre pour juger de la
stationnarité des variables sont les tests de Dickey - Fuller et de
Dickey - Fuller Augmenté (DF, 1979 et ADF, 1981), (P. C. B. PHILLIPS,
1988) Nous privilégierons le test ADF car il ne permet pas de faire
l'hypothèse a priori de normalité du terme d'erreur du
modèle AR(p) de la série dont la stationnarité est
effectuée.
Cette démarche est prise en compte en admettant que la
série a une représentation AR(p) au lieu d'AR (1) du test ADF. Le
fait qu'on puisse inclure un nombre suffisant de retard supprime l'auto
corrélation des erreurs mais réduit le nombre de degré de
liberté et la
60
puissance du test. L'omission pertinente de retards
réduit aussi la puissance du test et une méthode
appropriée pour déterminer le nombre de retard est l'utilisation
des critères de Akaike, de Schwarz ou de Hannan-Quinn dit les
critères d'information.
Le modèle à tester pour une variable y est le
suivant :
?
Inclue les termes déterministes (constante et/ou trend)
que l'on peut insérer dans le modèle.
L'objectif est de tester l'hypothèse nulle de la
présence d'une racine unitaire contre l'hypothèse alternative de
l'absence d'une racine unitaire (ou stationnarité). On rejette
l'hypothèse nulle lorsque la valeur statistique calculée est
inférieure à la valeur critique (de Mackinnon, 1991) ou lorsque
la probabilité associée est inférieure au seuil de risque
5%.
1.3 Régression non linéaire
La plupart des recherches sur le marché pour analyser
l'effet le taux d'intérêt et le risque de taux de change dans le
secteur bancaire ont été effectués à l'aide de la
régression des moindres carrés où par le paramètre
d'estimation ARCH qui donnent une indication de la sensibilité au
risque. Des exemples de modèles à deux facteurs, principalement
concernés par le marché et le risque de taux
d'intérêt, comprennent des travaux de (lynge, 1980), (Choi. J. J.,
1992)
2. Méthode GARCH (1.1)
Une autre méthode d'estimation est proposé dans
notre étude est celle du modèle GARCH processus
généralisé autorégressif
d'hétéroscédasticité conditionnelle introduit par
(bollerslev T. , 1986) .Le processus est spécifié comme suit :
Les paramètres sont définis comme suit :
l'équation de la variance comprend le long terme á0 de
volatilité moyenne, des nouvelles sur la volatilité de la
période précédente, qui est défini comme un terme
ARCH et la prévision de la variance de la période
précédente qui est défini
61
comme le terme GARCH. La spécification GARCH exige que,
dans l'équation de la variance conditionnelle, les paramètres
á0, á1 et f3 devrait être positif pour une condition
non-négativité et la somme des á1 et f3 devrait être
inférieur à un pour obtenir la stationnarité de covariance
de la variance conditionnelle. En outre, la somme des coefficients á1 et
f3 doit être inférieur ou égal à l'unité pour
la stabilité à tenir.
Ce modèle tient compte de la variance des rendements
pour les périodes précédentes et des chocs
aléatoires pour modéliser les rendements futurs, capturant la
nature stochastique de cette variance. En outre, ils présentent la
dynamique non linéaire qui capture l'impact de l'asymétrie
observée dans la série financière.
III. Résultats empiriques
1. Estimation MCO
Tableau 4 : estimation MCO par banque
Banques
|
|
|
|
|
|
R- adjusted
|
ARCH
|
AMEN
|
-1.1086
|
0.838*
|
-1.03184
|
0.101
|
0.0007
|
0.1585
|
17.774
|
BANK
|
(0.185)
|
(0.000)
|
(0.067)***
|
(0.467)
|
(0.185)
|
|
(0.0000)
|
ATB
|
-10.108
|
0.78716
|
0.1363
|
0.1465
|
0.024
|
0.0451
|
0.009
|
|
(0.185)
|
(0.008)*
|
(0.886)
|
(0.667)
|
(0.163)
|
|
(0.9233)
|
ATTIJARI
|
-
|
0.8458
|
0.4140
|
0.1735
|
0.0132
|
0.2632
|
1.859
|
|
0.05857
|
(0.000)*
|
(0.348)
|
(0.270)
|
(0.103)
|
|
(0.1728)
|
|
(0.122)
|
|
|
|
|
|
|
BH
|
-
|
1.276
|
-0.8190
|
0.3586
|
0.0228
|
0.3065
|
0.267
|
|
0.11852
|
(0.000)*
|
(0.165)
|
(0.089)***
|
(0.036)**
|
|
(0.6051)
|
|
(0.20)
|
|
|
|
|
|
|
BIAT
|
0.05300
|
-0.9695
|
0.789658
|
0.09624
|
-0.0112
|
0.2074
|
5.230
|
|
(0.293)
|
(0.000)*
|
(0.180)
|
(0.646)
|
(0.293)
|
|
(0.0222)
|
BNA
|
-
|
1.0691
|
-0.385607
|
-0.03534
|
0.10830
|
0.0767
|
9.129
|
|
0.05380
|
(0.000)*
|
(0.689)
|
(0.918)
|
(0.542)
|
|
(0.0025)
|
|
(0.515)
|
|
|
|
|
|
|
BT
|
-
|
0.4333
|
-0.284561
|
0.109864
|
-0.00054
|
0.0291
|
7.534
|
|
0.00172
|
(0.007)*
|
(0.587)
|
(0.556)
|
(0.955)
|
|
(0.0061)
|
|
(0.969)
|
|
|
|
|
|
|
BTE
|
-
|
0.2093
|
1.127379
|
-0.17948
|
0.00703
|
0.0910
|
0.002
|
|
0.02995
|
(0.121)
|
(0.012)**
|
(0.255)
|
(0.386)
|
|
(0.9630)
|
|
(0.428)
|
|
|
|
|
|
|
STB
|
-
|
1.35055
|
-0.362466
|
0.074307
|
0.0052
|
0.1919
|
1.114
|
|
0.03386
|
(0.000)*
|
(0.644)
|
(0.791)
|
(0.718)
|
|
(0.2913)
|
|
(0.614)
|
|
|
|
|
|
|
UIB
|
0.03866
|
0.62974
|
1.151332
|
-0.05038
|
-0.00871
|
0.2395
|
2.409
|
|
(0.258)
|
(0.000)*
|
(0.004)*
|
(0.723)
|
(0.235)
|
|
(0.1206)
|
62
UBCI
|
-0.0045
|
0.4426
|
0.6742446
|
0.204359
|
0.00067
|
0.0194
|
15.129
|
|
(0.941)
|
(0.047)*
|
(0.352)
|
(0.429)
|
(0.959)
|
|
(0.0001)
|
* significatif au seuil de 1%
**significative au seuil de 5%
*** significative au seuil de 10%
Le tableau 4 présente les résultats de l'estimation
MCO :
Pour la variable de l'indice de marché MRK, on remarque
qu'elle est positive pour les rendements des banques sauf BNA. Toutes les
banques sont significatives seulement pour toutes les banques sauf BTE. En
outre, les résultats montrent que les rendements du marché
expliquent une forte proportion des rendements bancaires, par rapport aux taux
d'intérêt et taux de change des rendements. Preuve du taux
d'intérêt qui est non significatif pour toutes les banques
individuelles sauf BH et le rendement du portefeuille a un effet positif pour
toutes les banques, par conséquent, nous voyons que le risque de
marché est considéré comme le plus important par le taux
d'intérêt qui n'a pas d'impact sur le rendement des actions des
banques.
Pour la variable de taux de change FX1, on remarque que les
coefficients sont négatifs pour 5 banques (AMEN BANK, BH, BNA, STB, BT),
les banques individuelles et le rendement du portefeuille sont statistiquement
significatives au seuil seulement pour 3 banques sur les onze banques
cotées (AMEN BANK, UIB, BTE).
Pour la variable de taux de change FX2, on remarque que les
coefficients sont positifs pour le rendement des banques sauf (BNA, BTE, UIB),
alors que le FX2 est significatif seulement pour une banque sur onze. On peut
constater que le taux de change EUR/TND et le taux de change USD/TND ont le
même effet sur le rendement des banques.
Pour la variable INT qui représente le taux
d'intérêt, on remarque que les coefficients sont tous positives
pour toutes les banques alors qu'il n'y a pas de significativité dans
aucune banque sauf BH au seuil de 5%.
C'est une preuve que la sensibilité du taux de change
est plus forte par rapport au taux d'intérêt puisque celui-ci est
non significatif pour la plupart des banques individuelles et le rendement du
portefeuille.
63
Dans l'ensemble, l'impact sur les rendements bancaires et de
portefeuille individuels est associé aux rendements du marché
global et des taux de change, ce résultat est confirmé par
l'étude de (S. Kasman, 2011) qui trouvent que le rendement de l'indice
de marché et le taux de change ont un impact de la déclaration de
la banque et de portefeuille individuel, mais le rendement de taux
d'intérêt a un petit effet (significatif dans seulement 4 sur 14)
du rendement de la banque en Turquie.
Ces résultats nous conduit au test de ARCH-LM
|