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Le respect des sauvegardes sociales relatives aux droits des populations locales et autochtones dans la préparation et la mise en œuvre du REED+ au Cameroun et en république démocratique du Congo. Essai d'analyse comparative

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par Samuel Mathieu TANG
Université de Limoges - Master 2 en droit international et comparé de l'environnement 2012
  

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PREMIERE PARTIE 

LA REDD+ ET LE CADRE JURIDIQUE POUR LA PROTECTION DES PEUPLES AUTOCHTONES

AU CAMEROUN ET EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

La REDD+ a un lien avec le cadre juridique (international et national) du pays qui l'adopte. En effet, il est recommandé que pour une bonne mise en oeuvre du mécanisme REDD, les sauvegardes soient prises en compte de manière efficace et effective. C'est pourquoi le cadre juridique de protection des droits des personnes a une grande influence sur la REDD+. Ainsi, il est important, dans la première partie de ce thème, de faire une analyse du cadre juridique pour la protection des droits des peuples autochtones dans les deux pays (sous partie 1) avant d'établir le lien qui existe entre ce cadre juridique ainsi analysé et le mécanisme REDD+ en question (sous partie 2).

SOUS-PARTIE 1 : ANALYSE DU CADRE JURIDIQUE POUR LA PROTECTION DES PEUPLES AUTOCHTONES AU CAMEROUN ET EN RDC

En observant leur cadre juridique international et national, on se rend compte que les deux pays ont ratifié des conventions internationales qui permettent de prendre en compte des sauvegardes de la REDD+ relatives aux droits des peuples autochtones. Ensuite au niveau de chaque contexte national, beaucoup de dispositions juridiques prennent en compte les droits des peuples autochtones, même si elles ne les visent pas directement. Ces premiers éléments peuvent servir de point de départ à la REDD+ dans les deux Etats.

CHAPITRE 1ER : ANALYSE DES TEXTES JURIDIQUES INTERNATIONAUX

Il faut dire qu'il y a eu une grande prise de conscience sur le plan international concernant la situation des peuples autochtones. Tout a réellement commencé par la mise en place du Groupe de travail sur les peuples autochtones dans les années 1980. Puis, les experts ont adoptés un projet de déclaration sur les droits des peuples autochtones. En 1993, l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé une année internationale pour les peuples autochtones du monde et une Décennie internationale (1995-2004) et une deuxième Décennie tout récemment encore. Il y a déjà quelques années, un poste de Rapporteur a aussi été créé à la Commission des droits de l'Homme. Celui-ci est alors chargé d'enquêter et faire des rapports sur les droits de l'Homme des peuples autochtones. La liste n'est pas exhaustive... En ce qui concerne le système de protection des droits de l'Homme des peuples autochtones, beaucoup d'efforts ont été déjà fait par l'adoption des textes et politiques au niveau international, régional et sous régional aujourd'hui. La République démocratique du Congo (RDC) et le Cameroun ont reconnu des textes internationaux dont certains ont une importance majeure pour les peuples autochtones. Il convient donc de les analyser au niveau international d'abord (Chapitre 1), et ensuite au niveau régional et sous régional (Chapitre 2). Même s'ils ne définissent pas clairement l'expression « peuples autochtones », ces textes juridiques internationaux leur reconnaissent quand même une existence à part entière ou autonome.

Section 1ère : Sur le plan international

Plusieurs textes ont un lien avec les droits des peuples autochtones sur le plan international, mais il n'est pas question de les relever tous. Nous ne citerons que les textes essentiels.

Dans ce cadre, il est possible de citer : la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, la Convention n°169 de l'Organisation Internationale du Travail relative aux droits des peuples indigènes et tribaux dans les pays indépendants, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes, la Convention sur les droits de l'enfant, la Convention sur la Diversité Biologique. Nous allons résumer toutes ces conventions dans un tableau (Paragraphe 1) avant de faire quelques commentaires sur la portée de ces conventions (Paragraphe 2).

Paragraphe 1: Les textes juridiques applicables aux peuples autochtones sur le plan universel

Un tableau récapitulatif ci-dessous nous permet de regrouper toutes les conventions énumérées plus haut. Ce tableau est composé de quatre colonnes : une colonne porte le nom des conventions internationales et leurs dates d'adoption ; la deuxième contient des dispositions juridiques applicables aux peuples autochtones ; la troisième montre essentiellement si la convention est contraignante ou non ;enfin, la dernière montre si l'Etat a ratifiée cette convention et nous dit également la date de ratification.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery