2. La problématique
Dans la majorité des projets de développement,
l'implication des peuples autochtones parait incontournable. Les Etats, les
collectivités territoriales décentralisées et les
organisations internationales et organisations non gouvernementales mettent en
place des stratégies afin d'impliquer les peuples autochtones. Tel est
le cas de la REDD+. En effet, ce mécanisme, tel que défini au
niveau global, impose aussi que toutes les parties prenantes, y compris les
peuples autochtones, prennent effectivement part à son
élaboration et sa mise en oeuvre au niveau pays. Nous pouvons
donc nous demander comment les droits des peuples autochtones sont pris en
compte et envisagés dans le processus d'élaboration et de mise en
oeuvre du REDD+, notamment au Cameroun et en République
démocratique du Congo (RDC) ? Si les droits des peuples autochtones
sont pris en compte dans le mécanisme REDD+ en cours dans les deux
Etats, de quelle façon les sont-ils? Est-ce que la manière donc
ces droits sont pris en compte respectent les normes et les politiques
internationales ? Quels sont les acquis et les insuffisances de cette
prise en compte ? Et que peuvent faire les Gouvernements de ces deux pays
pour remédier à ces lacunes et insuffisances ?
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