2- Offrir une rééducation et une
communication optimale
Les étudiants ont besoin d'aide pour prendre conscience
des risques du VIH/SIDA et savoir comment les éviter. Les programmes
d'éducation et de communication ne doivent pas se borner à offrir
des informations, mais renforcer les techniques d'aversion pour les risques,
telles que la continence et les négociations avec les partenaires
sexuels.
· Amélioration de la connaissance
grâce aux médias
Les médias constituent une arme efficace pour lutter
contre le VIH/SIDA. La radio, la musique et les musiciens sont devenus pour les
jeunes, des porte-parole actifs de la sensibilisation sur le VIH/SIDA,
grâce aux paroles de leurs chansons et aux concerts. Ainsi, les
campagnes médiatiques qui s'appuient sur des acteurs, des
athlètes ou des musiciens célèbres, offriraient des
modèles à cette jeunesse.
Aussi, la télévision doit-elle permettre
à des étudiants atteins du SIDA, d'adresser des messages à
l'encontre de toute la communauté universitaire, au cours des
séries télévisées les plus prisées par la
jeunesse, comme l'on en fait pour les publicités.
Enfin, si plusieurs sites d'Internet se consacrent à la
diffusion d'informations sur le SIDA, bon nombre de jeunes seraient de nos
jours touchés par ce message.
En un mot, les médias peuvent communiquer aux jeunes
des informations telles que les rudiments de la prévention du VIH/SIDA.
Ils pourraient dans ce cadre, aborder des questions difficiles. Par exemple,
comment réagir à des avances sexuelles non
désirées ; comment négocier l'utilisation du
préservatif er redéfinir ce que l'on entend par être un
« vrai » homme et une « vraie »
femme.
Le ministère de la communication devrait inciter les
radios nationales et les radios de proximité, à diffuser des
émissions sur la sexualité des jeunes et sur le VIH/SIDA. Aussi
devrait-il continuer à motiver la télévision ivoirienne
à diffuser toujours les émissions de sensibilisations telles que
« Miel mortel », « imaginons
l'Afrique ».
3- Rendre les services de soins faciles aux jeunes
Pour contribuer à prévenir le VIH/SIDA et les
IST, ces services doivent comprendre la distribution gratuite des
préservatifs, ainsi que le test de dépistage du VIH et le conseil
volontaire. Ces dispositions doivent offrir aussi des informations et des
services aux filles enceintes et séropositives, pour aider à
éviter de transmettre le SIDA à leur bébé.
4- Mettre les étudiants au coeur de la lutte
La plupart des programmes de jeunes obtiennent de meilleurs
résultats quand ce sont les qui aident à les organiser et
à les réaliser.
Ces jeunes constituent une ressource extraordinaire dans touts
les domaines de la prévention et de la prise en charge du VIH. Les
étudiants doivent de ce fait contribuer à l'élaboration et
à la diffusion des programmes qui leur sont destinés. Car, les
activités de prévention et de soins ont un sens pour les
étudiants que lorsqu'ils se rapportent à leur vie quotidienne.
Impliquer les étudiants dans les efforts de
prévention, leur apprendre ce qu'il faut savoir sur le VIH et leur
donner un sens de responsabilité et de satisfaction.
CONCLUSION PARTIELLE
La lutte contre le VIH/SIDA en milieu universitaire est une
tâche trop lourde pour être assumée par un seul secteur.
Pour faire une différence réelle et durable, les ressources de
tous les secteurs doivent être mobilisées, coordonnées et
canalisées en faveur des familles et des communautés.
Nous pouvons aussi compter sur les aides de la
société civile, des associations religieuses ; des
athlètes et des musiciens de renoms, des instituts de sciences et de
recherche, des fondations privées, de l'organisation des Nations Unies
et enfin des jeunes en général et des étudiants en
particulier.
Dans cette étude menée sur « les
opinions, attitudes et comportement à risque des étudiants du
campus 2001-A », notre préoccupation a consisté
à confirmer ou infirmer notre hypothèse émise dès
le départ. A savoir :
· Le risque d'infection au VIH/SIDA chez les
étudiants est dû à leurs visions du SIDA comme une menace
lointaine, plus abstraite que réelle.
Ainsi, pour cette hypothèse, l'étude à
montré qu'effectivement plus de la moitié des étudiants ne
se sentent pas menacé par l'infection à VIH/SIDA. Pour eux seuls
les marginaux du sexe à savoir les prostitués, les
infidèles et autres sont vulnérable à cette infection.
Chacun de ses étudiants comme on le dit communément ne
« veut pas montrer son village de la mains gauche ».
C'est-à-dire nuls d'eux ne se voir comme vagabond du sexe ou
marginalisé du sexe. Pour tous c'est « l'autre qui peut
être infecté du VIH/SIDA pas moi ».
A cet effet, le sida devient comme une menace lointaine, plus
abstraite que réelle. Car la plu grande part de ses étudiant se
sent de loin menacé par le SIDA. D'autre l'affirment si bien à
travers ces mots : « Dieu seul est ma
capote !»
De ce fait nonobstant leur exposition criarde dont ils ne s'en
rendent pas compte, les étudiants continuent d'adopter des comportements
sexuels criminels, hasardeux et à risque. Ils sont
multipartenaires ; ont une fréquence élevée de
rapports sexuels et n'utilisent pas fréquentèrent les
préservatifs.
Face à ce constat triste et amer, une option s'impose
à nous à défaut de traitements curatifs du SIDA. A savoir
établir une politique de prévention en vue de freiner la
progression du VIH dans le milieu universitaire.
Il faut de ce fait élaborer des programmes de
prévention et de promotion de la santé reproductive, qui
s'entendent à l'ensemble du milieu universitaire.
Ainsi, pour prévenir l'infection par le VIH, il sera
aussi nécessaire de surveiller à la fois l'évolution des
taux d'infection et celle des connaissances, de la conscience et des
comportements des étudiants.
Car, lutter contre le VIH/SIDA en milieu universitaire, c'est
luter contre cette pandémie chez les jeunes en général. En
ce sens que les étudiants, servent de relais entre l'école et les
autres couches socioprofessionnelles.
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