CHAPITRE II- PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Après avoir constat les limites des actions
menées par les institutions gouvernementale et les structures non
gouvernementales, nous sommes tenté de proposer des solutions en vue de
réduire au maximum le risque d'infection par le VIH/SIDA dans le milieu
universitaire.
La prévention est la clé qui permettra de
réduire le taux d'infection par le VIH/SIDA et enfin de compter de
vaincre le SIDA. On s'accorde généralement à reconnaitre
aujourd'hui, que le SIDA est une crise sociale et en même temps un
problème de comportement individuel. La pandémie du SIDA est un
phénomène complexe et ne peut être surmonté que par
un ensemble d'intervention. Il est de plus en plus clair cependant, que les
étudiants doivent être au centre des stratégies visant
à maîtriser le VIH/SIDA dans leur milieu.
Ainsi, nous présentons des stratégies à
travers plusieurs mesures.
1- Mettre fin au silence et à la
stigmatisation
Il n'y a guère d'espoir de trouver une solution tant
que les dirigeants ne seront pas plus nombreux à parler en public de
cette crise du SIDA chez les étudiants et à en faire une
priorité. Car la crainte de la stigmatisation et d'une discrimination
profondément enracinée, empêchent les jeunes à avoir
recours à des méthodes de prévention telles que le
préservatif, le dépistage du VIH et des autres IST, le suivi des
traitements médicaux ou la divulgation de leur sérologie VIH
à leurs partenaires sexuels.
Les dirigeants et les responsables communautaires doivent
rompre le silence, lutter contre la stigmatisation et éliminer la honte
associée au VIH/SIDA. Ils doivent avoir le courage de parler ouvertement
et sans jugement de la sexualité des adolescents, de l'exploitation des
filles par des personnes âgées pour de l'argent en
contrepartie.
Les communautés religieuses et spirituelles en raison
de leur influence dans la vie des gens, doivent prévoir des espaces
propices à la discussion sur les questions relatives au VIH/SIDA.
Les responsables de l'élaboration des politiques
à l'endroit des étudiants, à savoir plus
particulièrement le ministère chargé de la lutte contre le
SIDA et le ministère de la santé doivent faire en sorte que les
adolescents disposent de l'information, des services et du soutien dont - ils
ont besoin.
Les ONG doivent utiliser les fonds qu'elles ont reçus
de leurs partenaires à sensibiliser davantage les jeunes. Elles doivent
mener des séances d'informations répétées dans les
universités. Car, comme le dit le sens commun « la
répétition est une vertu pédagogique ».
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