1.3. Quel critère nous mène à
désigner un athlète comme contre performant ?
Un bon résultat, tout comme un mauvais résultat,
est la conséquence d'une série de comportements adaptés,
ou inadaptés, à la situation et aux événements.
Nous allons nous baser sur la définition de Moragues (2004) pour pouvoir
désigner un athlète comme contre performant ;
« La contre performance se définit par la
répétition de l'impossibilité en
situation de compétition des prestations ou des résultats
déjà obtenus à
l'entraînement » (p 6). Bien évidement, la contre
performance peut être d'origine psychologique, mais avant d'arriver
à cette conclusion, il faudrait se poser certaines questions afin de
tenter de mettre à côté et contrôler toutes variables
(non psychologiques) susceptibles d'expliquer l'échec du résultat
lors du moment de compétition ou de l'entrainement : Avant la
compétition, est ce que l'athlète était prêt
physiquement ? Comment était-il techniquement ? Tactiquement, a il
fait des erreurs inhabituelles ? Est-il irréprochable sur le plan
diététique ? etc... Mais surtout il ne faut pas
négliger le caractère répétitif de la contre
performance (Costa, 2008).
Chose qu'il ne faut absolument pas négliger pour
identifier une contre performance est l'évaluation objective et
subjective de l'entraineur. Ces exemples de questions lui sont souvent
adressés vu que son but unique est celui d'optimiser la performance de
son athlète et réparer tout signe de contre performance. Dyade
exceptionnel à objectif commun, dans notre étude, nous nous
intéressons également à cette proximité pouvant
exister entre entraîneur et entraîné, telle que pourrait
l'être une relation de type familial, marital ou autre.
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